Je parlais plus du passage à l'acte....il y a quand même une différence entre la pensée suicidaire et le passage à l'acte non ? Est-il faut de dire que la pensée suicidaire tourne plus autour du "est-ce que je le fais" plutôt que du "comment je le fais" ?

Bah les deux doivent être liés, je pense. Est-ce que je le fais => non ça fait mal, donc on va plus tourner autour du comment. On va aussi penser à sa famille, donc où, etc. Ah et ne pas oublier d'écrire quelques lettres XD "je suis pas sure que le passage à l'acte réfléchie sois très commun" pour moi, là tu parlais du passage à l'acte, pas de la pensée ^^ La pensée suicidaire, est à mon avis, très courante, des fois pour pas grand chose, et ça passe à certains, d'autres y pensent moins, etc. Mais le "réfléchi" c'est aussi : et les autres ? et je peux essayer d'aller mieux ? et tout ça, c'est pas seulement s'enfoncer.

#142 En soi il existe deux sortes de suicide: le suicide qui est un appel à l'aide, une manière de dire que ca va mal, et qui au fond n'est pas censé aboutir; et le "vrai" suicide, la personne veut vraiment mettre fin à ses jours, et le plus souvent, elle y arrive. Le premier cas est bien plus courant. Cela dit, je te rejoins quant au fait qu'on ne se suicide pas sur un coup de tête. D'après ce que je sais, ca commence par des idées noires, puis c'est l'échafaudage d'un plan, et enfin c'est le passage à l'action, ca se prépare à l'avance, donc. Ce qui est un coup en plus pour l'entourage qui se reproche de n'avoir rien vu venir.

Bieng, le retour du jedi ! Alors les derniers seront les premiers : tout d'abord, shaameli. Oui j'ai dit que c'était pour chercher de l'attention, mais c'était une reprise d'argument précédents. Au type qui a dit " moi si j'en chope un encore vivant après le train je le finis, ça lui apprendra a me faire louper ma correspondance ! " : ça doit sans doute être pour ça que c'est un moyen infaillible d'en finir :) Aelstylam : ton exemple est pourri : un viol ne se décide pas. Et oui, si je vois quelqu'un qui me raconte un truc de ce calibre en moins d'une heure de discussion, soit je n'y crois pas, soit je le prend vraiment pour un faible. Je n'OSE ( j'adore les maj, ça fait trop indigné ) juger de " bonne raison " de se scarifier un coup, pas de se suicider, évidemment. De toute façon, une fois mort, on s'en balance un peu, des raisons, il est trop tard pour dire " ah ben jsuis désolé ". aux autres dont j'ai oublié le nom : Je me plaçais et je l'ai précisé ( ou ptet pas en fait ) dans le cas de l'adolescent kikoo, le cadre noyé par son boulot c'est une autre affaire je l'avoue. Mais il convient d'avouer quelque chose : qu'ils veulent vraiment mourir ou pas, c'est pas mon affaire. Qu'ils y arrivent ou non, je m'en fous. Moi j'en ai juste marre que des gens viennent me foutre sous le nez combien ils sont tristes et malheureux et que même qu'ils ont tenté de se suicider avec des champignons de paris périmés. ( ok la je brode un peu j'avoue ). Si des gens sont assez faibles ou cons pour tenter l'aventure, grand bien leur fasse, mais qu'ils me fassent pas la scéance diapo. Pour ceux qui racontent que les médocs c est un bon moyen, sachez ceci. Primo, ça foire souvent, le mauvais cocktail se gerbant fort bien au bout de quelques heures. Ensuite mettons que vous fassiez le suicide médicamenteux lambda, c'est a dire stilnox + paracetamol. Vous vous endormez comme une pierre, vous réveillez avec le foie flingué ( ce qui est effectivement assez fatal généralement ), on vous prend en charge, on vous filtre un coup, on oublie de le refaire parce que bon un hopital n'a pas que ça a foutre ( riez pas, ça arrive ) et finalement vous vous reflinguez le foie. Mort dans d'atroces souffrances ( abregez vos souffrances : un shot de téquila ), end of the story, mais pas rapidement, et pas dans la classe absolue. Je déconseille. Offrez vous plutôt une belle falaise, a plus de 20m c'est la mort assuré et vous avez enfin ce stage de chute libre dont vous rêviez mais que vous ne pouviez vous offrir. Au final je tiens a préciser que je n'ai pas grand chose contre les dépressifs, suicidaires et traumatisés de nos temps, je trouve juste cela dommage que la plupart des gens, eux compris donc, ont une fâcheuse tendance a vous confier leurs secrets supposément les plus intimes en quelques heures de conversation. Il faut croire qu'envoyer dans la tronche des gens " t'a vu comme je suis sombre et torturé ? " c'est hype. Et après c'est moi le gothique, tsss :) Et si TS est un terme médical, je trouve cela CI ( celui qui comprend gagne un reste de bredele de mon noël, encore mangeables ! ) Allez, assez trollé :)

AchacunS.. : vouais, je sais pour le suicide appel à l'aide, et pour l'entourage (bien qu'on peut subtilement, après coup, voir l'échelle de descente) Manta : de un, j'adore ton post :D et je rajouterai : évitez le supplice de l'enterrement (PIRE de l'incinération [industrielle]) à votre famille, la falaise marine par jour de tempête, c'est BIEN x) (et les gothiques ont pas forcé coupé leurs bras jusqu'à l'os et n'ont pas tous des problèmes XD) Après, c'est vrai que c'est chiant qui se plaignent à longueur de temps, mais au final, c'est pire ceux qui n'en parlent pas, ça s'accumule, mais on aimerait bien qu'ils parlent de leur ex qu'ils aiment encore ailleurs ;( Après, là où je vais me fâcher, comme depuis le début du débat c'est sur le "faible" et "con" ^^ Voilà tout

Quoi, on écrit encore des lettres ? Y'a pas une appli facebook qui prévient tout tes amis facebook que tu t'es suicidé et pourquoi ? (Sinon, j'avais lu que les lettres de suicides sont assez rares en fait...est-ce faux ?) Sinon, le passage à l'action qui se prépare...je suis désolée, je ne connais pas les chiffres...mais j'avoue que je suis dubitative au vu du nombre de découverte que j'entends fait par les proches, voire les propres enfants, ou des méthodes utilisées qui sont plus des coup de (mal)chances d'avoir réussi, de chance de n'avoir blessé personnes d'autres... Puis, si les gens se préparaient vraiment, ils se rateraient moins... comme j'ai dis dans l'un de mes premiers posts, je développerai pas, mais c'est fou comment les gens s'y prennent mal avec certaines méthodes ! (bon, on va pas se plaindre, au contraire)

#147 Je suis d'accord avec toi à un propos en particulier: "Et oui, si je vois quelqu'un qui me raconte un truc de ce calibre en moins d'une heure de discussion, soit je n'y crois pas, soit je le prend vraiment pour un faible." Les deux protagonistes n'ont pas l'air d'être des amies àlavieàlamort, sinon elle saurait peut être certaine choses l'une sur l'autre (au moins concernant la terminale S) PS: garde ton bredele, ceux qui savent pas ce que c'est s'en tapent, et les autres sont en overdose parce que mami en a fait 1O X trop à noël comme chaque année =p

Tesnea : je dois avouer mon impuissance quant aux stats sur les lettres, mais après il faut dire : ceux qui en parlent beaucoup, c'est parce qu'ils ont besoin d'attention (je ne dis pas qu'ils n'essayeront pas) mais c'est surtout un "empêchez moi en !", et après, beaucoup n'en parle pas. Si je disais : je veux me suicider à ma mère, elle m'enverrai en hôpital psy sur le champ. Je veux dire : un suicidaire qui y réfléchit beaucoup n'a pas forcément envie d'être sauvé, alors il ne va pas en parler, il ne veut pas qu'on l'en empêche.

#151 Je suis d'accord. Souvent ils taisent ce genre de chose. Mais après je ne sais pas, certain d'entre eux veulent être sauvés, précisement... Pourtant j'imagine très mal quelqu'un aller voir ses parents et dire "voilà je veux me suicider", sinon, comme tu l'as dis, ils n'auraient même pas le temps d'essayer. Et puis, tout le monde a dit au moins une fois dans sa vie "je vais me suicider", une expression comme une autre. Ce sont des mots, ca manque de force lorsqu'on veut faire passer un vrai message... alors qu'un passage à l'acte, y a de quoi faire réagir.

Généralement, on ne se tourne pas vers les parents, voilà pourquoi on dit : parlez en toujours à une personne adulte !