Par captaine - 07/03/2010 17:54
Dans la même collection
J'me casse
Par Dreyn - 11/08/2008 21:11
Par aléatoire - 03/10/2016 17:28 - France
Succès
Par Ebénon - 15/07/2024 14:05 - France - Roissy-en-Brie
Par Krimbel - 05/08/2014 12:15 - Chine - Beijing
C'est la routourne qui tourne
Par cocheese - 20/01/2021 07:30
Par EmilyL - 13/05/2017 18:00
Par La prochaine fois il aura une orange - 27/04/2016 05:18 - France
Mutation
Par Surprise de choc - 16/04/2024 06:20 - France
Par SousChef - 07/04/2013 20:52 - France - Le Cannet
Il faut saisir les moyens de production !
Par Evyhg - 16/10/2020 14:30 - Japan - Tokyo
Top commentaires
Commentaires
VDM! Capitaine Flam tu n'es pas De notre galaxie Mais du fond de la nuit Capitaine Flam D'aussi loin que l'infini Tu descends jusqu'ici Pour sauver tous les hommes Capitaine Flam oui c'est toi Un jour qui sauvera tous ceux De Mégara hahaha
Capitaine Flaaaaaamme =D Trop excellent, tu vas en entendre parler longtemps XD
Ne t'enflamme pas trop s'ils se moquent de toi =D
144: Bel amalgame Zemad :-/ Si certains se font une fausse idée idéaliste de l’armée à travers la télé, toi tu résumes bien tous les préjugés du camp adverse. Bravo ^^ On va essayer d’épargner un débat aux lecteurs, mais s’il te plaît évite les propos insultants comme "choisir de dédier sa vie à tuer des gens" ainsi que les rapprochements vomitifs. Des soldats meurent chaque année en pensant « bêtement » œuvrer pour une bonne cause. Alors, quelque soit ton opinion, aie un minimum de respect, ne serait-ce que parce que leurs familles pourraient être amenées à te lire… Merci.
heureusement que tu n'est pas pompier ^^
Lettre à sa Magnificence le Baron Jean Mollet Vice-Curateur du Collège de 'Pataphysique sur les truqueurs de la guerre (de la part de Boris Vian) L'on s'en doutait parfois, comme je ne saurais l'apprendre à Votre Magnificence, mais le doute n'est plus possible ; le moment est venu de le dire au grand jour ; la guerre est truquée. Quelle guerre ? Je n'en mets aucune spécialement en cause ; à mon avis, il n'y en a pas encore eu une bonne, et l'on verra pourquoi. Il me semble, et c'est tout, utile et urgent d'attirer l'attention des bons citoyens sur le mauvais usage que l'on fait de leurs deniers. C'est le hasard d'une rencontre qui m'a mis la puce à la cervelle. Obligé, récemment, de laisser au garage mon char à essence (la paresse, je crains) j'eus l'idée, pour gagner le lieu clos où je travaille, dans un silence approximatif, à préparer la mise en conserve de ces aliments spécifiques de l'oreille, les vibrations musicales, j'eus, disais-je, l'idée de prendre l'autobus. Il n'était pas fort encombré et c'est ainsi que je trouvai place vis-à-vis d'un homme âgé. Son âge était-il respectable ? Je n'ai pas accoutumé de respecter ou de mépriser ; je choisis plutôt parmi cette gamme de sentiments qui vont de l'amour à la haine en passant par les degrés de l'affection, de l'indifférence et de l'inimitié. Bref, j'étais en face d'un homme de soixante-neuf ans, nombre pour lequel je n'éprouve non plus aucun respect particulier ; il n'est, à tout prendre, qu'un symbole et je n'en suis point, j'en remercie Votre Magnificence, à m'effrayer d'un symbole qui restera, quelle que soit la force de l'éruption, sous mon entière domination. Pour en venir au fait, le revers du veston de ce vieil énantiomorphe de moi-même portait quelques fragments de rubans colorés, noués à la boutonnière ; curieux de nature, je me permis d'en demander l'usage. - Celui-ci, me dit-on, est la Médaille militaire. L'autre, la Croix de Guerre. Et voici la Légion d'honneur de Lyon. La rosette. - Je ne vois ni médaille ni croix, observai-je, mais de jolis galons de couleur. Serait-ce qu'il y eut une guerre et que vous... - Quatorze-Dix-huit, fit-il, me coupant la parole, mais sans insolence. - Je m'exprime mal, repris-je, seriez-vous revenu de la guerre ? - Sans une égratignure, jeune homme. La canaille semblait s'en vanter. - Voulez-vous me dire, poursuivis-je (d'un ton que j'avais quelque peine à modérer), que cette guerre de Quatorze a été mal faite ? Magnificence, je passe sur la suite de ce colloque. Il devait m'apporter cette triste certitude : oui, on nous trompe ; oui, les guerres sont mal faites ; oui, il y a des survivants parmi les combattants. Oh ! j'imagine que Votre Magnificence va hausser les épaules. Il s'emporte, pensera-t-Elle, avec un léger sourire et ce mouvement du chef que je connais bien. Il se fait des idées... On lui aura monté le bourrichon... Eh bien non. J'ai fait mon enquête ; elle est concluante. La vérité est affreuse : toute noire avec du rosé en plaques ; la voici : à chaque guerre, des milliers de combattants reviennent sains et saufs. * * * Je me garderai d'insister sur le danger psychologique de ce triste état de choses : il est précis, colossal, monstrueux ; l'individu qui revient d'une guerre a, obligatoirement, plus ou moins l'idée qu'elle n'était pas dangereuse. Ceci concourt à l'échec de la suivante, et ne fait pas prendre au sérieux les guerres en général. Mais ce ne serait rien. Le combattant qui ne s'est pas fait tuer garde en lui-même une mentalité de raté ; il aura à cœur de compenser cette déficience et contribuera donc à préparer la suivante ; or comment voulez-vous qu'il la prépare bien, puisqu'il s'est tiré de la précédente et que par conséquent, du point de vue de la guerre, il est disqualifié ? (...) Mais, quoi !...à chaque guerre, le même phénomène navrant se reproduit : on engage, en masse, des amateurs. La guerre, pourtant, ce n'est pas n'importe quoi ; c'est fait pour tuer les gens et ça s'apprend. Or, que se passe-t-il ? Chaque fois, dans les deux camps, au lieu de confier à des mains professionnelles l'infinité de tâches délicates qui concourent à la réussite des belles campagnes, on embauche des milliers de manœuvres non spécialisés et on les fait instruire par des guerriers professionnels âgés ou de grade inférieur, donc qui ont raté une guerre précédente. Comment veut-on que l'esprit des recrues - et certaines ne demanderaient pas mieux que de se dévouer à la cause de la guerre - acquière les qualités nécessaires à la réalisation parfaite d'une guerre idéale ? Sans nous y attarder, ne faisons qu'effleurer au passage le terme " mobilisation ". Croyez-vous que le dessein du législateur, en employant ce mot, ait été, justement, d'" immobiliser " les mobilisés dans les casernes ? Pour moi, éclairé que je suis déjà par mes réflexions, la contradiction ne saurait surprendre ; elle procède purement et simplement de l'esprit de sabotage entretenu par les survivants des guerres passées. (...) Votre Magnificence me pardonnera le désordre de ces réflexions que je jette tout à trac, notées comme elles me sont venues ; mon indignation n'a pas laissé à ma pensée le temps de filtrer et de mettre à sa place chacun des éléments qui venaient s'offrir à l'alimenter. Cette lettre part du cœur ; je me suis soudain vu bafoué, volé, floué ; nous n'avons pas les guerres pour lesquelles nous payons, et je ne suis pas content : Votre Magnificence ne niera pas qu'il y avait de quoi. Qu'on se réveille donc, il est temps encore ; allons contre ce courant dangereux qui nous entraîne vers les gouffres. Qu'on me croie : le jour où personne ne reviendra d'une guerre, c'est qu'elle aura enfin été bien faite. Ce jour-là, on s'apercevra que toutes les tentatives avortées jusqu'ici ont été l'oeuvre de farceurs. Ce jour-là, on s'apercevra qu'il suffit d'UNE guerre pour effacer les préjugés qui s'attachent encore à ce mode de destruction. Ce jour-là, il sera, à jamais, inutile de recommencer. Le 29 sable 86, vacuation de Bombe.
#159 tu blablate trop !!!!!!!!
#158 il n'est pas pompier mais officier incendie :-)
VDM validée, franchement je crois que c'est la meilleure de toute. En tant que fille de militaire, je compatis, ils ont l'humour lourds les militaires!!! Prend ta retraite ou fais-toi appeler Capitaine F.^^ Very Big VDM à 78, Comment ne pas connaître ce Capitaine, le plus connu de toute l'histoire en France. lol
Mots-clés
dans quelle galaxie?
Tu n'as pas un ami dans la police qui s'appelle Gadget et qui a été promu Inspecteur ?