Par vivelesfemmes - 08/03/2014 11:44 - France - Lormont

Aujourd'hui, c'est la Journée de la femme. Pour me faire plaisir, mon mari a nettoyé la maison, a fait la vaisselle et s'est occupé de ma voiture. Mais seulement pour aujourd'hui parce que "c'est chiant d'être toi". VDM
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Top commentaires

Je trouve que la journée de la femme n'est pas égalitaire parce que ça sous entend que c'est un jour comme ça dans l'année qu'on donne aux femmes, et donc que le reste de l'année est pour l'homme... Pour y remédier, je pense qu'une journée de l'homme ne serait pas une mauvaise idée...

Commentaires

désolé mais il n avait aucune obligation de le faire !!!!!

Donc toi tu trouves pas ça normal qu'il fasse sa part de ménage ? Eh bien...

moi je suis d accord pour avoir une 2ème journée des femmes...

Et les femmes ont une "obligation" de se taper les tâches ménagères ? C'est quoi ce raisonnement de m**de ?

non ce que je veux dire c qu il ne fo pas attendre la journée de la femme

Bien essayé mais on n'y crois pas :D

Rhoooo encore un commentaire modéré qui me rend curieuse de savoir ce que #86 a dit. Screugneugneu. *va bouder dans son coin*

En fait même en l'ayant lu je sais toujours pas ce qu'il voulait dire.

Preju 27

S il faut attendre le 8 mars pour espérer avoir un coup de main à la maison, c est bien dommage.

heureusement il y a des jour ou les femmes veulent du repos . et il faudrait un 2ème jour femme .

Idéalement il en faudrait zéro et que tout l'monde se partage les tâches tout au long de l'année. ;-)

heureusement que c'est qu'une fois par an ·.·

Il faut toujours des expériences comme sa pour aider les matchos a réaliser a quel point la femme a un rôle important dans leurs vie

C'est la journée des DROITS de la femme, pas "de la femme". Triste de voir qu'encore aujourd'hui plein de femmes sont les bonniches de la maison.

1 Jour par an faudrait que les hommes est aussi leur journée =P

Il y en a une, le 19 novembre. Mais personellement, j'ai toujours trouvé ce concept -journée de l'homme comme journée de la femme- profondément stupide.

pourquoi avoir une journée de l'homme? la journée de la femme sert a montrer qu'il y a encore plein d'inégalités dans notre société, le jour ou les femmes auront les mêmes droits que les hommes, cette journée sera inutile

piledriver 20

Tu crois peut être que les hommes ne souffrent d'aucune inégalité vis à vis des femmes ? Tu veux la liste peut être ?

Oui parce que là je vois pas... Gagner une place dans une file ou faire sauter un PV pour ses beaux yeux ? Clichés hollywoodiens... Surtout que les nanas jolies doivent composer avec les gros lourds en permanence qui les prennent pour des bouts de viande...

Je pense que Piledriver fait référence au fait que beaucoup d'hommes n'ont pas les mêmes droits quand il s'agit de garde d'enfants après un divorce, ou encore quand ils sont les victimes d'agressions sexuelles. Oui, il y a beaucoup d'inégalités dont les femmes sont les victimes, mais cela existe aussi pour les hommes.

Voici ce que dit la charte : "Ne faites pas de hors sujet. Le hors sujet peut être un commentaire de position ("preums", etc.), un commentaire sur une photo de profil ou un commentaire pour attaquer un autre membre sur son orthographe." Après, nous ne pouvons pas avoir les yeux partout, avec plus de 1500 commentaires par jour ajouté sur VDM, ce n'est pas facile :)

Justement, battons nous pour toutes les égalités! Et ça commence d'abord chez soi!

je suis d'accord, mais il faut avouer que les inégalités faites aux hommes sont moindres a l'échelle mondiale (vu que la journée de la femme est internationale) mais je suis totalement d'accord avec ça, et c'est la définition même du feminisme que de vouloir l'égalité des droits homme-femme

piledriver 20

Ok Freditane, voici une liste malheureusement non exhaustive. Elle figurait encore il y a quelques années sur la page wikipédia de la misandrie, mais curieusement...elle a été supprimée, et n'est jamais réapparue. Chacun est libre d'en tirer les conclusions qui s'imposent. Il se trouve que j'ai eu l'intelligence à l'époque de la copier sur un fichier texte, et je ne manque jamais de la diffuser, histoire qu'elle reste dans les mémoires (et vu que les médias nous oublient, comme d'hab). dans le domaine des naissances, l'absence de tout pouvoir de décision donné aux pères (paternité imposée) et le pouvoir total donné aux mères : choix de garder ou non l'enfant, choix de pratiquer ou non l'interruption volontaire de grossesse (IVG), choix d'accoucher ou non sous X ; l'impossibilité légale pour les hommes en France, en cas de doute sur une paternité qui leur est attribuée, de procéder à une recherche de paternité ; la possibilité en étant réservé aux mères durant la minorité de l'enfant, étant donné que ce droit est normallement réservé à l'enfant exclusivement, ou le parent, à l'égard duquel la filiation est établie (donc d'office la mère) ; [1] la préférence donnée par les juridictions de nombreux pays aux mères pour la résidence des enfants, en cas de divorce ou de séparation, comme au Québec où la proportion en leur faveur était de 63 % en 2000 (Bulletin de la statistique du Québec, octobre 2002, volume 7, n°1), en Suisse où cette proportion est de 66,5 % (jusqu'à 90,7 % en 1998 avant la loi de possibilité de garde partagée (la garde au père a continué à baisser régulièrement de 12,3 % en 1984 à 6,5 % en 2002[2], 85 % en Belgique[3], 86 % en France[4]. la surestimation des violences faites aux femmes par des hommes et la négation ou la sous-estimation des violences faites aux hommes par des femmes. C'est la thèse de Marcela Iacub et Hervé Le Bras, analysant l'enquête ENVEFF (Enquête nationale sur les violences envers les femmes en France, 2000) : cette enquête, financée par les contribuables des deux sexes, ne fait aucune place aux victimes masculines ; inversement, elle gonfle artificiellement la proportion de victimes féminines en ajoutant aux données objectives concernant les violences physiques les données forcément subjectives qui concernent les violences psychiques ; la discrimination faite aux victimes masculines de violence conjugale quant aux services d'aide : en France le numéro d'appel 3919 est présenté par le ministère de la Parité comme s'adressant exclusivement aux victimes féminines, et toutes les personnes répondantes sont des femmes ; la conséquence en est que les victimes masculines ne font pratiquement pas appel à ce service. la définition légale du viol comme pénétration, ce qui en exclut de nombreuses formes de viol féminin, en particulier sur les enfants[5]. Le problème est encore plus accentué en Suisse où la loi définit encore le viol comme un acte commis par un homme sur une victime féminine (article 190 du Code pénal). la présentation négative des hommes faite par les médias (violents, violeurs, parasites, etc.). Les Canadiens Paul Nathanson et Katherine K.Young, dans Spreading Misandry (2002) et Legalizing misandry (2006) ont plus particulièrement mis en évidence ce phénomène dans les feuilletons télévisés ; Virginie Madeira, qui a faussement accusé son père d'inceste à l'âge de quatorze ans, raconte dans "J'ai menti" comment elle y a été amenée par le visionnage d'un feuilleton télévisé américain dont l'héroïne, une jeune fille s'étant livrée à ce genre de dénonciation, devenait l'objet de toutes les attentions. la mise en place d'organismes voués à soutenir la condition féminine dans le cadre des institutions nationales (ministères, secrétariats d'État) ou internationales (commissions spécifiques à l'ONU, au Conseil de l'Europe) et de certaines ONG (Amnesty International), alors que rien d'équivalent n'existe en faveur de la condition masculine, et que les associations masculines sont rarement subventionnées ; dans le domaine scolaire, l'absence de recherches et d'actions concernant la sous-performance scolaire des garçons, qui contraste avec la poursuite de recherches et d'actions en faveur de l'amélioration de la performance des filles. Ainsi, en France, dans le cadre du Prix de la vocation scientifique et technique, le ministère de l'Éducation nationale attribue chaque année plusieurs centaines de bourses à des élèves filles des classes terminales souhaitant s'orienter vers une branche professionnelle où elles sont peu présentes. Mais aucune initiative symétrique ne vient encourager les élèves garçons à choisir les filières menant à des branches où la proportion d'hommes diminue régulièrement (enseignement, santé, justice) ; le rejet de la plupart des caractéristiques habituelles de la masculinité, la critique systématique de toute tentative de valorisation par les hommes de leurs spécificités, et parallèlement la valorisation sans retenue des caractéristiques spécifiques de la féminité. Les discriminations en faveur des femmes tolérées (entrée gratuite en discothèque, ou autres promotions réservées aux femmes, assurance auto moins chère, inscription à certains sites gratuitement, offres d'emploi s'adressant exclusivement à un public féminin pour des métiers comme serveuse ou hôtesse d'accueil...) alors que de telles discriminations en faveur des hommes sont passibles des juridictions pénales. Voilà. Perso je rajoute la discrimination lors de l'adoption monoparentale, un homme célibataire a encore moins de chance qu'une femme celibataire d'adopter un enfant. Et on m'a parlé aussi des assurances auto, comme quoi les hommes paieraient plus cher que les femmes, rapport à la mise en cause des accidents. Donc ouais, il y a du boulot , mais nous sommes les éternels oubliés. Suffit de voir la sous médiatisation (pour ne pas dire l'absence) de l'équivalence de cette journée des droits de la femme pour l'homme (qui existe effectivement, mais personne n'en entend parlé).

#174 Je suis d'accord avec toi: le sexisme existe dans les deux sens. Ce n'est pas parce qu'on a pas la même chose entre les cuisses qu'on doit nous attribuer des comportements, des traits de caractères, des désirs, etc. "types" et que l'on doit avantager l'un au dépend de l'autre ;) Félicitations, piledriver, tu es un féministe (en devenir?) ! ;)

Quand tu regardes les chiffres, et que les femmes effectuent encore 80% des taches ménagères, ça l'est plus tant que ça.