Je suis navré pour vous de la mentalité de vos parents.... pour moi, du moment que mon fils est heureux, je ne vois pas le problème qu'il soit gay, transgenre, ou autre. C'est son bonheurs qui compte, rien d'autre. C'est votre vie et personne ne devrait avoir à vous dire ce que vous devez être ou non !

Vraiment désolée pour toi. Mon frère est transgenre et je n'aurais clairement pas pardonné à mes parents s'ils l'avaient rejeté pour ça. J'espère que tu as des personnes pour te soutenir dans ton entourage proche. Et surtout courage, un jour tu auras 18 ans et tu pourras faire toutes les démarche sans avoir besoin d'eux. C'est long d'attendre mais ça en vaudra le coup.

Je sais qu'à Paris il y a des groupes au sein de la "Consultation Identité Sexuée" rattachée au Service de Psychiatrie de l’Enfant et de l’Adolescent du Pr. David Cohen à La Salpêtrière qui font des séances avec les parents et pour que les adolescents puissent avoir un encadrement de parcours de transition. Il y a peut-être les mêmes dispositifs vers chez toi ? On ne sait jamais. Poutous !

En réalité c'est plutôt sain qu'ils demandent l'autorisation parentale. Quand on sait qu'il y a encore beaucoup d'intolérances au sein des familles qui peuvent amener à des situations de violences, mieux vaut faire un changement de pronom que si on est certain que les parents soient au courant, plutôt que de prendre le risque qu'ils l'apprennent et deviennent abusifs. C'est triste, mais ça assure une meilleure sécurité envers le jeune en évitant qu'il se fasse cogner le soir parce qu'un parent transphobe a appris la transition par hasard

En tant qu'enseignante, j'ai récemment eu des propos avec cette même maladresse qui questionnait un jeune élève quant à la question de savoir si ma position d'enseignante me permettait d'appeler l'élève par le prénom choisi sans savoir si les parents étaient en accord ou non. C'était dans un contexte ou l'élève était jeune et mineure et où j'ignorais donc comment je pouvais me positionner. Ce n'était pas en lien avec ma volonté de le faire ou non mais avec ma position d'enseignante. Je réalise que j'ai été maladroite et souhaite m'excuser pour ça. J'espère que l'auteur de cette VDM pourra discuter avec le professeur concerné. J'irai moi-même m'entretenir avec mon jeune élève :) Parfois, on est juste maladroit parce que pas suffisamment informé et préparé. Merci à l'auteur qui m'a permis de réaliser que ce n'était pas une question liée à mes droits et à mes devoirs d'enseignante. C'est une question liée au besoin et au bien-être de l'élève.

C'est faux, justement normalement c'était le truc, il fallait l'accord parental. Mais désormais cette loi est justement passée pour que les élèves aient un espace safe à l'école pour pouvoir assumer et vivre le genre auquel iels s'identifient librement sans oppression parentale dans le cas où c'est compliqué. Ça implique que ton nom courant soit celui que tu as choisi mais que ton deadname serve obligatoirement malgré tout pour toutes les démarches officielles (genre examens... désolé pour ça)... Ton prof est à côté de la plaque. J'ai bien demandé à des ami.e.s profs et c'est unanime, tes parents n'ont pas leur mot à dire dedans. Tu as juste à t'approcher de ta direction et CPE, expliquer la situation familiale et obtenir qu'au moins sur les listes casu, tu puisses être nommé.e comme tu le souhaite ^^ Je t'envoie plein de courage en tout cas! <3

Si tu vas dans ma classe, et que tu me dis que tout le monde t'appelle Lola,...alors que sur la liste d'appelle tu t'appelles Gérard, moi j'm'en fiche, je t'appelle Lola aussi. Qu'il y ait une loi ou pas. Une fois j'ai eu 4 Tom et 4 Camille dans la même classe. Ils m'ont proposé de leur donner des surnoms. Ça fonctionne très bien. Bref,...ton prof ne sait peut-être pas trop comment se positionner, ça fait bizarre parfois... Bon courage en tout cas. Peut-être peux-tu en parler avec ton chef d'établissement ? Sans tes parents, d'abord. Avec, peut-être plus tard.