Par Cro magnon. - 06/07/2009 09:36

Épicée
Aujourd'hui, matin câlin avec l'amoureux. Après avoir disparu entre mes cuisses, il revient et me chuchote à l'oreille : "Merci." Interloquée, je lui demande pourquoi. "Merci pour la science. Vu ta fourrure, il n'y a aucune hésitation possible : l'Homme descend effectivement du singe." VDM
Je valide, c'est une VDM 78 960
Tu l'as bien mérité 21 500

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Top commentaires

c'est vexant ! et franchement y'a des moyens moins cash pour lui faire comprendre qu'elle a une minette trop touffue !!!!

Commentaires

#151 "Alors pour le couplet moralo-débile, Valtiel tu repasseras." Mais quand tu veux, mon cher XD Un peu sur les nerfs, n'est-on point ? (et la prochaine fois, sois plus explicite si tu veux pas que ce genre de malentendus aient lieu^^) Mis à part ça, je t'ai fait la remarque parce que même quand je lis la suite de ton dernier message, on dirait que tu crains que l'homosexualité puisse se "répandre"...Je me trompe peut être. L'un des désavantages de ne pas se parler face à face: difficile de vraiment cerner ce que veut dire l'autre.

Comment veux tu ne pas être énervé de voir un tel raccourci, un tel mépris de la sémantique, une telle démonstration de psychologie dominical. Non, je déconne... c'est pas grave, j'ai volontairement choisi des termes et des expressions qui auraient pu être interprétés justement pour que quelqu'un verse dans l'amalgame. Mais ce n'est pas à moi de faire un quelconque effort sur le coup, n'ayant rien dit de mal. Patate, en ce qui concerne le fait que ce soit majoritaire, ou même sensiblement majoritaire - je ne sais pas de quoi je parle n'ayant pas de données scientifique à avancer; mais pendant ma courte vie j'ai vu bien plus souvent de stress chez la femme que chez mes camarades de sexe. Pareil pour l'application, le sens de l'esthétique, la méticulosité... mais j'ai aussi vu des contre-exemples parfaits. En tout cas, sans les citer, on peut admettre que certains traits de caractère sont plus courant chez un sexe que l'autre, quelqu'un me le contestera ? Je pense qu'il faut aussi admettre que ces traits de caractère sont conséquences du lourd héritage socio-culturel qui pèse sur la femme, la manière dont elle doit se comporter, ce qu'elle peut ou ne peut pas faire, ce qu'elle doit ou non.. Et si ce ne sont pas des différences de caractère naturelles, quelle est la nécessité de continuer à les inculquer ? Merci pour cette question qui nous fait avancer. Je dirais que l'héritage socio-culturel qui en est la cause est lui même surement dû au départ à des nécessités naturelles (je te renvoie à l'exemple du chasseur en espérant que l'aies lu). Bref, il s'est transmis de génération en génération, jusqu'à devenir une tradition. Une grand mère offre à sa petite fille le cadeau qu'elle a elle même reçu plus jeune, à savoir une poupée. Une grand mère ne se pose pas la question de savoir si elle va conditionner sa petite progéniture à des standards qui lui barreront ou lui feront, consciemment ou non, se barrer la route. Je pense qu'en fait je n'ai pas vraiment de raison valable, hormis cette force de la tradition. Celle qui nous fait malgré tout angoisser quand on apprend que son gamin est ****; parce qu'on sait qu'elle va lui rendre la vie dure, si ce n'est lui tomber dessus. Il faut que j'y pense mieux, j'ai trop donné je suis crevé :p

crazyweb 39

on est où là ? Fez Mireille Dumas ? on Fe calme ! F'est VDM ici et F'est fait pour qu'on R I G O L E ......tain de feveu fur la langue.....

#160 ......... Tu es quand même doué pour faire avaler des couleuvres, j'admire ça, même si ça ne sert pas vraiment la bonne cause. Pour traduire en termes simples, en gros tu t'avances très loin sur beaucoup de choses, sans précaution, puis finit par avouer que tu n'as aucune idée de ce que tu racontes et que ça se base sur tes observations personnelles. Or, c'est bien connu, personne n'a tendance a côtoyé une majorité de personnes issues des catégories sociales auxquelles il appartient. ^^ Nos observations personnelles sont toujours faussées, si tu veux réfléchir le mieux est encore de baser tes théories sur des faits, en consultants les études scientifiques. Pour moi tu pars carrément en trip, sous couvert d'une rhétorique bien ficelée (d'ailleurs inaccessible pour beaucoup je pense). Je ne vais donc pas m'amuser à tout démentir point par point ( de plus toutes tes idées ne sont pas à jeter), mais je te répondrai à tes suppositions hasardeuses sur le stress des femmes. -Oui les femmes sont stressées, mais essentiellement à cause du contexte (double-journée avec l'absence du partage des tâches que tu prônes). Elles sont deux fois plus nombreuses à consommer des anti-dépresseurs, mais je t'invite à lire mon post en entier. Voici une petite plaquette sur la différence homme-femme justement qui invite à la réflexion http://www.questionsante.be/outils/depression.pdf -Et pourtant, il y a deux fois plus de suicides chez les hommes (donc qui est le plus stressé en fin de compte ? tout dépend sur quel critère on se base ...). Selon l'Inserm, 650 décès environ ont lieu chaque année chez les 15-24 ans en France. Parmi ces jeunes, deux tiers sont des garçons. Les femmes font deux fois plus de tentatives de suicide que les hommes, mais les hommes se suicident deux fois plus que les femmes. Par ailleurs, un certain nombre de cas d'accidents de la route, d'accidents du travail, voire d'accidents domestiques, ou lors de comportements de prises de risques (consommation auto-destructrice d'alcool, de drogues, vitesse en voiture ...) peuvent être des suicides qui n'apparaîtront pas dans les statistiques. Or, ces suicides déguisées concernent énormément les hommes. Bref, qui est le plus stressé ? Difficile à dire ... Enfin, je ne suis pas remontée. Juste décontenancée d'être face à une personne qui s'exprime aussi bien pour dire des choses aussi parfois aussi illogiques et fausses.

#161 +1 #160 "Je dirais que l'héritage socio-culturel qui en est la cause est lui même surement dû au départ à des nécessités naturelles" je dirais que tu as bien intégré sans le savoir les restes des théories anciennes, d'Aristote au XVIIIe siècle: "utiliser les facteurs physiologiques, anatomiques et autres concepts pseudo-scientifiques pour institutionnaliser une hiérarchie de l’inégalité imposée par le pouvoir et non par la raison." Cela dit, VDM. :)

#166 Shaameli +1 !! Tiens moi, mes barbies c'était les jambes ^^.

DouArf J'avais justement souhaité ne pas réagir à l'exemple du chasseur qui ne me semble plus avoir sa place dans le contexte actuel où la quasi totalité des métiers sont physiquement accessibles aussi bien aux femmes qu'aux hommes. Il n'y a donc plus de nécessité biologique à un partage des taches de ce type (où l'homme ramène la nourriture, à supposer que ça soit plus qu'une vue de l'esprit sur le passé). Mais tu le sais puisque tu dis toi-même qu'aujourd'hui il ne s'agit que de traditions, l'héritage d'une époque révolue où ce système avait une cause 'naturelle' / était justifiée. Je comprend cet argument de la tradition, que l'on puisse se sentir perdu face à un monde qui change très vite et qu'on veuille se réfugier derrière des valeurs traditionnelles ou se raccrocher à des repères. 2 remarques me viennent à l'esprit toutefois : - D'une part, c'est plus facile de souhaiter qu'une inégalité ou une différence de traitement perdure quand on est du "bon côté de l'inégalité" - même si je pense que globalement, les hommes (ou certains hommes) ont autant intérêt à l'égalité ou à la reconnaissance que les stéréotypes hommes-femmes ne sont que des stéréoptypes. Tu peux comprendre néanmoins ce que la situation a d'injuste pour celles qui se voient imposer le plus de contraintes ou dont le rôle est le plus dur (même si je reconnais que le stéréotype féminin a aussi ses avantages et que les hommes ont de nombreuses contraintes) - D'autre part, même si l'évolution peut faire peur, celle ci va plutôt dans le bon sens, en ce qu'elle laisse chacun vivre selon son caractère, elle respecte le fait que chaque individu soit différent, au lieu de chercher à lui imposer / inculquer un comportement basé sur son genre. C'est en réalité une plus grande liberté, même si ça va en effrayer certains au début. Par ailleurs, l'argument de la tradition est un sentiment naturel mais il n'est pas vraiment un argument valable en soi "C'était comme ça par la passé donc faut pas changer". C'est le propre de la vie et de l'histoire que les choses et les rapports évoluent. Ca me fait un peu penser au théorème du singe (wiki si tu ne le connais pas)

Je réponds avec un peu de retard, mais bon..... :) #80 : " très bien pour toi si tu acceptes les diktats de ton copain et de la société, si tu t'en trouves heureuse, si tu n'en souffres pas, c'est cool. " & #81 : " Et les filles qui disent qu'elle se font épiler parce que le chéri a demandé je trouve ça affreux. S'il est pas content de ce rapport, qu'il aille voir ailleurs " Mon copain ne me dit pas ce que je dois faire ou non, il ne m'a rien exigé, il ne m'a pas dit d'enlever 3cm ici ou là, il a juste un jour laissé entendre, avec tout le tact qui le caractérise (eh oui, c'est tout le contraire du copain de l'auteur ^^), qu'il préfèrerait que je sois plus épilée à ce niveau ; après, c'est moi qui ai géré la chose comme je l'ai voulu. Quand on aime, on a envie de faire plaisir, non? surtout que c'était pas la mer à boire. Si je n'avais pas pris en compte son désir, ç'aurait signifié que je me fiche de son avis. En tout cas Diaoul, si un jour la fille que tu aimes te demande gentiment quelque chose, j'espère juste pour elle que tu ne l'enverras pas balader en lui disant que si elle est pas contente, elle peut aller se faire voir chez les grecs :D Bref, #83 avait tout compris =)

#167 (c'est Diaoul, qui a changé de PC, et qui était une fille depuis le début, comme je l'ai signalé plus haut :p) Vous interprétez de travers, et exagérez mes propos. A aucun moment je n'ai dit d'aller envoyer balader le partenaire. Simplement qu'exiger une épilation ou une coupe de cheveux, etc, ... était déplacé, et non justifiable. J'estime qu'à un certain moment, la personne est capable de savoir ce qui lui correspond le mieux. Et parler de "dégout" ou "de bestialité" pour exprimer ce qu'on ressent face à la personne que l'on aime n'est pas forcément le mieux adapté à l'expression de ces fameux sentiments. En aucun cas je ne suis une fanatique du pro-poil, j'ai fait mes choix, personnels. Ils n'ont pas forcément plus aux partenaires que j'ai rencontré, certains étant, eux, rebutés par mes choix, mais le temps a montré que de toutes façons, nous n'étions pas compatibles. Parce que ces choix font partie, ou sont l'expression de qui je suis. J'ai besoin d'une peau parfaitement lisse pour me sentir moi. Et si un homme me demande plus de poils, je le sens comme une agression. Parce que c'est vouloir changer la personne que je suis. Après, je suis capable de concessions. Les concessions comme porter plus souvent les vêtements qu'il préfère, ou faire plus de viande rouge, ou admettre que non, il ne s'habillera pas en costume cravate tous les jours :p Mon point était, en résumé, le suivant : faire un choix aussi important, sans avoir d'avis personnel sur la question, juste parce que c'est ce que veut le mâle, c'est triste. Aussi triste que de décider de ses opinions politiques parce que chéri est le plus fort pour ça, et qu'il pense que ce type est le mieux placé pour diriger.

merci pour ces précisions Myself01, si c'est une concession librement consentie et assumée, no problem, tout est cool. Douarf, euh... tu fais peur... La seule chose que je concéderai sur une caractéristique féminine est son changement d'humeur, du aux sautes hormonales qui sont permanentes chez elle de la puberté à la ménopause. mais je ne pars que de mon propre cas, je pense qu'il y a des femmes de caractère égal. Par contre le fait que tu veuilles faire perdurer les traditions parce que tu es perdu, "paumé" selon tes dires, c'est très dangereux, pour les personnes soumises encore au sexisme dans le taf, dans la discussion.. Si on t'avait ri au nez un nombre incalculable de fois à cause de ton sexe, si on t'avait dit, "t'es chiante, tu dois avoir tes règles" un bon nombre de fois, tu comprendrais peut être que pousser encore le cliché Barbie/voiture, c'est très dangereux. et si tu penses que la femme est plus stressé, Freud pensait aussi que l'hystérie était purement féminine, cela vient d'ailleurs de Utérus. En réalité, les corsets trop serrés et le carcan légal, sociétal de l'époque ne devaient pas aider à garder ses nerfs, effectivement, ou à ne pas s'évanouir. Nous ne sommes pas faibles, nous sommes fortes, nous perdons du sang, nous accouchons, nos muscles peuvent être développés autant que ceux des hommes. Tout nous est possible, même bander avec notre clito et éjaculer (femmes fontaines !). On peut évoquer des différences hommes/femmes, mais les institutionnaliser, c'est grave. Et pour ce qui est de l'activité/passivité "C'est le Roi, actif, qui dirige ? Ou sa maitresse, passive, qui lui suggère sa politique à demi-mot ? Qui est actif dans ce cas ? Qui est actif, le chasseur qui part pour ramener de quoi nourrir la famille, ou son épouse, qui décide de l'éducation qu'elle donne à ses enfants en son absence, qui participe à la vie de la communauté ? Qui a le plus de poids ? Celui qui a le mérite, celui dont on croit qu'il a le mérite, celui dont l'action est visible... ?" et bien oui, nous avons besoin nous aussi de reconnaissance sociale, de ne pas rester dans l'ombre, de ne pas être celle qui suggère, séduit, manigance, gratte sous le cou en espérant, en priant pour que ses idées soient acceptées. C'est horrible de vouloir nous enfermer dans le rôle de Shéhérazade qui lutte journellement pour sa survie. Nous avons donné, merci de nous donner en retour, prêtez nous votre joujou de pouvoir, on pourrait même le partager ...