< alex666 : "Imaginons 2 minutes (pas plus hein =D) qu'un dieu existe, tu crois vraiment qu'il permettrait que les hommes se mettent sur la gueule pour lui? Que des enfants naissent avec des malformations? Pour tout ce qui est misère, c'est entierement du à la cupiditée de l'homme fin bref" C'est la base même de toute l'histoire ça non? Dès Adam et Eve chassés du jardin d'Eden, le monde ne fut plus que souffrances. Par son souhait de connaître par lui même du bien et du mal, l'homme est devenu seul responsable de ses actes. Dieu lui laisse le choix...il n'intervient pas. Pour qui n'est pas croyant, ce peut être une excellente parabole du passage de l'état d'enfance à l'âge adulte. Vos parents continuent de vous conseiller, mais vous serez toujours libre de n'en faire qu'à votre tête, même si ça doit causer votre perte. > Ha, j'oubliais, c'est vrai qu'un foetus decide de naitre avec une maladie genetique ou une malformation congenitale! meacupla -_-

Alex666 : je n'y crois pas plus que toi, il me semble avoir à demi-mot fait passer le message. L'explication "religieuse" qu'on peut en donner est juste que d'un état de perfection (l'Eden), on passe à un état d'imperfection. De la même manière que Dieu n'intervient plus dans les choix, il ne répare pas non plus les cafouillages génétiques qu'il aurait empêchés autrement. C'est le règne de l'aléatoire... à l'homme de s'en sortir au mieux puisqu'il a décidé qu'il maîtriserait seul son destin. Le foetus ne décide pas, mais il porte comme tout être humain la "souillure" du pêché originel. A ce titre, il n'a pas plus de raison d'être épargné que quiconque. Que l'idée que la faute des aïeuls retombe jusqu'à la xème génération, principe coutumier dans l'ancien testament, te révolte... je peux comprendre. Mais n'oublions pas qu'avant d'avoir un fils, le Dieu d'amour et de pardon était jaloux, vengeur... et profondément rancunier!!

aucun d'entre nous n'a demandé à être là, et pourtant... avant nous il y a eu une promesse de perfection en Eden...

Moi chuis d'accord avec kazegin. :-) (par contre je ne sais pas ce qu'il/elle entend par "des choses illogiques à propos d'Adam et Eve".) (mais je suis d'accord que taper sur une religion pour le seul plaisir de taper dessus, et sans même avoir pris la peine de se renseigner à son sujet, bon, c'est un peu moyen)

> alex 666 Tu peux difficilement dire que la comparaison avec les talibans est "excellente" étant donné qu'il s'agissait, là, de dire "les premiers chrétiens dans l'empire romain c'est comme les talibans aujourd'hui", or : . ce qui était reproché à ces chrétiens, c'était de ne pas diviniser l'empereur ; . ils remettaient en cause l'esclavage ; . ils ne soutenaient pas les jeux du cirque violents et meurtriers ; . les premières communautés chrétiennes ont eu dans ce cadre un rôle d'émancipation des femmes ; Tout ça n'est pas très taliban. :-) Si je reprends aussi ton affirmation : "la religion est le mal, il y'a trop de mal au nom de la reigion.", ça pose un petit problème : si je regarde bien, il y a aussi beaucoup de mal, de guerres et de morts, au nom de la liberté, des droits de l'Homme, ou même au nom de l'amour (crimes passionnels). Est-ce que je dois, comme toi, en conclure que la liberté, les droits de l'Homme et l'amour, c'est "le Mal"??

Oh rien à voir mais juste plusieurs messages plus haut il y avait une petite imprécision à propos de "charité" : "vu que dans un monde parfait logiquement, y a pas de charité à avoir vu que y a pas de pauvres ou de malades" On en profite pour pointer la un contresens assez courant : la "charité", en fait, c'est l'amour. Ce n'est pas la pitié. Donc, oui, il faut la charité pour les pauvres, les malades, etc..., mais aussi en fait pour tout le monde. Donc, même (et en fait surtout) dans un "monde parfait", il continue à y avoir la charité : l'amour entre tous. (c'est Paul, justement, je crois, qui dans une de ses épitres explique que la foi, l'espérance, etc.. c'est juste pour "ici-bas", mais qu'il n'y en aura plus besoin "après", alors que "la charité", elle, demeure.) (c'est d'ailleurs pour ça que ça n'a aucun sens d'opposer la "religion d'amour" de Jésus à "la religion chrétienne de Paul" : à moins de n'avoir rien lu de Paul de Tarse, on ne voit pas bien comment avancer ce genre de thèse...)

>sais tu que ce que tu appelles la Bible est en fait une bibliothèque de 66 Livres à la base - 66 ? Faut-il être antique pour consulter un bible-lot ? En même temps la bible ne fait pas le moine.

#158 oui, où Paul parle d'amour, c'est surtout dans une des 2 lettres qu'il a écrites aux jeunes chrétiens de Corinthe, 52 ans après JC. Corinthe, l'une des plus grande cité de la Grèce antique. C'est dans la première lettre aux Corinthiens au chapitre 13. A lire en français courant, car on voit le mot Amour remplacer le mot Charité des versions anciennes. En voici un extrait: ...Aimer, c'est faire confiance à l'autre et attendre le meilleur de lui, c'est espérer sans faiblir, sans jamais abandonner. C'est savoir tout porter, tout surmonter... ...Aujourd'hui il y a la confiance, l'espoir et l'Amour. Ils sont 3. Mais de ces 3, le plus grand c'est l'Amour.

...Hmmmm, mais charité est un joli mot, aussi, à condition de lui rendre tout son sens... après tout, "aimer" aujourd'hui est tellement galvaudé que, bon, ça fait aussi un peu "cuicui les petits zoiseaux, bizzbizz les petites abeilles"... :-) D'autant que dans "Charité" il y a bien la même racine que dans "chair" et dans "cœur", ce qui exprime bien l'incarnation de cet amour : c'est pas juste des jolies idées ou des sentiments agréables, c'est avant tout le vivre, dans sa chair, donc des actes. Et, du point de vue "sonore", en français "charité" évoque "chair", "chaleur". Sinon, oui, c'est bien à cette épître que je voulais faire allusion, merci d'en préciser la référence. :-)

#161 tu donnes corps toi même au mot amour, oui c'est exact. tant pis si le mot a été galvaudé. Je ne recule pas devant: " Si je n'ai pas l'amour, j'ai beau être le plus inspiré des portes parole de Dieu, avoir l'intelligence de tous les mystères, ma grande confiance peut bien déplacer des montagnes, sans amour je ne suis rien." Et je ne vois pas d'enfantillage ou de mièvrerie là non plus: "Enfant, je parlais comme un enfant, je pensais comme un enfant, mes jugements étaient puérils. Adulte j'ai tout annulé de l'enfance. Nous ne percevons pour l'instant qu'une image confuse de la réalité, bien des énigmes demeurent. Mais au moment venu ce sera dans un face-à-face...Pour l'instant je connais de manière imparfaite et partielle, mais alors je connaîtrai aussi parfaitement que Dieu me connaît et je comprendrai comme j'ai été moi même compris. En somme trois choses demeurent: la foi l'espérance et l'amour, mais la plus grande d'entre elle c'est l'amour." selon Paul.