Par Anonyme - 20/07/2015 08:33 - États-Unis - Morristown

Aujourd'hui, je suis plus diplômée que tout le personnel de commerciaux et d'ingénieurs de l'entreprise où je travaille. Je suis à l'accueil. VDM
Je valide, c'est une VDM 65 294
Tu l'as bien mérité 6 380

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Top commentaires

preuve une fois de plus que les diplômes n'ouvrent pas tant de portes que ça malheureusement...

Commentaires

Tu as quoi comme diplôme ? et surtout, dans quelle filière ?

Parfois le diplôme ne fait pas tout, l'experience compte pour certains patron exemple les personnes qui font des formations en alternance ont plus de chance de trouver rapidemment du travail que des personnes qui sorte de 5 années d'études qui n'ont que de la théorie.

Certes, mais alors pourquoi les stages dans les formations continues (qui sont généralement assez longs) ne constituent pas une expérience alors que l'on voit énormément de choses et qu'on travail comme les autres salariés? :/

Je ne sais pas mais peut être que pour eux il ya une difference entre " stage " et " travaillez en alternance "

Le diplôme ne fait pas la qualité de l'employé mes chers amis!

Aaaah le rêve Américain quel bonheur ! Bah oui aux États-Unis ça marche souvent comme ça, t'as beau être surdiplomé si t'as pas d'expérience tu commences en bas de l'échelle !

ANGE379 48

bA, si t'as bac+5 en psycho ou lettres modernes pour travailler dans une grande boite d'informatique ou high tech par exemple, c'est normal que tu sois en bas de l'échelle....

ANGE379 48

après même si t'as bac +8 en ingénierie financière et que ta boite n'est pas dans le domaine financier c'est normal maintenant si ton entreprise est dans le domaine de tes diplômes il y a un réel problème.

/* Alerte pavé /* (merci à la miss qui a eu la bonne idée de créer cette alerte, je vais beaucoup l'utiliser. ;-) ) Il y a des diplômées en Lettres modernes qui ont été recrutés chez l'Oréal dans le service marketing car ils ont pigés dans cette boite que leurs publics ne sont pas des commerciaux avec des idées de pub figées mais des femmes qui sont passionnées, fleur bleue tout en étant aimant être à la mode. Donc le côté t'es BAC+5 dans un domaine, tu dois bosser dans ce domaine, cela ne se trouve qu'en France. Après, pour le monde de l'informatique, il y a des développeurs autodidactes. Pas besoin d'un bac+5 sorti fraîchement de l'école d'ingénierie informatique pour programmer même si ça aide quand même. Certains qui n'ont pas encore le bac l'ont bien compris en font déjà leur business.

#103 Pas seulement en informatique, tu peux quasiment tout apprendre en autodidacte de nos jours. Le problème c'est qu'il y a énormément de mauvaises habitudes qu'on peut prendre lorsque l'on apprend seul/à l'aide de tutoriel sur internet/etc, et que ce que l'on trouve n'est pas forcément de bonne qualité. Ainsi, tu peux apprendre à faire quelque chose, mais tu ne le fais pas forcément bien. Quand tu fais des études supérieures, les profs à la fac sont souvent (voire même uniquement) des personnes qui ont un haut niveau d'expertise dans le domaine qu'ils enseignent (soit ce sont des enseignants-chercheurs, soit des personnes qui ont de l'expérience en entreprise). Profiter de leurs conseils et de leur expérience est plutôt bénéfique. De plus, tu as moins l'occasion de travailler à plusieurs quand tu apprends en autodidacte, alors qu'en faisant des études supérieures, il y a des projets groupes, qui permettre d'apprendre à gérer les cahiers des charges, deadlines, gestion de projet, marketing, différents outils, etc. Ensuite, il est vrai que certaines personnes se lancent dans leurs projets sans passer par des études supérieures. Certains réussissent plus ou moins, d'autres non, mais c'est aussi car ils ont la possibilité de le faire, car selon les objectifs de chacun, il n'est pas toujours possible (ou extrêmement difficile) d'acquérir les compétences nécessaires en autodidacte afin de pouvoir exercer un métier.

/*Alerte BIG pavé/* Cher Vaan, #123. Es-tu enseignant-chercheur en informatique? Parce que je retrouve le discours de certains de mes professeurs de langage web lorsque j'étais en Master. Nous sommes les plus forts, les meilleurs, merci de nous servir mais laissez nous bosser parce qu'on fait du sérieux, nous. Alors, pour la petite idiote que je suis et qui n'a pas fait ingénierie informatique mais ingénierie documentaire (oui, il y a des fous sur terre), je n'ai pas su aller plus loin que javascript. Je reconnais mes limites. J'essayais après le Master mais non, je n'y arrive vraiment pas. Bon, je sais faire descendre un bloc dans une div de point de départ x=0, y=0 et point d'arrivée x = 0, y=100 (par exemple) :-/ C'est déjà un début non ? Ok, j'avoue je ne serais pas riche avec ça et aujourd'hui, beaucoup de gosses peuvent le faire maintenant avec des applis spécifiques. Ce ne sont pas que des enseignants chercheurs qui ont développer ce genre d'applis en premier, ce sont les professeurs de technologie et d'autres professeurs fada du numérique et qui pensent que la programmation doit être appris dès le plus jeune âge. Perso, je laisse cela aux pros ou tout au moins à ce qui peuvent me prouver qu'ils sont capables de faire grâce à l'expérience. C'est vrai que coopérer avec un développeur web pour avoir un site web un peu plus sécurisé, ça aide mais certains développeurs peuvent être amis avec des autodidactes bibliothécaires car ils aiment leurs projets. ;-) Les bibliothécaires n'habitent pas dans leurs bibliothèques, ne passent pas leurs temps à hurler "SILENCE, TÉLÉPHONE" ou à ranger des livres. ;-) Pour ta méthodologie de projet web, je souhaiterais juste ajouter deux points importants à mon avis que les développeurs web ne font pas ou oublient ou pensent que c'est inutile : évaluer les besoins des usagers, connaître leurs usages potentiels du site web pour créer des maquettes fonctionnelles et leurs avis des internautes pour faire évoluer le projet. Tu avais oublié aussi l' "accessibilité", j'y tiens et cela se prévoie dès le cahier des charges. Ok! Pas de bras, pas de chocolat mais les personnes porteuses d'un handicap moteurs (comme les autres porteurs de handicap et tout le monde d'ailleurs) peuvent avoir accès au numérique... Si si je l'assure ;-) Je voulais dire le principe de l'autodidacte est celui de l'interdisciplinarité. Quand on apprend des compétences transversales (la recherche documentaire ;-) ), on peut les réutiliser pour faire autre chose. Dans le cadre de sa profession, être autodidacte est, pour moi, le fait d'apprendre toujours par le biais de la documentation professionnelle. C'est une forme de formation continue par le biais de la veille informative (sur papier ou "on line"). Pardon si j'ai commis des fautes d'orthographe ou de syntaxe.

#134 Non, je ne suis pas enseignant-chercheur, je suis encore étudiant. Et mon message n'était pas pour dire que ceux qui font des études supérieures sont les meilleurs, mais qu'il y a des avantages à y aller, par rapport à l'autodidacte (j'ai moi même commencé par de l'autodidacte avant d'aller dans l'enseignement supérieur). De plus, je parlais d'un point de vue de l'informatique en général, que l'on peut étendre à la plupart des domaines (bien qu'il est vrai que selon le domaine, les avantages de l'autodidacte vs études supérieures peuvent changer). En effet, les applis dont tu parles ne sont pas faites par des enseignants-chercheurs, après tout ce n'est pas leur travail. J'avais mentionné les enseignants-chercheurs et autres professionnels donnant des cours dans l'enseignement supérieur seulement pour dire que c'est un avantage de pouvoir côtoyer un spécialiste lorsque l'on veut apprendre quelque chose, car en autodidacte, il est plus difficile d'en avoir l'occasion. Les enseignants-chercheurs ne sont en effet pas des personnes qui peuvent tout faire, mais s'ils sont arrivé là où ils en sont, c'est qu'au moins dans leur domaine ils se débrouillent et peuvent offrir des conseils. Ah, je pensais que les bibliothécaires passaient leur temps à boire du café et traîner sur fb :p Plus sérieusement, je ne vois pas ce que cela vient faire là, puisque ce n'est pas le sujet. Je ne vois pas où j'ai parlé de méthodologie, et encore moins de projet web (pour dire vrai, personnellement, je n'apprécie pas de faire du dev web). J'ai simplement dit que l'enseignement supérieur proposait des projet qui permettaient d'acquérir/développer des compétences qui ne seraient pas forcément obtenues par de l'autodidacte seul. Ces compétences incluent ce dont tu parles (besoins du client, expérience utilisateur), dans le "etc". Le principe de l'autodidacte n'est pas l'interdisciplinarité, mais plutôt de se concentrer sur un domaine précis, alors que des études obligeraient à aborder de nombreux autres domaines qui ne nous intéressent pas forcément. Évidemment, le domaine précis touche d'autres sujets, mais ce n'est pas le but premier. De plus, les études supérieures stimulent l'interdisciplinarité de part les différents projets donnés (certains touchant même à des sujets qui ne sont pas enseignés dans le cursus suivit et obligent à effectuer des recherches par soi-même). Que cela soit par autodidacte ou non, rien n'empêche d'utiliser les compétences acquise pour faire autre chose. Oui, l'autodidacte est essentiel pour de nombreux métiers. Cela inclut les enseignants-chercheurs, puisque après tout, ils font de la recherche, il n'y a personne pour leur apprendre, et ils doivent chercher, trier, synthétiser, etc. les informations eux-même. Cependant, tu te places ici dans le cadre où la personne est déjà un professionnel, ou au moins a une certaine expérience, et a acquis différentes compétences. Or, le sujet était de savoir lequel, entre un apprentissage entièrement en autodidacte et suivre des études supérieures, est le plus apte à former des professionnels compétents. Si nous prenons quelqu'un qui vient de finir le lycée et qui veut apprendre un domaine en autodidacte plutôt qu'en allant faire des études supérieures, il est fort probable que cette personne ne soit pas capable d'effectuer des veilles de la bonne façon, et donc qu'il apprenne des choses qui, dans le monde professionnel, ne sont pas acceptées/correctes. De plus, ici encore, les études supérieures permettent d'acquérir la capacité à effectuer des veilles correctes (en tant qu'étudiant, j'ai eu l'occasion d'en faire plusieurs). Pas de problème pour les fautes, tout le monde en fait.

"Il y a des diplômées en Lettres modernes qui ont été recrutés chez l'Oréal dans le service marketing car ils ont pigés dans cette boite que leurs publics ne sont pas des commerciaux avec des idées de pub figées mais des femmes qui sont passionnées, fleur bleue tout en étant aimant être à la mode. Donc le côté t'es BAC+5 dans un domaine, tu dois bosser dans ce domaine, cela ne se trouve qu'en France." C'est pas logique ce que que tu as écrit puisque le siège social de L'Oréal se trouve justement en France.

Merci DaftPound de continuer ce débat et bienvenue parmi nous. Je suis en train de me demander si je n'allais pas demandé un badge aux modérateurs, il pourrait avoir le nom interminable de "protagoniste du débat le plus cordial et aux commentaires les plus longs sur vdm" pour moi et Vaan. Si tu veux espérer le recevoir, il faut que vous écriviez pour chaque message, un texte pouvant tenir largement sur une page A4 minimum ;-) Faites donc un petit effort s'il vous plait! Appliquez-vous! :-p :-) Alors, DaftPound mais je souhaitais relever le fait que c'était extrêmement rare ce qu'a fait l'Oréal. La règle en général, tu fais les métiers pour lesquels tu as été formé en France. Quand tu sors fraîchement de l'Université ou ta haute école, tu trouves soit un poste à ton niveau et dans ton domaine (ou un poste d'assistant et tu gravis après l'échelon restant avec l'expérience (par piston, suite à ton stage, etc.) soit tu galères réellement et tu finis par faire un job alimentaire et tu t'aperçois que tu es plus diplômée que le responsable (quand il ne te l'annonce pas fièrement lors d'un entretien). Apparemment, c'est ce que fait l'entreprise dans laquelle travail l'auteur de VDM et le passage d'échelon en échelon. Ils s'appuient sur l’expérience, la longévité, les motivations de chacun avant de s'appuyer sur le diplôme. Fort heureusement et ça veut dire qu'elle peut évoluer dans sa carrière. Gravir les étapes une à une. Cela se trouve beaucoup dans les TPE/PME françaises dès lorsqu'il ne faut pas de diplômes requis pour créer et être responsables de l'entreprise. Ainsi, je réponds aussi Vaan qui est centré sur le domaine de l'informatique. En réalité, je pensais à quelques chefs d'entreprises : les boulangers avec leur CAP qui ont ouvert directement leur boutique et qui ont du acquérir des compétences marketing, commerciales sur le tare, à quelques animateurs TV, aux responsables d'agence immobilière qui à force des choses ont gravi l'échelon pour se faire une place au soleil et être reconnus pour leurs savoirs-faire. Ils n'y sont pas arrivés seuls, ils ont les bons soutiens, etc. Ensuite, quel est le rapport avec le métier de bibliothécaire? Euh... ben je me suis vantée. Le fait d'apprendre à naviguer entre les livres et le numérique est un plus. Certains pros du livre pensent naïvement que c'est qu'une question de génération et s'en sortiront que ceux qui maîtrisent les fondements du numérique alors que je pense c'est le plus fait de savoir passer du livre au numérique sans difficultés. Je reviens au monde de la documentation professionnelle (en ligne, papier), en général quand tu maîtrise celle de ton domaine, que tu sois formé ou non, tu peux faire de grandes choses. Mais dans l'autodidacte rien ne dit que tu as reçu le conseil d'autres pros sans que cela soit une formation avec un titre, une certification au final. Pour ma petite pomme, il faut savoir que sur VDM, je fais une sorte de crise de vanité, de vantardise sur-exagérée et je parle de moi comme une pète plus haut que son cul. Je fais beaucoup d'ironie, ce n'est pas mon naturel. Je ne suis pas trop comme ça dans la vie normale (même sur Facebook, je n'en fais pas autant. ;-) Ah oui, Facebook .... la bibliothèque dans laquelle je bosse possède des PC des années 2000 et j'attends un petit miracle et le café, ben, tu es tombé sur la seule qui n'aime pas cela et par conséquent, je n'ai pas d'autres solutions qu'écouter que ces gens qui viennent me déranger tout le temps parce qu'ils ne pigent que dal à la classification et qui n'ont rien d'autre à faire que vouloir nous faire tourner en bourrique parce qu'ils ne sont pas foutus de ranger un livre au bon endroit. ;-) Je plaisante! Euh...En tout cas, je ne suis pas la bibliothécaire présentée ci-dessus mais certaines correspondent à ce profil et c'est tout le drame. J'aime mon métier qui est avant tout une passion.

J'espère pour toi que ça va vite changer :/

C'est ça d'être une femme dans une boîte machiste... je valide.

LOOOL :D Allez, dis moi que tu plaisantes ! :)

Je connais bien un homme qui détient un doctorat et qui est pion dans un lycée..

Ouais, sauf qu'un doctorat ne sert pas à grand chose, mise à part dans la recherche. Recherche qui n'est pas spécialement créatrice d'emploi. Moi qui suis dans l'informatique, avoir un mec sur diplômé, notamment doctorat, n'est pas spécialement intéressant pour une entreprise, qui a besoin de techniciens.

Ca dépend, "informatique", c'est vaste, il y a des domaines très pointus.

Bien sûr, c'est pour ça que j'évoquais la recherche. Mis à part la recherche, et sauf oubli de ma part, je ne vois pas l'intérêt d'avoir un doctorat pour postuler sur des postes bac+2/+5...