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Commentaires
#35 : Ou sinon, on peut savoir écrire sans fautes d'orthographe jusque parce qu'on le sait, et savoir ce que agoraphobie veut dire parce qu'on a de la culture générale et du vocabulaire. Je suis désolée, mais je connais plus de mots à l'étymologie latine très marquée que des amis qui ont fait latin, ça n'a rien à voir : D Et sinon le style d'illu ne me plait pas trop mais c'est très bien tourné, bravo !
#211, Absolument d'accord, j'ai appris le latin et j'apprends le Grec ancien, et ça ne m'a jamais ( ou presque ) servis, à part grâce aux textes et aux philosophes... Mais, après, la langue ne m'intéressent pas, et ça tombe bien, à mon prof non plus, donc c'est mythologies et civilisations tout le temps ^^ Mais bon, quand même, passer deux heures par semaines à apprendre des conjugaisons et des règles de grammaires rien que pour quelques bouquins, c'est légèrement abusé et ça me fait douter sur l'avenir des langues anciennes...
Hum C'est : Rosa Rosa Rosam Il en manque un x) Bonne illu' même si j'aime pas trop le nez patate du gars.
Ahah j'ai fait 3 ans de Latin non pas pour traduire les formules de Harry Potter (qui était sorti depuis déjà 3 ans) et non plus parce que mes parents me l'ont imposé --> Le choix personnel ça existe aussi lol. Bon moi ce qui me branchait c'était la civi. Les déclinaisons, ça m'a vite saoulé, surtout passé en 4ème... je crois que ça s'est ressenti d'une année à l'autre... de 17/20 de moyenne en 5° à 5/20 en 4°... mais j'ai tenu le coup =D
j'adooore la tête du prof dans la dernière vignette!
il en manque 3 Lilith : rosa rosa rosam et rosae rosae rosa ! =P
221: C'est vrai, il manque le vocatif, mais on le zappe souvent plus tard, enfin surtout moi quand j'ai commencé à apprendre la 4ème et 5ème déclinaison vu que le vocatif est pareil que le nominatif. Après bien sûr, y'a des exceptions, mais cela prouve que le dessinateur a suivi des cours de plus de deux mois dans la langue. Ou pas. Cela reste un oubli pas très grave. Et 225: Il va pas écrire le reste s'il le demande, j'aimerais bien un prof lunatique comme ça! 8D
Jamais je n'aurais pensé poster un commentaire sur VDM, mais l'ardent défenseur des langues anciennes que je suis ne peut pas se taire après avoir lu tout cela. Je suis en prépa littéraire, j'étudie le latin et le grec depuis de nombreuses années, et j'adore ces langues magnifiques. Je conçois qu'on puisse douter de leur utilité : ce sont des langues mortes, qui ne servent plus à communiquer. Il est probable même que l'étude des langues anciennes, des lettres classiques, ne soit pas directement utile dans la vie professionnelle ou personnelle de tout le monde. Mais par pitié, ne dites pas que le latin ça sert absolument à rien. Certes, faire de la physique paraît plus utile : les ingénieurs conçoivent des moyens d'améliorer matériellement, notre quotidien, comme la médecine permet d'avoir une vie plus longue, d'éradiquer des maladies terribles. Et bien sûr, ce ne sont pas les études littéraires qui seront la cause de la croissance économique de la France. Mais cela dit, je pense que ce sont les lettres, mais pas seulement, toute la culture en général, qui sont le fondement de notre humanité. Et je pense que ce qui donne sa valeur à la science, ce n'est pas le confort matériel qu'elle peut nous procurer, mais bien l'activité de l'esprit humain qu'on y perçoit, la volonté de comprendre le monde. Et je me demande même si ce n'est pas l'inutilité de la culture, qui est pourtant indispensable pour l'homme, qui en fait tout le charme et toute la beauté. Mais revenons au latin. A mon sens, étudier cette langue est loin d'être inutile. D'abord, comme certains l'ont déjà dit, le latin permet d'accéder à une compréhension bien plus riche de la langue française. Je ne suis pas sûr que le dictionnaire étymologique soit suffisant, parce que les mots latins ont une valeur extrêment riche, que l'on ne découvre pleinement que par la fréquentation des textes antiques. Ensuite, il permet d'acquérir une rigueur, par l'analyse grammaticale que l'on pratique en version, ou en thème (qui d'ailleurs est un exercice très profitable pour la sensibilité à la langue française), que l'on n'a pas nécessairement ailleurs. Le latin permet également de converser avec des morts, des hommes du passé, qui ne sont pas plus bêtes que nous, loin de là. Certes, il y a des traductions. Mais se plonger dans l'original est toujours beaucoup mieux. Bref, pour résumer, j'estime que le latin permet de former des personnalités intellectuelles, des esprits humains. C'est pourquoi je pense que ce n'est pas si grave que la motivation initiale des élèves pour apprendre le latin soit Harry Potter : l'important est que leur professeur parvienne à leur faire prendre conscience de la beauté du latin, de son importance, et de toute la richesse qu'il peut nous donner. Bien sûr ce n'est pas une tâche facile, mais il faut tout de même tenter. Mais attention, je ne veux pas qu'on interprète mal mes propos. Je ne suis pas pour le retour du latin obligatoire, ni pour la suppression des sciences : on a le droit de ne pas avoir envie de faire du latin. J'estime simplement que toutes les disciplines ont le droite d'être étudiées, et que les lettres classiques ne doivent pas être méprisées sous prétexte qu'elles ne seraient pas utiles dans le sens de rentables. Ce commentaire est déjà très long, mais j'aimerais ajouter un mot sur la littérature et le style. Je ne pense pas que l'opposition entre style et récit, entre fond et forme, soit si fondamentale. Le fond a besoin de la forme, comme la forme a besoin du fond : c'est ce qui fait la spécificité de la littérature par rapport au livre de physique où seules importent les informations. Et je pense que lire un livre, c'est toujours rencontrer quelqu'un, qui a une façon de s'exprimer (le style, si on veut), et qui exprime quelque chose, des sentiments, des interrogations, des inquiétudes, des idées... Les deux (fond et forme) sont intimement liés, et donnent au livre une personnalité plus ou moins profonde, et une beauté plus ou moins grande. La même histoire n'a pas la même force selon qu'elle est racontée par Flaubert ou par un de ses lecteurs qui la résume : la beauté d'un livre dépend beaucoup, à mon sens, du savoir-faire de l'auteur, de sa connaissance de la langue et de son jeu avec elle.
Mots-clés
Mieux vaut ça qu'être un prof d'allemand dont les élèves le font pour Tokyo Hotel.... Sisi...
Ah bon, ils sont en latin ? Faudra que je m'y mette aussi alors. ^^