Méritocratie, hein ?

Par Anonyme - 06/05/2022 12:20

Aujourd'hui, je reçois les conclusions de la commission d’enquête interne suite à mon signalement de harcèlement moral que je subis d’une collègue depuis deux ans. Conclusion : je dois suivre un stage de communication, et elle… rien. VDM
Je valide, c'est une VDM 4 501
Tu l'as bien mérité 500

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Top commentaires

Sans voir comment ça se passe, difficile de juger. Mais peut-être que si la commission en est arrivée à cette conclusion c'est peut-être parce que c'est toi qui prend tout pour du harcèlement, même quand ça n'a pas lieu d'être. D'où le stage de communication, pour reconnaître un vrai harcèlement moral et pas une simple impression du à une victimisation. Je ne dis pas que c'est le cas et tu es peut-être réellement harcelé (si c'est le cas, bon courage à toi et commence à regarder pour partir), mais il doit bien y avoir une raison pour que la commission en arrive à cette conclusion.

Avant j'étais comme toi, objective, je me disais que les autorités (je considère une commission comme une forme d'autorité) faisaient tout pour être justes. Puis, je vois quasi tous les jours des victimes silenciées et des coupables libérés (il y a très souvent des preuves, genre ces derniers jours le cas du viol au 36, quand il n'y a pas de preuves et que l'accusé est vraiment acquitté, c'est ok). Alors je perds la foi. Récemment j'ai entendu par exemple l'histoire d'un élève gendarme qui, après une soirée, a pris le volant bourré et tué deux personnes. Deux vies. Il a "juste" été radié de la gendarmerie. 100€ d'amende, 8 mois de prison avec sursis, sans inscription des peines dans son casier. Et que dire des cas avérés de harcèlement scolaire ou on conseille à l'enfant harcelé de changer d'école, et où on ne fait quasi rien envers les harceleurs (même pas de psy ou autre). Alors bon, les autorités... Nez rouge :)

Commentaires

Sans voir comment ça se passe, difficile de juger. Mais peut-être que si la commission en est arrivée à cette conclusion c'est peut-être parce que c'est toi qui prend tout pour du harcèlement, même quand ça n'a pas lieu d'être. D'où le stage de communication, pour reconnaître un vrai harcèlement moral et pas une simple impression du à une victimisation. Je ne dis pas que c'est le cas et tu es peut-être réellement harcelé (si c'est le cas, bon courage à toi et commence à regarder pour partir), mais il doit bien y avoir une raison pour que la commission en arrive à cette conclusion.

Avant j'étais comme toi, objective, je me disais que les autorités (je considère une commission comme une forme d'autorité) faisaient tout pour être justes. Puis, je vois quasi tous les jours des victimes silenciées et des coupables libérés (il y a très souvent des preuves, genre ces derniers jours le cas du viol au 36, quand il n'y a pas de preuves et que l'accusé est vraiment acquitté, c'est ok). Alors je perds la foi. Récemment j'ai entendu par exemple l'histoire d'un élève gendarme qui, après une soirée, a pris le volant bourré et tué deux personnes. Deux vies. Il a "juste" été radié de la gendarmerie. 100€ d'amende, 8 mois de prison avec sursis, sans inscription des peines dans son casier. Et que dire des cas avérés de harcèlement scolaire ou on conseille à l'enfant harcelé de changer d'école, et où on ne fait quasi rien envers les harceleurs (même pas de psy ou autre). Alors bon, les autorités... Nez rouge :)

Je suis assez d'accord avec le commentaire. Mais d'un autre côté il aurait été judicieux de proposer la même formation à la collègue pour qu'elle aussi puisse prendre conscience des différents modes communication. Parfois, malgré de bonnes intentions initiales, nos propos peuvent être mal interprétés par d'autres. Ex au boulot, mon manager et ma collègue ne se comprenaient jamais quand ils parlaient, ça les énervait tous les deux. Je servais tout le temps de tampon pour réinterpréter les dire de chacun car au final ils disaient souvent la même chose mais de manière différente. Ma collègue a fini par se mettre en inaptitude pour burnout pour harcèlement. Si on se place du point de vue de mon manager, c'est lui qui subissait du harcèlement de la part de ma collègue. De mon point de vue, ils étaient juste pas compatibles car ne se comprenaient pas. La situation ayant pourrie sur place et ma collègue ne voulant absolument pas se remettre en question, ça a fini par péter. Comme dans le commentaire au dessus, je ne dis absolument pas que c'est le cas dans cette VDM. En tout cas je suis de tout coeur avec vous, victime de harcèlement scolaire il y a des années, je sais à quel point ça bouffe la vie !

MachinTruc 16

C'est pas com ça que ça marche, si ?

Personnellement je déconseille toujours les commissions internes dans ce cas de figure,si c’est pour prendre la température sans problématique particulière importante avérée : la commission va très bien. Si il y a un problème il vaut mieux passer par un organisme et/ou personne en externe (avec habilitation) afin d’ avoir une analyse plus « équidistante ». J’en ai vu des analyses tronquées en interne… Avec a priori au départ une volonté de vouloir bien faire…

L'employeur a une obligation de sécurité même en l’absence de harcèlement moral établi. Autrement dit : en l'absence de conclusion confirmant la présence d'un harcèlement moral, lorsqu'une suspicion de harcèlement moral est porté à la connaissance de l'employeur, il a une obligation non pas de moyen, mais de résultat. Un employeur peut être condamné à des dommages et intérêts s'il manque à son obligation de prévention des risques professionnels, à nouveau même si le harcèlement moral n'est pas confirmé. Vous êtes la seule personne à connaitre pleinement votre situation : à vous de juger si vous êtes dans vers la victimisation, ou le harcèlement. Si le harcèlement est votre réponse, il y a les syndicats, les prod'hommes, voire un avocat. Il vaut mieux tirer une sonnette d'alarme fort, même si c'est difficile, qu'en arriver à des actes regrettables.

Llonewo 21

A une époque j'avais une apprenti qui pleurait à la moindre remarque, même si je prenais des gants, sans reproche, en disant que ce n'est pas grave... Un collègue était persuadé que j'étais un tiran... jusqu'au jour où il a assisté à la scène suivante... mon apprenti avait confectionné un panneau avec différents collages et me demande mon avis... le collègue était là aussi... je réponds "ah oui il est très bien, on va pouvoir le mettre en place demain, il y a juste l'image à gauche qui est un peu de travers mais je pense qu'on va pouvoir la reposi..." ... devinez qui est partie en courant/pleurant sous le regard médusé de mon collègue ?

meggimeg 12

déposes une plainte a la police !!!!