#31 Moi j'ai jamais eu de devoirs en musique ou en dessin, après, je sais pas les autres :P

SofiaM, si j'ai bien compris c'est pas un travail écrit qu'elle a demandé, juste apprendre une leçon. De plus, je vois pas ce qu'il y a de dramatique à donner un peu de devoirs, je suis comme Shyze, j'ai toujours eu des devoirs et ça m'a pas traumatisé. et on peut pas dire qu'on les écrase de boulot à cet âge, ça reste quand même très gentillet (et heureusement d'ailleurs je suis pas pour faire trimer les gosses dès l'école primaire^^)

Excellente la petite :):)

Shyze > Je confirme, les devoirs écrits sont interdits. L'ancienneté du texte ne change rien à l'affaire ^^. Et j'ai fait un remplacement dans une école où il ne fallait pas en donner : ça existe donc. Mais ce ne sont pas les profs qui n'en font qu'à leur tête en en donnant, ce sont les parents qui sont demandeurs, et les enfants aussi dans certains cas.

L'application de la circulaire n'est pas satisfaisante, plusieurs textes doivent rappeler l'interdiction : en 1962, 1964, 1971, 1986, 1990. La circulaire du 17 décembre 1964 ajoute même une précision et porte l'interdiction aux "écrits à exécuter hors de la classe", puisque certains enseignants interprètent les textes en déclarant ne pas donner des devoirs mais des exercices écrits. Les études dirigées sont installées par la circulaire du 6 septembre 1994 pendant le temps scolaire, pour apporter une aide personnalisée et méthodologique à chaque élève afin "de prévenir les risques d'échec et de réduire les difficultés provenant des inégalités des situations familiales". L'interdiction des devoirs à la maison demeure : "Dans ces conditions, les élèves n'ont pas de devoirs écrits en dehors du temps scolaire. A la sortie de l'école, le travail donné par les maîtres aux élèves se limite à un travail oral ou à des leçons à apprendre." L'arrêté du 25 janvier 2002 promulgue les horaires et les nouveaux programmes. Les études dirigées n'apparaissent plus dans un horaire spécifique. Elles ne disparaissent pas pour autant, mais le choix de leur introduction est laissé aux maîtres "en fonction des besoins particuliers d'une classe tout au long de l'année ou pendant une période déterminée". Aujourd'hui, les devoirs à la maison restent interdits ; le travail oral, les leçons sont autorisés. Il est à noter qu'aucun texte ne demande aux enseignants de prescrire un travail aux élèves après la journée de classe. http://netia59a.ac-lille.fr/~siteia/bulletin_departemental/affichePageResultat.php?typeaction=theme&numBD=95&numArticle=18

En même temps je la comprend, déjà des cours toute la journée, en plus on les fait bossés le soir, les week end etc ...

Et arrivés en 6ème... BAAAAAAAMMMM! Des devoirs ECRITS à faire à la maison!! Quel choc!! :s

Oh mais elle a raison cette petite :) Et elle a surement un tas d'activité autre que des petits chevaux, à son âge, le mercredi j'avais cours d'instrument, solfège et danse, ce qui amenait presque de 14h-19h.. Et le matin, on a autre chose à penser :)

Le texte date de 1956 et il n'a jamais été appliqué. Vous tous avez eu des devoirs écrits étant enfant et ça ne vous a pas plus traumatisé que ça, hein. Je ne pense pas que les devoirs écrits soient un mal pour les enfants tant que ça reste dans le raisonnable et le progressif (un exercice de maths ou de français sur la notion étudiée dans la journée dans les classes de CP/CE1, un de maths et un de français sur la notion étudiée dans la journée dans les plus grandes classes et ce tant qu'il n'y a pas de leçon à apprendre).

Il est vrai que certains enfants ont des emplois du temps de ministre. Ce n'est ni la faute des enfants, ni celle des instit, mais le plus souvent celle des parents. Celle de certains clubs ou écoles de musique aussi qui se prennent pour ce qu'ils ne sont pas (ils prétendent former de futurs footballeurs ou musiciens professionnels, mais les professionnels ont un emploi du temps adapté). Il est vrai qu'à 8 ans, 6 heures par jour, c'est largement suffisant. Pour ma part je suis opposé même aux leçons. Ca permet de sortir de l'école en se disant "la journée est finie" : c'est super rassurant pour les élèves en difficulté (ça évite de ramener les problèmes scolaires à la maison et jusque dans la chambre à coucher), c'est super soulageant pour les élèves qui ont eu une journée longue (je sais, vous vous êtes aux 35 heures et vous dites rien, mais vous n'avez plus tout à fait huit ans, vous n'avez pas les mêmes besoins et les mêmes limites), ça permet de faire le vide dans son cerveau, de se défouler/reposer toute la soirée, et de revenir frais et dispo le lendemain à l'école, pour exploiter plus efficacement les 6 heures de cours suivantes. Vous même, reconnaissez que quand vous quittez le boulot, vous êtes bien content d'en avoir fini, vous aimeriez pas avoir un deuxième patron sur le dos chez vous qui vous saoule jusque dans votre chambre à coucher avec une obligation de résultat ("hého soit plus productif nom de Dieu, ça fait une demi-heure que ça devrait être fini ce budget 2010") La Finlande est le pays "champion du monde" de l'école : les élèves, à 15 ans, ont le meilleur niveau du monde, devant les japonais, les canadiens, les coréens, et bien-sûr, très loin devant les français. Là-bas, l'école, c'est 4 ou 5 heures par jour, la journée finit à 14 heures, il n'y a jamais de devoirs, et ça marche très bien. Au même âge que nous, ils ont un niveau bien meilleur (alors qu'ils commencent un an plus tard ! En Finlande la primaire commence à 7 ans). Ha j'oubliais,, il n'y a pas de redoublements, et quasiment pas de contrôles notés. En France, on en reste encore à la conception des années 50, avec l'école jusqu'à 16h30, ensuite les devoirs, des mercredi et des samedi blindés d'activités extra-scolaires (parfois très prout-prout d'ailleurs mais bon c'est mon avis), et on trouve encore le moyen d'ironiser sur le rythme imposé aux enfants (combien de fois j'ai lu l'expression "les pov'chéris" ultra sarcastique)... et on s'étonne que nos gamins soient médiocres... ben oui, ils ont simplement des difficultés de concentration parce qu'on en demande trop à un cerveau qui, n'en déplaise à certains, est encore en formation et n'a pas les mêmes capacités que celui d'un adulte.