Que le médecin s'assure (éventuellement via un collègue psychiatre) que cette solution définitive n'est pas basée sur de mauvaises raisons (genre réaction après un viol, ou autre joyeuseté) et que le choix est réfléchi et son caractère définitif bien compris ne serait en soit pas choquant. Ce qui est choquant, c'est le jugement effectivement de valeur et de choix.

Que c'est lassant cette ecriture inclusive. Nous avons une si belle langue, pourquoi vouloir la mutiler ainsi ? Et avant toute remarque désobligeante, oui je suis une femme.

Pas possible de signaler ce genre de comportement à l'ordre des médecins? Ils s'en foutent?

C'est même plus juger un choix de vie à ce stade, s'il pense que ça relève de la psychiatrie c'est qu'il la pense malade. Donc pour ce gros misogyne, une femme qui ne veut pas d'enfant doit se faire soigner... C'est pitoyable de la part de quelqu'un du corps médical je trouve.

Il est tenu d'informer de son refus à la première consultation mais pas de rediriger vers son confrère.

Hélas, encore de nos jours, la contraception est toujours une affaire de femmes...

elle n'est peut-être pas dans une relation stable...?

Ce n'est pas vraiment moins invasif... de plus la Vasectomie c'est une stérilisation qui empêche la création de spermatozoïdes viables, la ligature des trompes ne détruit pas les ovules, si dans 10 ans elle décide d'avoir un enfant des medecins pourrons prélever des ovules viables. (oui je sais elle veut pas d'enfant, moi non plus, mais on ne sait jamais comment on pensera dans 10ans)

Une grande partie des constructions sociales viennent des religions, dans lesquelles la femme a été créer pour donner la vie... D'ailleurs les pays arriérés considèrent toujours que la seul et unique place de la femme, c'est a la maison à torcher le cul des mioches et a faire la cuisine pour l'homme de la maison.

Pour le coup elle aurait dû finir devant le conseil de l'ordre... De telles réflexions, c'est de la violence médicale, comme si un médecin sait mieux que les patients quels choix de vie sont les meilleurs pour eux....

C'est super violent comme argument. Si par exemple, quelqu'un casse une tasse ou une chaise, je comprends que l'objet soit remplacé. Si un enfant meurt, la question de faire un "enfant pour remplacer celui perdu" me semble plus délicate... C'est moi qui suis tordue ou c'est la gynéco qui n'a aucune émotion? Le point de vue de la gynéco me laisse perplexe. Perso, 43 ans, sans enfants et tout va bien. Ca ne manque pas du tout à ma vie...

En gros l'auteure est une menteuse ? Vous êtes comme son gynéco, incapable de voir autrement que par le prisme réduit de ses opinions

Ce n'est pas la procédure d'aller voir un psychiatre. Il y a un délais de réflexion obligatoire de 4 mois où on peut changer d'avis, et le médecin doit détailler, ou donner la documentation qui le fait, l'intervention et ses risques

ma gynéco ne m'a pas envoyé voir un psy pour ma ligature... elle m'a juste expliqué les tenants et les aboutissants

À ma connaissance, les seules conditions pour accéder à la ligature sont la majorité et le délai de réflexion de quatre mois. La consultation psychologique peut être conseillée, mais absolument pas obligatoire. Et ensuite, le gynéco dans la VDM n'a pas parlé d'un suivi psychologique pour accompagner l'auteure dans son cheminement ; il lui a dit d'aller voir un psychiatre parce que sa décision n'est pas normale d'après lui. Or la principale différence entre psychologie et psychiatrie, c'est que dans le second cas, le psy a autorité pour poser des diagnostics et des traitements liés aux troubles mentaux. Autrement dit, le gynéco de l'auteure pathologise son non-désir d'enfants, c'est clairement un message malveillant et intolérant.

Non, il n'y a pas d'entretien avec un psy prévu dans le protocole. Un délai de réflexion, oui, tout comme pour l'avortement ; mais ce n'est pas un trouble de ne pas/plus vouloir d'enfant... Je rappelle juste que les femmes sont majeures devant la loi (a priori ce médecin ne l'a pas encore compris !!) et capables de prendre seules les décisions concernant leur santé.