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Commentaires
Mon fiancé avait mal été orienté, il voulait être informaticien, on l'a envoyé dès la 2nd en BTS électrotechnique. Résultat, il s'est retrouvé à faire la maintenance sur des trains d'atterrissage d'hélicoptère, à travailler sur du montage à la chaine, à transporter des palettes de produits toxiques et à bosser ensuite dans une station d'épuration. Il en a tellement eu marre qu'il a décidé de se ré-orienter et de faire un BTS de compta en désespoir de cause. Résultat : 2 ans à bosser dans une mairie pour triller des enveloppes toute la journée avec une chef de service totalement psychotique et parano qui n'a servit qu'à le faire partir en dépression et quitter son boulot. Il n'a trouvé que très récemment la formation qu'il voulait faire dès le départ. Il a donc terminé ses nouvelles études à 29 ans et bosse pour un grand groupe de conception de train d'atterrissage d'avion (partenaire d'EADS) à la hotline à bidouiller des pc, des réseaux et dépanner des gens toute la journée ! Ensuite je ne comprendrais jamais pourquoi on se fout de la gueule des fillières littéraires. Certes il n'y a pas beaucoup de boulot mais c'est toujours mieux d'avoir des diplômes, ne serait-ce qu'un bac, que rien du tout.
#132 tout à fait d'accord avec toi, car avoir des diplômes quelqu'ils soient et même s'ils ne fournissent pas de boulot au bout, cela permet d'avoir un certain niveau d'études et donc de pouvoir s'orienter vers des concours. Il y a également certaines grandes entreprises qui recrutent à partir d'un certain niveau d'études et même si la filière du candidat n'a rien à voir avec l'activité de l'entreprise ! J'en suis le parfait exemple !
Un peu la flemme de tout lire, je me suis arrêtée vers le #100... Oui, tout un système à revoir, le collège unique qui a contribué à déprécier toutes les formations "manuelles" (non intellectuelles, quoi), des élèves incapables pour un grand nombre de savoir à quoi ils pourraient s'occuper plus tard (me disant en rigolant "plus tard? ch'serai chômeur, md'ame"), et des filières universitaires étroites: quand on passe un deug, on est restreint aux UV ou modules concernant uniquement une discipline. Je n'ai pas étudié de près, mais il me semble qu'aux US on choisit les disciplines qu'on veut, on peut faire anglais / histoire/ plomberie / philo pour valider un certain nombre d'années d'études. En France, si tu fais Anglais, c'est Anglais! (histoire, littérature, civilisation, linguistique, OK, mais pas d'UV d'allemand ou de gestion, sauf à te rajouter des palanquées de cours, quasi impossible...). Et à la sortie: soit encore des années d'études, soit prof (euh, je précise qu'il y a quand même un concours à passer, hein!). Ouais, un système qui n'a pas fini de passer du monde à la moulinette... ps: un peu navrée quand même d'avoir lu dans les comm' des réflexions du type 'la philo /les langues / l'histoire ça sert à rien". La culture générale, ça ne semble pas être à la mode.... :-(
Le problème c'est que l'histoire et l'évolution de la société ont fait que dans l'esprit des gens les études sont devenues un moyen de trouver un emploi. Mais à l'origine les facs et les institutions d'enseignement n'ont pas été créées pour ça. Elles ont été créées pour permettre l'accession à la citoyenneté. Plus dans le passé encore les études étaient la création et le fait de la noblesse. Le problème c'est que dans la forme il n'en est plus ainsi à première vue. Mais dans le fond c'est toujours pareil et on se retrouve face à une forme d'enseignement pas adaptée du tout à notre société actuelle. Il faudrait tout simplement séparer l'enseignement dit de culture et d'accès à la citoyenneté et celui dit d'accès à l'emploi : on apprend un métier et on accumule des connaissances qui nous permettent d'avoir un pouvoir de vie et un pouvoir financier d'une part, et d'autre part un acquière un savoir culturel dans les matières dites "nobles" (aucun jugement de valeur ici c'est simplement le terme employé) comme la littérature par exemple. Evidemment il faudrait restructurer l'enseignement pour débloquer du temps pour cela et un accès gratuit à ces matières. Le problème est là : à moins d'écrire des bouquins et d'avoir une reconnaissance telle qu'elle engendre un revenu, ces matières noble dans notre société sont des matière "à soit" qui ne correspondent pas (dommage) à la demande principale sur le marché de l'emploi. Les étudiants issues de ces sections n'ont pas grand choix : soit devenir célèbres et se faire une réputation comme référent ou chercheurs, soit devenir eux-même profs. Notre monde ne peut pas s'empêcher de catégoriser les choses et dans le lot, les sections de l'enseignement : c'est un philosophe, c'est un opticien, c'est un écrivain, c'est un ingénieur, etc... Il faudrait pouvoir revenir à un système pas si ancien que ça ou on voyait des mathématiciens philosophes, des ingénieurs en informatique sociologues, des technicien logiciens et des ouvriers littéraires.
Au moins toi tu veux t'en sortir!!!! Trop se contente de rester comme ça et cherche pas à s'en sortir...
t'aurais dû faire comme moi : j'ai fait un semestre de philo, et je me suis dépêchée de dégager dans une autre filière. Remarque, c'est pas que j'ai plus de débouchés là où je suis maintenant... Vive les lycées professionnels !
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Heu, question bête, quel métier on peut faire après un Master 2 de philosophie ?
Et tu comptais faire quoi avec un Master 2 de philosophie ? C'est bien de suivre les études que l'on veut mais il ne faut pas oublier que le but final est quand même de trouver un travail à la sortie. Là je pense plutôt que tu as choisi une voie sans issue dés le départ.