Comme précisé à un autre endroit, si, ça veut aussi dire qu'ils ne peuvent pas forcément faire la queue comme tout le monde. "Handicap", c'est très global comme mot. Quand tu n'as plus de genou parce que tu as une arthrose sévère, mais pas suffisamment pour être en fauteuil, rester debout un peu trop longtemps peut vite devenir un calvaire. Si jamais t'as d'autres choses intelligentes à dire, je te suggère l'expression "il faut tourner plusieurs fois sa langue dans sa bouche avant de parler". Ca marche aussi pour les doigts, lorsque tu dois écrire. Ciao.

Octopus, si je puis me permettre, il y a quelque chose d'agressif dans ton commentaire qui "tue" complètement ton message, qui est loin d'être bête. Ce que dit CycloOp, maladroitement sans doute, c'est qu'il ne voit pas de scandale dans le fait qu'une personne handicapée doive attendre quelques minutes (secondes ?) que des toilettes se libèrent. Et je dois avouer que je suis plutôt d'accord avec lui, tout en comprenant ta réponse. Par contre, une question, parfaitement innocente et dénuée de toute ironie ou critique : est-ce qu'une personne qui n'est pas en fauteuil n'a pas la possibilité d'aller dans TOUTES les toilettes ? Et donc, est-ce que le problème ne devient pas une histoire de politesse élémentaire (laisser passer quelqu'un qui a visiblement des problèmes à rester debout) plus qu'un problème de toilettes handicapés ?

Le fait d'avoir du mal à rester debout, ça n'est pas forcément visible. Et même quand ça le devient (j'ai une amie dans ce cas précis, en fait) et que la personne se met à boiter et à se tenir aux murs, les gens la regardent bizarrement au lieu de lui céder la place, de lui proposer de l'aide (bien que certains handicapés réagissent mal à ce genre de propositions, mais ça reste une minorité mis en avant par certains films), ou que sais-je. Donc, dans l'absolu, oui, tu as raison, c'est un problème comportemental lié à la politesse, au respect, à l'éducation. Par contre, je trouve que tu te fais vraiment l'avocate du diable pour le cyclope...

Réservé, non, prioritaire, si. Faut se renseigner un peu quand même avant. Pour simple mémoire, même si aucun article de loi, aucun code au sens juridique du terme ne s'applique aux toilettes spécifiquement, l'étiquette et la moralité (j'irai jusqu'à dire, "le bon sens", tout simplement) fait que ce type d'installations sont prioritaires pour les personnes A QUI ELLES SONT DESTINEES A L'ORIGINE. En effet, un handicapé n'est pas forcément et seulement une personne en fauteuil roulant, mais peut englober toute personne pour qui la station debout est pénible par exemple... Et donc, qui devraient plutôt utiliser des toilettes avec siège plutôt qu'à la turc (exemple là aussi). Des personnes qui ont éventuellement du mal à rester debout à faire la queue si les autres wc sont pris. A bon entendeur ...

Dans ce cas Octopus ça relève simplement du bon sens et de la politesse... C'est comme dans le bus ou le métro, autres endroits publics, le principe est de laisser sa place assise aux personnes pour qui rester debout est pénible (personnes âgées, invalides, enceintes etc.) que ce soient des places prioritaires à leur égard ou non. Si y'a 5 handicapés pour 4 places prioritaires dans le bus, tu dis pas au 5e "Tant pis :)" en t'asseyant sur une place non prioritaire... Pour les toilettes, si jamais il y a une personne handicapée, en règle générale et si on est pas le dernier des cons (parce que bon, après y'en a...), on envisage toujours automatiquement qu'il a plus de difficulté de se retenir que nous, que l'attente lui est plus difficile etc. et on le laisses passer. Alors exigence légale ou morale, dans tous les cas ça revient au même.

Je me cite : "l'étiquette et la moralité (j'irai jusqu'à dire, "le bon sens", tout simplement)"... Je ne comprends pas pourquoi tu réponds alors même que tu ne fais que répéter ce que je viens de dire. Bien sûr que c'est du bon sens... mais 90% de la population ne l'a pas, ce bon sens (et je parle en connaissance de cause). C'est pourquoi vaut-mieux marteler un peu sur ce genre de sujets, histoire que ça rentre dans la tête des cons.