Et il y a d'autres trucs que je fais les yeux fermés et que tu ne peux pas faire sans aide (ou sans difficulté). Chacun ses compétences.

On a retrouvé le fils de Mc Gyver !

Il existe des clés à rallonge pour compenser le manque de force. Pour les compétences, elle les a puisqu'elle conduit ne voiture.

Ça va Ceric, on a compris que pour toi conduire une voiture = savoir changer une roue. Sauf que non. Quand j'ai passé mon permis, à aucun moment on ne m'a appris comment faire. Et ça n'a rien de naturel ou d'évident de changer une roue.

Il fut une époque (bénie!) où une femme en panne sur le bas côté et munie d'un cric et d'une clef provoquait au pire un ralentissement, au mieux un embouteillage tant les hommes étaient nombreux à vouloir nous aider. Et en effet, il y a 30 ans, quand j'ai passé mon permis, il n'était pas exigé de savoir changer une roue. Depuis, j'ai appris, mais je déteste toujours autant avoir du cambouis sur les mains. Alors prenez moi pour un troll si vous voulez, mais je ne revendique absolument pas l'égalité homme femme dès qu'il s'agit de mécanique!

Moi je revendique absolument l'égalité hommes-femmes pour ce qui est de la stupidité... On trouve des c*ns partout!

Pour #39 Dhuoda : Parce que cela te paraît raisonnable de conduire sans savoir où se trouve le bouchon d'huile, de lave glace, d'essence, la roue de secours et de savoir comment changer une roue, le minimum en sorte. On est vraiment dans une société d'assistés en tout genre, heureusement qu'il y a les assistances des assurances pour vous.

En même temps, si une personne ne sait pas changer de roue, c'est son problème, non ? Je trouve pas ça irraisonnable de ne pas savoir changer de roue, à moins d'habiter en rase campagne et de ne pas avoir de proches qui habitent dans les alentours. Je ne vois pas trop le rapport avec les "assistés". Certaines personnes ne savant pas cuisiner, d'autres ne savent pas conduire, etc. Evidemment, c'est toujours mieux de savoir faire soi-même mais il n'y a pas de honte à devoir faire appel à quelqu'un d'autre de temps en temps.

#51 Certes, mais c'est pas les hommes qui ont décidé d'arrêter, c'est les femmes qui se sont mis en tête qu'elles devaient prouver valoir autant que les hommes. Donc on y peut rien, on veut juste pas passer pour des machos ;)

Avec ce commentaire, tu passes pour tel. Un bon macho bien relou, bravo.

Toute personne devrait avoir dans son coffre les outils adaptés.Histoire de ne pas avoir a forcer comme un esclave.un peu de dégrippant sur les goujons et sur le moyeu et hop!, le tour est joué. Si la roue ne viens pas toute seule,un simple effet de levier suffit a la déloger. Pas besoin d'un bonhomme pour cela mesdames, ce n'est pas une question de force.il faut juste avoir de l'astuce. Les pyramides ne furent pas érigés par la force brute.

Si on suit la logique "égalité des sexes" , c'est complètement normal de ne pas s'arrêter non plus si c'est un mec? C'est dingue comme l'individualisme pousse à trouver des excuses pour ne pas aider son prochain. Certes il n'y a pas besoin de 50 personnes pour changer une roue, mais quand on a 2 minutes ça ne coûte pas grand chose de lui tenir un parapluie, par exemple :)

#51 Ton message laisse sous-entendre que tu es pour l'égalité des sexes mais uniquement quand ça t'arrange, dès que ça ne t'est plus favorable tu es contre. Donc oui, ça fait troll, dans la vie on ne peut pas tout avoir, il faut faire des choix qui impliquent des avantages et des inconvénients, tu ne peux pas avoir que des avantages et aucun inconvénient. Ensuite, que la mécanique ne soit pas ton truc, que tu n'aimes pas avoir les mains dans le cambouis, c'est ton droit. Mais te plaindre parce que les hommes ne se mettent plus autant à tes pieds qu'il y a 30 ans pour faire le sale boulot à ta place, pour moi ce sont des caprices de princesse. Parfois il y a des moments où on est obligé de faire des choses désagréables, c'est comme ça, et il n'y a pas à exiger que quelqu'un le fasse à notre place. Il faut s'atteler à la tâche car elle doit être faite et c'est tout, que quelqu'un nous aide à le faire c'est du bonus, et non pas un dû. J'ajouterai que les hommes ne sont pas tous des pros de la mécanique et ne sont probablement pas plus contents que toi de mettre les mains dans le cambouis. À l'inverse je ne vois pas pourquoi une femme serait forcément nulle en mécanique. Là on parle seulement de changer une roue, pas de remplacer le moteur de la voiture par un autre fait-maison. Moi-même qui suis faible physiquement et n'éprouve pas le moindre intérêt pour la mécanique, la fois où j'ai du changer une roue, ça ne m'a pas posé de souci. Pour changer une roue il faut juste être débrouillard, pas besoin d'être un génie de la mécanique ni d'être Hulk (à moins d'avoir du matos ancien).

Je l'ai retrouvée (VDM 167881): "Aujourd'hui, je tombe en panne, sors de la voiture pour mettre le triangle rouge à 100 m puis je reviens me mettre à l'abri, en attendant les secours. Je vois arriver une bagnole, elle s'arrête à 100 m de moi, le gars sort, prend mon triangle et redémarre. VDM"

Ce qui est drôle c'est qu'un mec aurait très bien pu écrire la même VDM, mot pour mot, mais que dans ce cas-là tu n'aurais pas pu sortir ta petite remarque mesquine.

Il y a un commentaire qui dit qu'il est difficile de changer une roue à plusieurs. Mademoiselle conduit, elle est sensé savoir changer une roue,

La question n'est pas de la changer à plusieurs : si tu es pressé (homme ou femme) et que c'est la première fois que tu crèves, tu es bien content que quelqu'un s'arrête pour te donner un coup de main, ne serait-ce que par quelques conseils. Ça peut te permettre de changer ta roue en 1/4 d'heure plutôt qu'en une heure.

ça évite également de rester bloquée car tu n'as pas la force nécessaire pour le faire ... j'hallucine sur certains commentaires ... non, tout le monde ne sait pas changer une roue, et un peu d'aide dans ce genre de situation stressante est toujours la bienvenue ... mais la galanterie à l'air d'avoir totalement disparu ...

Pourquoi tout de suite la galanterie -_- ? Je suis une fille, si je vois un type qui a crevé je m'arrête pour lui demander s'il a besoin d'un coup de main. C'est de la simple politesse.

alors quand ça arrange c'est de la galanterie et quand ça arrange pas c'est l'égalité des sexes. ..! je dirais plutôt une question d'entraide que ce soit homme ou femme simplement.

galanterie, politesse, entraide, solidarité...

#37 L'argument de la force était vrai sur les anciennes voitures, ce n'est plus le cas aujourd'hui. La principale difficulté venait de l'utilisation du cric qui demandait beaucoup de force, mais le cric hydraulique résout ce problème. Utiliser la clé en croix, enlever la roue et la remplacer par une autre ne demandent pas une force colossale. Moi-même je suis une crevette, le genre à être tellement nul en sport que pendant toute ma scolarité, quand il fallait constituer des équipes en EPS, j'étais celui qu'on choisissait systématiquement en dernier, et je ne me suis jamais amélioré. Et ça ne m'a pas empêché de changer une roue sans difficulté. Pour ce qui est de la difficulté technique, l'intégralité de mon enseignement en terme de changement de roue était un tuto consulté sur le net en l'espace de 5 minutes. Pour moi changer une roue est donc à la portée de n'importe qui qui ne part pas défaitiste en se disant "oh non c'est trop difficile, je ne peux pas faire ça". Après ce que j'ai constaté c'est que beaucoup de femmes ont tellement bien intégré l'idée qu'elles étaient faibles et bonnes à rien (idée rabâchée sans cesse par la culture et les media en tout genre) qu'elles sont précisément dans cette optique défaitiste, à partir du principe que c'est trop compliqué, que ça demande trop de force, que c'est un "truc de mec" et qu'elles ne peuvent pas faire ça, et n'essaient même pas et attendent que quelqu'un vienne les aider. C'est loin de se limiter au cas du changement de roue d'ailleurs. Pour finir, attention avec le terme de galanterie. La galanterie n'est rien d'autre que du sexisme bienveillant. À la base, dans une société très sexiste où les femmes étaient considérées comme guère plus que des sortes de meubles, c'était une sorte de "compensation" de leur condition (et au-delà de ça, un moyen d'en rajouter une couche). De nos jours, la galanterie est devenue une excuse pour réclamer des privilèges en invoquant la tradition. C'est assez symptomatique d'une tendance consistant à dire que quand le sexisme est favorable aux hommes (les exemples sont multiples, car l'immense majorité des traditions leur sont favorables), c'est dégueulasse, c'est une honte, c'est inacceptable et il faut que ça change dans les plus brefs délais. Par contre quand le sexisme est favorable aux femmes (notamment galanterie, possibilité de choisir entre travailler ou être femme au foyer, ...), soudain c'est une bonne chose, c'est bien qu'il y ait une différenciation et il faut absolument le conserver. Je suis favorable à la politesse, la courtoisie, l'entraide ou des choses comme ça. Je ne suis pas favorable à la galanterie car elle est à sens unique.

"possibilité de choisir entre travailler ou être femme au foyer" : je ne vois pas en quoi c'est pas un privilège féminin, techniquement les deux sexes peuvent le faire (et je connais un homme qui a été père au foyer), simplement, l'habitude veut que si l'un seul des deux travaille, ça soit madame qui reste à la maison pour gérer/faire le ménage/la cuisine/s'occuper des gosses/etc. Et si des (ou certaines ?) femmes sont peut-être contentes d'avoir cette option et de ne pas travailler (ce qui implique quand même une grosse dépendance, soit dit en passant), je pense aussi que pour beaucoup, on s'en contrefoutrait si d'autres font le choix inverse et que ça soit madame qui rapporte de l'argent pendant que monsieur gère la maison... (en tout cas, c'est mon cas. Et pareil pour les congés parentaux, je trouverais normal que ça soit davantage partagé).

#37 La galanterie c'est sexiste, à ce qu'il parait, alors on essaie d'arrêter.

#58 : Ça serait bien que certains hommes ne prennent pas prétexte de la fin de la galanterie pour devenir de véritables mufles ;) Politesse réciproque en société, attention réciproque en couple : c'est vraiment si compliqué ? :)

L'abandon de la galanterie veut dire abandonner le favoritisme envers les femmes. C'est à dire, si je laisse un gars se débrouiller avec sa roue crevée, je laisse également une nana dans la même situation. Ça rend pas "mufle" pour autant. Pas de raison d'être plus poli avec une femme qu'avec un homme ne veut pas forcément dire pas de raison d'être poli tout court. L'idée c'est donc d'abolir les avantages parce que madame n'a pas de zigwigwi ; j'tiens pas la porte à un inconnu, je le fais pas pour une inconnue. Bien sûr que je le fais pour ma copine : mais pas parce que c'est une demoiselle (oh, le blasphème) mais parce que je l'aime bien (un peu quand même quoi). Différence de raison, c'est pas galant.

#57 Le truc c'est que ça c'est la théorie. Tu l'as dis toi-même : "techniquement". Dans la pratique, un homme qui dit que son objectif dans la vie, c'est de devenir père au foyer, il sera vu comme un fainéant et un bon à rien. La loi a peut-être changé ces dernières décennies, mais ce n'est pas le cas des mentalités, et il est toujours attendu d'un homme qu'il mette l'accent sur sa carrière, et celui qui ne le fait pas s'en trouve donc mal vu. Bien sûr on pourrait dire qu'on s'en fiche du regard des autres, mais l'autre problème, c'est que bon courage à lui pour trouver une femme qui accepte cela car elles sont très rares. Déjà que beaucoup (hommes comme femmes) font un blocage à la simple idée qu'une femme gagne plus que son mari quand les deux travaillent, alors ne parlons pas du cas où le mari ne travaille pas... Au final il a limite plus de chances de gagner au loto. Tandis qu'une femme qui souhaite devenir mère au foyer ne devrait pas éprouver de difficulté majeure pour y parvenir (par contre, si elles souhaite se concentrer sur sa carrière, c'est là qu'elle rencontrera des difficultés qu'un homme carriériste ne rencontrera pas : il est plus difficile pour une femme d'être à la fois carriériste et parent que pour un homme, du fait des attentes respectives auxquelles ils sont soumis).

# 61 : Le "favoritisme" : c'est mignon ^^. A chaque fois que je lis des trucs pareils, j'ai l'impression de voir un gosse qui a des centaines de jouets mais qui chouine parce que son voisin - qui n'en a qu'un - possède précisément celui qu'il n'a pas. "En France on déteste les privilégiés mais on adore les privilèges" Et mufle = malpoli, pas spécialement malpoli envers les femmes. Désolée de te l'apprendre, mais être incapable de faire un geste pour un inconnu (proposer de l'aide ou simplement tenir une porte, puisque ce sont tes exemples), c'est bien de l'impolitesse. L'éducation traditionnelle apprend aux filles à être attentive aux autres (même aux inconnus) mais donne aux garçons un tempérament plus individualiste et compétitif. Si on a inventé la galanterie, c'est peut-être pour compenser ça.

@Coryferus, c'est pas entièrement faux, mais de là à parler d'un "sexisme favorable aux femmes", ça me paraît plutôt excessif (pour la galanterie, admettons, éventuellement). Parce que si cette mentalité subsiste, c'est sûrement qu'on le veut bien, femmes peut-être mais hommes aussi. Si une majorité d'hommes souhaitait que les choses changent et pouvoir être hommes au foyer, ça se ferait. Et logiquement, un certain nombre de femmes seraient sans doute d'accord, celles justement dont tu parles qui aimeraient pouvoir être carriéristes et que ça arrangerait donc logiquement que leur conjoint ait le temps d'en faire plus. Mais je pense que ça tient en bonne partie aux hommes de laisser en place ce "sexisme favorable aux femmes" qu'est le possible choix entre travail et vie aux foyers, parce que précisément, être dépendant de l'autre ne leur plaît pas, ben oui, "ça fait pas viril", c'est bien supposé être un truc de femme que d'être dépendant(e), non ? On nous met ça dans le crâne depuis un bail, j'imagine. Mais le maintien de ce sexisme "favorable" tient bien autant aux hommes qu'aux femmes, et si certains acceptent encore la situation, c'est bien qu'ils doivent y trouver leur compte aussi ! (j'ajouterai que toutes les femmes sont loin d'avoir ce choix, parce que dans les classes populaires, il faut bien deux salaires pour vivre... De nos jours, il faut quand même un salaire très correct pour faire vivre une famille tout seul, non ? je pense que ça concerne quand même une minorité de femmes aujourd'hui, même si je n'ai pas de stats sous la main)

#63 Le fait qu'il y ait du favoritisme dans un sens n'induit pas qu'il n'existe pas de favoritisme dans l'autre sens. Une manie de se placer en victime, n'est-ce pas? Ensuite, sur le "mufle", c'est exactement ce que je dis : le fait de ne pas être plus (+) "polie" / attentionné envers une femme ne veut pas dire être impoli. Cela veut juste dire être tout aussi poli envers un inconnu qu'envers une inconnue. Que ce niveau de politesse soit proche du zéro ou non. Ne pas être galant =/= être un mufle. C'est la seule chose que je pointais du doigt ici. Abandonner la galanterie ne rend pas les gens impolis. Ça abolit juste un comportement débile envers les femmes. En soit, moi j'adhère. Je me fou éperdument de l'éducation traditionnelle et du pourquoi la galanterie a été créé. C'est sexiste, donc c'est mal, n'est-ce pas? PS : Je suis pas français, c'est gentil de ne pas m'insulter, quand même. :) PS : #66 Personne, homme ou femme, n'aime être dépendant - je crois et j'espère sincèrement...

#75 : je suis bien d'accord avec toi ! je ne voulais évidemment pas dire que les femmes aiment être dépendantes (quand je dis "c'est un truc de femme", c'était ironique, j'espère que ça se sentait), je soulignais juste que ça puisse être encore plus mal vu par les hommes, d'être dépendants d'une femme, que l'inverse, non ? (puisque les femmes au foyer acceptent de l'être, non ?).

Justement, quand je regarde autour de moi, je ne suis pas si sûr que ça que les gens n'aiment pas être dépendants. Je dirais plutôt qu'ils n'aiment pas être dépendant de quelqu'un qui leur demande de rendre des comptes. S'ils se trouvent une bonne poire qui accepte de les entretenir sans rien leur demander en échange, ils ne vont pas dire non. Certains couples fonctionnent comme ça, j'ai deux exemples dans mon entourage. La première est une tante qui n'a jamais travaillé et ne veut absolument pas le faire, car elle trouve que c'est "trop difficile", elle est bien contente de regarder la télé confortablement installée dans son canapé pendant que son mari bosse. Elle n'effectue presque aucune tâche ménagère, de toute façon quand elle s'y attelle elle est totalement inefficace. Pour elle, l'indépendance implique des responsabilités dont elle ne veut pas, elle n'aurait rien à y gagner et préfère largement sa situation actuelle. L'indépendance ne lui apporterait rien car de toute façon son mari ne lui dit rien et accepte la situation telle qu'elle est. Petite parenthèse, c'est notamment cet exemple qui me fait parler de "privilège" de choisir ou non de travailler pour les femmes parce que je suis persuadé que si c'était un homme, en se comportant comme ça elle (enfin il du coup) serait SDF à l'heure qu'il est. Un homme qui ne ramène pas d'argent et qui en plus ne fout rien à la maison, personne n'en veut. Une femme ça peut passer. Le deuxième exemple est l'archétype même de la femme vénale : elle n'a jamais travaillé non plus, elle a juste cherché un homme riche (pour qui elle n'éprouve aucun sentiment) afin de se faire entretenir, et profite donc d'une vie confortable sans travailler (elle aussi a un mari qui la laisse faire tout ce qu'elle veut, de toute façon du fait de son activité professionnelle la plupart du temps il n'est pas là). En gros ils se répartissent les tâches : son mari ramène les sous, et elle les dépense (comme si elle les avait gagnés elle-même, bien entendu). Là encore l'indépendance ne l'intéresse pas : elle a déjà un niveau de vie qu'elle serait de toute façon incapable d'atteindre par elle-même. Je n'ai pas de statistiques sous le main pour savoir si elles sont représentatives ou non, mais mon ressenti c'est que les gens se fichent bien de l'indépendance. L'indépendance a pour principale contrepartie d'être obligé de travailler. Dans une contexte de crise où les emplois se raréfient et les conditions de travail se dégradent petit à petit (que ce soit pour les employés ou les employeurs d'ailleurs), beaucoup seraient ravis qu'on leur propose de ne plus avoir à travailler, quitte à perdre leur indépendance. Contrairement à ce qu'on veut nous faire croire, on ne travaille pas pour s'épanouir (pour ça, il existe des tas de loisir bien plus efficaces), on travaille pour gagner sa vie et parce qu'on n'a pas le choix.

#75 : Je sais que tu n'est pas français, mais vu que tu ne fais pas vraiment honneur à ton beau pays, je préfère ne pas le souligner. Vouloir se débarrasser des rares avantages dont disposent les femmes AVANT d'avoir mis fin aux privilèges masculins, c'est un peu se foutre du monde. La pseudo obligation masculine d'aider une demoiselle en détresse à changer sa roue, ça peut effectivement disparaître dans la seconde sans problème. Mais d'autres composantes de la galanterie (telle que le fait que l'homme paie plus souvent le resto par exemple) servent encore à compenser un déséquilibre économique. Mon copain gagne beaucoup plus que moi, et c'est souvent lui qui paie les sorties. Dans le couple de ma soeur par contre, c'est l'inverse. Comme quoi, certains éléments de la galanterie peuvent être conservés sous une forme mixte :) Mais tes propos sont d'une telle banalité... Quand il s'agit de justifier une discrimination, la mécanique est toujours la même : affirmer que le discriminé est en fait un privilégié qui s'offre le luxe de poser en victime. Ça marche pour les noirs, les juifs, les homos, les arabes, les pauvres... et les femmes. Tu n'as rien compris pour l'éducation : on apprend aux filles à être attentive aux autres mais pas aux garçons. Pour que le déséquilibre ne soit pas trop flagrant, on a inventé la galanterie. A l'origine elle était gratuite et a joué un rôle de discrimination positive, puis c'est devenu une arme de séduction et donc une chose avantageuse pour les hommes aussi. Si on fait disparaître la galanterie, il faut bien compenser cela en revoyant l'éducation masculine. Ça ne devrait même pas être si compliqué : contrairement à une croyance répandue, la plupart des hommes sont empathiques et bien intentionnés envers leur prochain. On ne leur a simplement pas appris comment faire.