La contradiction française dans toute sa splendeur ... En troisième, si t'as de bonnes capacités et que tu veux faire un CAP/BEP, on te l'interdit parce que t'es pas assez mauvais pour ... Quand tu fais des études ... Ben t'es trop qualifié donc trop cher pour les entreprises ... Moralité : faut pas en branler une à l'école comme ça on te laissera aller en parcours professionnel et donc obtenir rapidement un boulot ... C'est malheureux n'empêche ...

En France, le doctorat est très mal perçu par les employeurs. Travaillant dans le privé, pour les clients français, je suis ingénieur et docteur pour l'international. Le patron français réagit souvent comme les personnes ici qui se réjouissent à demi-mot de votre situation et qui vantent leur situation et leur carrière qui s'est construite sur des études courtes et sur l'expérience. La France adore les intellectuels quand ce sont des "peoples" qui passent à la TV... Les autres, ce sont tous des fainéants selon la majorité. D'un point de vue humain, dites-vous que ceux qui se régalent de votre déconfiture vivent la vengeance contre le mythe du "premier de la classe". Ça leur faut tellement de bien et ça devrait vous faire si peu de mal que vous devriez leur accorder cette minable impression de victoire avec magnanimité. Ce n'est pas tous les jours la fête! Maintenant, ne perdez pas de vue que votre doctorat est une expérience professionnelle, ainsi votre post-doc et vos années à la Sorbonne. Pour le privé français, essayez un CV qui ne mentionne ces sept dernières années que comme des expériences professionnelles et ne mentionnez pas votre doctorat (conseil donné à l'époque par mon ex- directeur de thèse). Sinon, l'international vous accueillera à bras ouverts et ce d'autant plus que votre thématique est dans un domaine appliqué. N'ayez aucun scrupule à quitter la France. Je connais beaucoup de docteurs qui ont émigré vers des pays plus ouvert à la matière grise et à l'innovation, notamment vers l'Allemagne, le Royaume Uni, les USA, le Canada ou l'Australie. Le caractère appliqué des sujets de recherche est très relatif. Si on donnait un euro aux ayants- droits des pères fondateurs de la mécanique quantique pour chaque écran plasma ou chaque DVD vendu, leur fortune serait faite. J'ai connu un jeune docteur spécialisé dans les traitements de surface des verres pour l'optique. Après sa thèse CIFRE, il a vécu une longue période de chômage. Il a patienté en travaillant pour Acadomia. Il a depuis trouvé dans sa branche. A l'international... Courage et regardez autour de vous! Souvent, l'opportunité est là où on ne l'attend pas. Faites des candidatures spontanées. Profitez des conseils de gens comme l'association Bernard Gregory ou l'APEC. Accordez de limportance à la forme. Essayez de dégoter un stage pour rentrer dans une entreprise. Faites jouer votre réseau. Ne restez pas seule. Facile à dire... Je sais...

Au final cette VDM sert à un débat actuel et vrai qui concerne tout les jeunes et j'aimerais bien que le présidents et les ministres passent lire un peu ici ce qui ce dit sa leurs donnerais peu être une idée du problème du pays qu'ils gouvernent =/ !

J'aimerais bien connaitre ta spécialité Courage

HH, un peux d’expérience sur le domaine du chômage :)

Les diplômes et les études sont importants. Mais ce qui fera la différence entre 2 postulants c'est la personnalité et le tempérament Et defois le piston ...

Depuis combien de temps ?? Mais il y a aussi lexperience qui compte.

Essaye le Btp ... Brilliant thésard perspicace

En même temps il a pas tort : c'est sûr que faire un doctorat en histoire de l'art, a part prof d'art plastique il y a peu de déboucher alors que faire des filières comme l'informatique par exemple augmente les chances d'avoir du taf. Ça ne veut pas dire que certaines filières sont inutiles mais si on s'engage dans des filières "fermées" il ne faut pas s'étonner et se plaindre de ne pas trouver de travail.

Tu aurais du rester aux états unis... Là bas ce sont les travailleurs qui ont de la valeur pas les assistés!!