Je faisais énormément de trajet en voiture, 600km parfois deux fois par mois. Je me suis fait agressée très souvent, et avant cela, lorsque je n'avais pas le permis, je vivais en centre ville proche d'une gare et d'une station de bus. Il y avait un bar dans la tue d'en face et je travaillais de nuit à cette époque. J'ai utilisé 4 bombes au poivre, et deux casserolles. Deux passage à tabac, deux cambriolages et trois agressions sexuelles. J'ai certes la poisse, mais à force, on apprend à se protéger. Heureusement, depuis, j'ai déménagé, et ma nouvelle bombe est là depuis 6 ans sans avoir servi, et mes deux pistolets d'alarmes ne m'ont encire jamais servi là où je suis désormais, mais je conserve le tout par habitude. Les réactions instinctives se travaillent. Je me suis fait avoir deux fois avant de m'équiper. On ne tombe pas d'un seul coup dans l'action. Quand on est habitué on les sents venir. La main est déjà sur la pompe de la bombe quand on entrouvre sa fenêtre lorsque quelqu'un avec un gilet réfléchissant sous demande de baisser la vitre. Réagir de la bombe façon s'apprend vite lorsqu'on vit d'anxiété tous les jours. :)

À l'époque je vivais en centre ville dans le 73, non loin de la gare. Je bossais souvent jusqu'à 2-3h du matin et je travaillais aussi beaucoup de nuit. Je n'avais pas le permis de conduire et je ne pouvais pas me permettre d'être tatillonne sur les boulots proposés.

Mdr. Non, les pistolets d'alarme ne tirent pas de vrais balles. Je n'étais pas dans l'illégalité. Mais j'ai oublié que j'ai aussi un pied de biche et un couteau de l'armée dans le coffre. ^^

Pas loin avant de déménager, en effet. Disons aussi que le quartier se prenait pour un gang alors que dans paris ou Maseille ils se seraient tous chialé dessus. Mais ils se donnaient des genres et jouaient aux gros durs, ce qui les rendaient encore plus stupide et pénible qu'autre chose. Malheureusement, beaucoup d'entre eux semblaient avoir quelque chose à prouver ou a compenser. Il y avait un bar en face de chez moi, alors les demeurés complètement bourrés étaient aussi monnaie courante...