Et bah tu vois moi demain grèves ou pas grèves j'ai bac de sport à 8h30. Alors je préférerait franchement être à ta place ^^'

peut-être que sa mère ne sera pas chez elle, c'est juste qu'elle risque d'être chez elle vu qu'elle ne fera pas cours. donc arrêtez de dire la mère est une profiteuse ou autre. sinon VDM pour l'auteur de cette vdm car en effet si jamais elle reste tu ne seras pas seul mais bon reste dans ta chambre, ou sors et tu ne sera pas la journée avec ta mère ^^

#23 merci pour ta remarque constructive, c'est plus intéressant que d'argumenter son propos en notant le fait que quelqu'un dit des "âneries" (cf un post un peu plus haut. Cela dit en passant cet argument ne relève pas le niveau intellectuel). Effectivement dans le supérieur on se doit d'apprendre à se démerder. Mais sache que les gens qui me font cours sont des ingénieurs en activité : en plus de leur boulot d'ingénieur très stressant (on peut aller en taule si une pièce qu'on a dessiné sur la voiture casse et fait des dégats), où on peut oublier les "35h", où on se doit d'être efficace, eux aussi ont des cours à concevoir, mettre en forme, préparer et dispenser. Vinoco, si tu sais pas quoi faire de tes journées c'est grave. On a toujours quelque chose à faire. Et ne me parle pas de manque de force ou d'envie, je répugne cela. Ceux envers qui j'ai le plus de respect sont bosseurs et déterminés. Quand on veut quelque chose et qu'on est déterminé, même si on n'a pas de fumier ni de camion à mettre en travers de la route, on trouve toujours de quoi combattre. Si j'étais prof des écoles je ferais peut-être grève comme toi. Mais si je suis convaincu de la légitimité de mon combat je serais prêt à manifester 24h/24 s'il le faut.

# 26 - Tu oublies qu'en tant que prof, si tu faisais grève 24/24, tu pénaliserais des enfants et leur scolarité. ce n'est pas aussi simple, l'"égoïsme" n'est pas de mise. =)

Tu te réjouie d'une grève, mais une grève ce n'est pas quelque chose d'amusant de reposant ou encore de drôle. TLBM juste pour le "génial".

#12 est un gros troll ou il est sérieux ? #13> Nous en prépa (c'était une école publique), quand les profs faisaient grève, ils venaient quand même en cours pour éviter de nous pénaliser dans nos études. Et ils étaient notés officiellement absents (donc pas payé).

#26 Maxauto > C'est juste que la discussion sur les enseignants a déjà eu lieu dans une autre VDM, je n'ai pas spécialement envie de me répéter. Si vraiment tu tiens à ce que je réponde de manière plus construite, les MP sont là pour ça, tu n'as qu'à demander. Mes journées sont bien assez remplies comme ça (quand je ne suis pas en classe, je bosse quand même, je te signale, et ce sera le cas demain après-midi), et comme le dit fort justement Shyze, faire la grève ennuie beaucoup les parents ET pénalise les enfants. Notre énervement est parfaitement légitime ; cependant, c'est dur de se faire entendre quand les médias racontent n'importe quoi, que ton propre ministre te méprise, que le gouvernement entier semble vouloir la perte de ton métier et que l'obligation de réserve t'empêche de t'exprimer comme tu le souhaiterais (un prof va se sans doute se prendre une sanction pour avoir critiqué les réformes sur son blog). On trouve toujours de quoi combattre ? Hmm, laisse-moi réfléchir... Pénaliser la scolarité des enfants en leur faisant rater des jours de classe ? Mettre les parents dans la mouise en fermant longtemps l'école ? Prendre un blâme en critiquant au mauvais moment notre gouvernement ? Les profs n'ont aucun pouvoir, aucune force de pression. L'enseignant supérieur est différent du primaire (et du secondaire, dans une moindre mesure), de par le nombre d'heures d'enseignement (moins élevé), le type de cet enseignement (magistral), le public (des adultes volontaires), le statut du prof (spécialisé : dans ton cas, il semble parler de son métier), le statut des cours (sont-ils obligatoires ?), les moyens mis à disposition (plus importants), le matériel nécessaire, etc.

#12 : Ce n'est pas seulement question de bordel ou de bruit. Y'a des personnes timides qui ne participent pas ou n'arrivent pas à poser des questions aux profs quand la classe est trop nombreuse et donc elles peuvent ne pas comprendre le cours. Déjà que y'en a qui n'osent pas trop parler quand la classe est à 30-35 élèves, alors qu'est-ce que ce sera quand ils seront à 45 >.>

ah voilà, c'est plus constructif Vinoco :) Bon effectivement tu voudrais ne pas faire grève mais tu te sens obligé pour pouvoir te faire entendre. Bon à savoir : il est reconnu qu'en France on fait grève avant de négocier, quand dans d'autres pays on négocie d'abord. Puis si ensuite les négociations n'aboutissent pas et que les 'mécontents' le restent, alors ils font grève. Donc, le problème en France est-il que les syndicats sont idiots et ne veulent pas négocier au préalable, ou est-ce que les pouvoirs privés ou publics ne donnent pas accès à la négociation ? Ou le problème est-il encore d'une autre nature ? Commencez à vous poser les bonnes questions puis à chercher des solutions sur le fond du problème, sinon bah, tant pis il y aura encore et encore des grèves dans ce pays et ce à tout jamais, et chaque année on s'étonnera qu'on se fait étouffer par les grèves des transports, que les parents sont interloqués et mécontents parce que leurs enfants n'ont pas cours, etc, etc. J'ai l'impression que rien ne change, et qu'on aura "de toute façon" des grèves chaque année. si on change le fond en bien, on changera la forme en bien aussi. Mais le fond de la "personnalité" d'un peuple est quasiment impossible à changer, sauf peut-être à très très long terme, sauf peut-être aussi en cas de grand chamboulement (guerre mondiale, crise énorme, etc., et quand je dis énorme je considère que celle qui nous tombe sur la gueule en ce moment est toute petite)

Pour faire cours.. pardon, "court" (l'habitude :D), les profs ont appris à la télé, en même temps que tous les autres Français, quelles allaient les réformes sur leur métier, vers juin. Nous avons été "consultés" pour les nouveaux programmes, mais c'était inutile car tout était déjà lancé. Les modifications de la semaine de travail, des emplois du temps, des matières, la suppression des réseaux d'aide, etc., tout ça s'est fait sans réflexion, sans notre consultation, et extrêmement vite. C'est le flou le plus total, actuellement. Même les syndicats ne peuvent rien faire contre tout ce qui se passe. À part appeler à la grève. Juste pour information : au primaire, il va y avoir suppression de 5500 postes, mais une augmentation de 20 000 élèves, d'après les chiffres des syndicats. Ils sont tombés sur la tête, là-haut, sachant que les classes sont en général déjà bien remplies (et qu'il n'y a aucune hésitation à fermer une classe quand une école passe sous le seuil de fermeture, même pour UN élève, et même si les autres classes seront alors des doubles ou triples niveaux avec 25-30 enfants). Le souci de l'éducation, c'est son inertie : on ne peut pas modifier les choses en cours d'année, donc on doit se faire entendre pendant celle-ci pour que des promesses soient faites pour les années suivantes. Mais nous avons affaire à des gens qui font la sourde oreille et gardent leurs œillères afin de ne voir que les chiffres inscrits sur leurs petits papiers budgétaires...