Par 1stein - 08/11/2012 23:16 - France - Melun

Aujourd'hui, mon psy me donne les résultats des tests : je suis surdoué avec 150 de QI. Bonne nouvelle. Il me reste juste à trouver le sommeil, un travail, une copine, des amis, des loisirs... VDM
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Empathie familiale

Par Anonyme - 20/07/2024 16:05 - France

Aujourd'hui, et après des années d'isolement, de dépression, d'anxiété et trois burn-out à 20 ans, j'ai entamé une thérapie sous la pression de la famille et le diagnostic est tombé : autisme. Maintenant, ils me disent : "M'enfin, moi aussi je comprends pas les blagues et je trouve que la musique est trop forte ! C'est dans ta tête, hein !" VDM
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Top commentaires

L'avantage avec quelqu'un d'intelligent c'est qu'il peut faire le con, le contraire est impossible. Tu sais ce qu'il te reste à faire =D

Commentaires

(j'ai pas lu la tartine qui précède par fainéantise) je dirais simplement que c'est beaucoup plus facile pour une personne surdouée de paraître conne, que l'inverse. Si ça peut te consoler.

Bon, je dois être la 15000000ème personne à venir également ici lire les commentaires, pour en savoir plus, voir les différentes réactions, situations vécues des uns et des autres & co. Ayant également cette "caractéristique" que je ne sais comment qualifier, je trouve étrange et curieux que l'on soit autant à se "manifester" plus ou moins anonymement ici, alors que ce sont des choses que l'on révèle assez rarement (je caricature un peu la situation bien entendu !). Comme cela a été dit, ce n'est pas la "caractéristique" en elle-même qui est dérangeante (qui n'a jamais rêvé d'être plus intelligent ?), mais tout ce qui en découle et tourne autour... Certaines personnes sont plus "touchées" que d'autres, plus ou moins intensément, chacun le vit différemment car chaque vie, entourage et éducation sont différentes, mais globalement, le point de départ semble assez similaire. Le décalage permanent dès le plus jeune âge avec les enfants (du même âge donc), et donc l'attirance vers les enfants/ados/adultes plus âgés qui eux ne sont pas intéressés pour partager des choses et discuter avec un "bébé", physiquement. Le décalage aussi entre la maturité affective/émotionnelle et intellectuelle ... Paraître en avance sur des réflexions et apprentissages divers, mais avoir encore besoin de gros calins, d'une sucette, ne pas savoir comment s'habiller ou avoir du mal à lacer ses chaussures, etc, c'est assez paradoxal. Le physique en pâtit souvent également, problèmes de réactivité pour attraper un ballon, qui finira a 50 reprises dans notre tronche, mauvaise perception du corps et ses réactions physiques. Le cerveau qui fonctionne à plein régime pour connaître 1001 façons de raisonner sur des choses totalement "ridicules" ("Tiens, et si je multipliais le nombre de lignes au plafond" façon "Malcolm in the middle" ou "le placement des arbres de la cour d'école suit il un schéma géométrique particulier ?" etc), ce qui peut donner cette impression d'être ailleurs, problèmes de concentration pour certains. Et aussi, le petit cadeau bonus supplémentaire qui est présent chez certains, l'hypersensibilité. Une autre chose qu'il faut apprendre à dompter afin de s'en "servir" comme il faut. Vous êtes une véritable éponge humaine et absorbez involontairement et sans aucun contrôle tout ce qui passe par vos 5 sens en le ressentant au centuple à l'intérieur. Sans oublier bien entendu le manque de confiance en soi, les problèmes de communication avec les autres enfants, qui vont, au choix, soit ignorer, soit frapper, soit se moquer, du fait que vous soyez bizarre, différent. Ils ne vous comprennent pas car vous ne les comprenez pas non plus. Dans un sens ou dans l'autre, c'est important de le préciser. Alors plus vous ferez d'efforts pour essayer de s'intégrer, plus ils s'éloigneront, car la réflexion d'un coté ou de l'autre est différente (et non qualitativement meilleure ou moins bonne, il serait prétentieux de dire ça). BLABLABLA PRECHI PRECHA, GROS PAVE Au final rien de sert de s'apitoyer publiquement IRL, car pour les "autres", la surdouance est une chance, il est positif d'être "plus intelligent", alors pourquoi s'en plaindre ? Vous n'en serez que moins bien compris (et perçu comme une personne prétentieuse, vantarde, alors que ce n'est pas le cas). Il suffit juste de ne jamais le dire à personne lorsque vous arrivez dans un nouvel environnement. Le révéler est toujours négatif. A 100%. Et ruine tout vos efforts d'intégration. La clé et solution pour s'intégrer aux "autres" est peut-être de mettre toutes les caractéristiques de la surdouance au fond de votre poche bien fermée, et d'aller essayer de voir du coté de "l'empathie" (merci l'hypersensibilité, pour le coup). En gros (c'est la méthode que j'utilise), si j'essaie de me mettre à leur place, de ressentir ce qu'ils ressentent, de voir leur manière de fonctionner, ce qu'ils attendent des autres et donc de moi, je pourrais m'adapter à eux et ainsi agir d'une manière maladroite certes, mais qui leur plaira un minimum et me permettra de me sociabiliser. Je pense être actuellement perçue par les gens comme une personne un peu bizarre et introvertie, mais avec qui il est possible de discuter de tout (bien que je ne m'exprime pas souvent), j'essaie de m'intéresser à leurs histoires personnelles et hobbies, et d'être d'humeur blagueuse car j'ai remarqué que cela plaît beaucoup. Après ... Il est certain que ce n'est pas ma vraie nature, mais tant pis. C'est un peu du "bricolage" comme méthode, mais peut-être que certains agissent de façon similaire ? Ou autrement ? Si certains ont envie de partager leurs façon de "le" vivre :)

Je suis d'accord avec toi :) La meilleure technique pour se faire des amis, c'est apprendre à comprendre l'autre, ou simplement de découvrir sa façon de voir les choses. C'est d'ailleurs le cas pour n'importe qui, HQI ou pas, car tout le monde est différent. D'ailleurs, pour avoir été en internat qui favorise les précoces avec un enseignement particulier, je peux vous dire que je n'ai vu aucune différence avec un collège normal ! J'étais rejetée et sans amis malgré tout, c'est bien la preuve que la cause de notre rejet n'est pas forcément notre QI. J'ai juste un contre argument à ce que tu dis. Il ne faut pas forcément cacher ce qu'on est. Maintenant que j'ai des amis, ils se rendent bien compte que certaines de mes remarques sont étranges, ou que je suis "tellement intelligente en cours". Ca leur arrive de me faire des remarques, mais c'est toujours par taquinerie et ce n'est jamais méchant. Puisque je les ait accepté comme ils sont, ils m'ont accepté comme je suis. Enjoy !

Tout est question de motivation. L'intelligence est un atout précieux et les "tares" qui l'accompagnent sont surmontables... ... Personnellement je suis un fainéant fini. Ca ne m'empêche pas de faire polytech (pour l'instant...) mais j'ai fréquemment l'impression d'être un ovni. L'avantage de faire des études (qui nourrissent l'esprit): j'ai arrêté de penser à tout un tas d'inepties du style "la géométrie particulière décrite par les arbres de la cour de récré"... J'en bouffe déjà bien assez ! Je me considère comme quelqu'un de trop sensible. Autant dire que ça ne se voit pas. Du tout. J'ai bien aimé ton post, je m'y suis pas mal retrouvé.

J'avais écrit un pavé, et paf, tout s'est éffacé, alors je vais faire plus court je crois, et avec moins de tact. Tout ce qui va suivre n'est que MON avis, bien sûr, ça va de soi. On aura beau discuter dans tous les sens, ça ne servira pas à grand chose, tant que cela vient de plaintes. La plaintes, ça va un moment, mais personne n'est responsable de votre surdouance. Vous êtes surdoués, c'est la réalité, et il faut faire avec. Etes vous au courant quand même que la vie n'est simple pour personne, que chacun a ses problèmes, que ça fait partie du "jeu" de la vie? J'ai passé collège des années ou j'étais première de la classe, insultée, humiliée par mes camarades, et sûrement qu'il y avait d'autres raisons que mes notes, certainement. J'ai passé un en et demi à l'age de 17 ans dans un hôpital psychiatrique, pour m'empêcher de faire comme la plupart des gens de ma famille, me suicider. J'ai beaucoup mûri là bas, et rencontré des personnes avec les mêmes traumatismes que moi, ou d'autres, complètement différents, parents alcoolique et violents, abandon, insceste, viol, skisophrénie, bipolarité, anorexie, boulimie.. et je peux vous dire qu'on fait avec, qu'on se bat, qu'on se reconstruit, et que la vie continue, plus enrichie, plus interessante qu'elle ne l'était. Parfois les réponses que l'on cherche sont plus simples que ce qu'on pense, parce qu'il n'y en a pas, parce qu'il n'y a pas de vérité, pas de réponses. Un humain, surdoué ou pas, reste un humain, jusqu'à preuve du contraire, vous n'êtes pas un autre animal que nous tous, gens au QI "normal". La complaisance est à la fois compréhensible et totalement inutile. La vie est pleines de porte. Si vous voulez être mieux donnez vous en les moyens, si vous n'y arrivez pas, frappez aux portes, aux bonnes. Ca prends le temps que ça prends, on essaye, on fait de son mieux, on crève de douleur mais on reste en vie. Désolée pour ce racontage de vie, mais ça vient appuyer mes arguments. La surdouance est une difficulté comme une autre, une différence comme une autre, ne croyez pas que la vie est forcément plus belle sans votre handicap. Sur ce, bonne nuit à ceux qui dorment la nuit!

Ben t'es pas seul... pour ma part je semble être normal aux yeux des gens qui m'entourent. Idem pour mes deux filles. La copine, les amis et loisirs ne sont pas problématiques. Le sommeil "s'apprivoise", mais pour le travail c'est plus compliqué car tu t'ennuieras vite, tu trouveras que les choses ne vont pas assez vite, sont faites sans logique, etc. C'est vraiment la seule partie sur laquelle tu as besoin de te focaliser. Le reste suivra... Courage !

Je te rassure, les 3/4 des gens pensent ça de leur boulot. ^^ (Car c'est la réalité)

Ça devient lourd les fake pas drôle sur le site ...

Inscrit-toi auprès de Mensa, prends rendez-vous, passe les tests en direct ( trop aléatoires et diversifiés chez les Psy, les résultats sont totalement différents chez l'un ou l'autre...) et une fois admis, tu auras, je pense, la possibilité de t'épanouir lors des réunions, de faire de nouvelles rencontres, et enfin de trouver des solutions à tes soucis....et même, parfois, on trouves du travail grâce au bouche à oreille... (La cooptation, ça a du bon...) Bon courage .•.

Ça n'apporte rien en soit, mais en revanche, ça permet de se tisser un lien de connaissances fort utiles, y compris dans d'autre "regroupement d'amis"... Et surtout de permettre d'avoir des conversations très intéressantes avec un niveau relativement élevé... Ceci dit, Mensa m'a surtout servit de tremplin...vers d'autres cieux .•.

Je suis surprise de lire tout cela sur le QI (pas concernant l'échelle ni le fait qu'on considère, à tort, qu'il s'agisse d'une preuve fondamentale d'intelligence) car les tests de QI ont toujours leur utilité dans l'établissement de certains diagnostiques ! Pour mon autisme de haut niveau et ma dyspraxie, par exemple, il était utile de démontrer des différences flagrantes entre mon QI verbal et mon QI performance. Je ne pense pas que ce soit un outil totalement dénué de sens. En tout cas, beaucoup de psy utilisent encore les tests de QI, notamment pour faire sauter des classes (autre que le CP ou la grande section de maternelle).

Je suis dans le même cas que toi donc je valide cette VDM, et si quelqu'un a des astuces pour ne pas se réveiller 5 fois par nuit, je suis preneuse!! Cela n'a RIEN d'avantageux d'être surdoué, vraiment. Moi je suis au bord de la dépression, je n'arrive pas à interagir normalement avec les autres, comme l'auteur je n'ai pas de copain, j'ai du mal à maintenir des amitiés, l'entrée dans la vie professionnelle m'effraie au plus haut point (veux pas me retrouver dans le bocal à poissons), je ne supporte pas les contraintes, je suis très sensible et donc lunatique, je ne me sens jamais bien nul part...Bref être surdoué c'est une grosse VDM, sauf que ça dure toute la vie, ce n'est pas qu'"Aujourd'hui"... Sinon, les personnes qui disent que les tests de QI chez Ies psys sont trop diversifiés, d'où vous sortez ça? Le seul test autorisé pour les adultes et la WAIS (3 ou 4), et pour les enfants je ne sais plus mais il n'y en a pas 36!

L'échelle, on la demande car le WAIS n'a pas toujours été "le test" mis en place (tout le monde n'a pas passé son test au même moment) et que certains ont passé des test de QI hors du cadre psychologique (et je ne parle pas des tests d'Internet, même si certains les passent). Pour les enfants, il n'y en a, en effet, pas 36. Les problèmes de sommeil touchent 1 adulte français sur 4, ce n'est pas uniquement lié à la douance. De même, la dépression est le trouble psychologique le plus répandu. Il y a effectivement des correlations, mais cela ne fait pas tout. Je pense qu'il ne faut pas voir les messages positifs/d'espoir comme une manière de sous-estimer le problème ou de le dénigrer, mais comme une manière de rappeler que la vie n'est réellement facile pour personne et qu'il faut parfois cesser de se victimiser ou de trop s'appitoyer pour apprendre à faire réellement sa vie. Je ne suis pas surdouée (mon père l'est, mais ne correspond pas aux 3/4 des messages ici), je suis autiste et dyspraxique, j'ai rencontré plusieurs personnes dépressives (parce que nous sommes tous amenés à rencontrer des gens ayant des problèmes) et je connais un schizophrène. J'ai passé mon enfance et mon adolescence seule et battue. C'est vrai, quand on est "bizarre", on a tendance à rencontrer surtout des gens "bizarres", mais plus je m'ouvre aux gens, plus je me rend compte qu'il y a de l'intelligence un peu partout et que personne n'est réellement dans "la masse" parce que la masse est formée d'individus hors normes. Je comprends que ce soit difficile d'être mis à l'écart juste parce qu'on a plus de difficultés que les autres à se fondre dans la masse, mais ce n'est pas une fatalité. Au fond, au lieu de se concentrer sur les aspects négatifs de notre vie, ne faudrait-il pas chercher ce qu'il y a de positif à notre différence et l'utiliser ? Cela peut prendre du temps, mais je ne pense pas que les gens soient condamnés d'avance dès qu'on met un chiffre sur leur cerveau ou qu'on leur donne un diagnostique.

Diagnostique ou pas ça ne change rien au problème, ça fait depuis quasiment toujours que je me sens en décalage, et je n'ai jamais trouvé comment utiliser ma différence comme une force, ce sont des paroles abstraites de psy ça...

On ne peut pas donner une solution toute faite pour tout le monde, c'est à chacun de se construire aussi !