Evidemment qu'on respecte le choix de tout à chacun... Mais diriger la vie sexuelle d'un individu est tout ce qu'il y a de plus méprisable, a forciori de ses propres enfants. Tous comme l'excision, la diabolisation de la contraception, les mariages arrangés et tout le toutim... En revanche c'est clairement pas une pratique d'un autre âge, vu que beaucoup organisent encore ça, et pas que dans le tiers-monde...

T'as vu ca où que sa famille est catho ? Elle peut avoir une autre religion qui prône ca aussi (protestants, musulmans...) ou elle peut simplement être de ceux qui associent le sexe à un amour pour la vie. Je rejoins moitusaisqui, sa mère a le droit d'avoir cette opinion sans se faire juger. Si son fils est sexuellement majeur, elle ne peut pas lui imposer sa volonté mais elle a le droit d'essayer de lui faire comprendre ce qu'elle en pense. Et surtout elle a le droit de fixer les règles chez elle, chacun est maître chez soi (dans les limites de la loi) et l'auteur aurait du aller s'éclater avec sa copine ailleurs.

Il reste d'autres endroits pour le faire, chez la copine... Et sans soutenir les idées de la mère, que je pense dépassées, encore une fois tu dois pouvoir comprendre qu'à partir du moment où tu vis chez quelqu'un tu dois te plier à ses règles Et les parents n'échappent pas à cette règle. Prenons un exemple, si tu penses que tes enfants n'ont pas à avoir la télé dans leur chambre et que, pour noël, tes parents leurs achètent une télé à mettre dans leur chambre. Les enfants seront ravi, ils ont le droit d'avoir une vision différente de celle de leur parents. Mais à partir du moment ou c'est tes enfants et qu'il habitent sous ton toit alors ils doivent t'obéir...

Je suis d'accord avec Tamaago, le problème d'interdire "sous son propre toit" est surtout la porte ouverte à faire n'importe quoi ailleurs (car et si la copine peut pas chez elle ?). Alors oui l'autorité parentale est respectée, mais... Après, s'ils sont croyants machin truc, c'est le genre d'arguments que jamais ils ne pourront entendre. C'est comme les idiotes qui disent "ah non je refuse que ma fille de 17 ans prenne la pilule, elle va aller coucher à droite à gauche, question de principes" et qui apprennent quelques mois plus tard que leur fifille est enceinte. Alors les principes, c'est bien (ou pas), mais le résultat est loin d'être toujours une réussite.

La pilule est disponible sans l'accord ou que les parents soit au courant il me semble, non ? Et à eux de faire attention, il "suffit" de mettre une capote, et qu'ils soient en soirée, dans une voiture ou chez lui, la protection sera alors la même.

Moustic : sans commentaire, sans la mesure où les jeunes sont parfois si bien informés que certains essayent les capotes la veille avant de les utiliser. Puis en soirée, "l'ambiance" est pas la même, on boit plus, on zappe la capote, et paf. En attendant, dans mon entourage, les faits sont là. Ceux qui déconnent et qui ont entre autre des gosses trop tôt sont ceux dont les parents ne veulent pas entendre parler du vilain sexe - vilaine pilule - vilaine capote. Je ne dis pas que c'est la règle, mais quand même. Les parents ont AUSSI un rôle à jouer dans la protection de leurs enfants, ne serait-ce que par l'information et par le soutien, faut pas compter que sur l'école ou sur le planning familial pour gérer sa progéniture, même si heureusement, ils sont là.

C'est normal que les parents imposent des règles à suivre sous leur toit, avec leurs enfants. Mais il y a tout de même différents niveaux. On ne décide pas de la vie de son enfant de la même manière, selon qu'il ait six ans, quinze ou vingt. Et on n'impose pas les mêmes choses non plus. Avoir ou non une télé dans sa chambre, c'est une règle de vie familiale, qui concerne le vivre-ensemble, et ce sont en plus les parents qui paient l'électricité si ce n'est la TV. Mais avoir ou non des relations sexuelles, c'est quelque chose qui touche directement le corps de leur fils/fille, son intimité, et ça ne regarde alors à mon sens que la personne concernée. (Et à l'inverse, si les parents décident pour leur enfant qu'il doit avoir des relations sexuelles ? Ou imposent un mariage qui n'est pas consenti ?) Bien sûr, les parents peuvent réclamer que ça ne se fasse pas chez eux à défaut de ceinture de chasteté, mais je trouve que c'est en voulant à tout prix interdire les choses qu'on fini par non seulement les provoquer, mais en plus risquer qu'elles se passent mal. Personnellement, je préférerais que mon fils/ma fille soit dans des bonnes conditions, bien informé(e) sur la contraception quand viendra sa première fois et les suivantes, plutôt que cela soit à l'arrache parce que les parents pourraient débarquer, dans un lieu glauque parce qu'à la maison c'est prohibé, sans protection parce que pas au courant/pas de pilule autorisée, ...

L'autorité des parents ne doit être respectée que tant qu'elle reste... Respectable. Vouloir attendre le mariage pour avoir des relations sexuelles, c'est un choix personnel, qu'on peut critiquer ou non, mais un choix personnel. Interdire à ses enfants d'avoir des relations sexuelles, c'est vouloir prendre le contrôle de leur corps, de leurs sentiments, de leur intimité, et ça, ça n'a rien de respectable. Bien sûr la mère et la famille ont tout à fait le droit de faire savoir à l'auteur de la VDM ce qu'elles pensent des relations sexuelles avant le mariage, mais pas de chercher à lui imposer ce jugement, ni de le traumatiser au point que lui n'ose même pas leur faire savoir ce qu'il en pense. C'est dénier totalement sa capacité de discernement, c'est ne prêter aucun intérêt à ce que leur propre enfant pense. Quant à avoir le droit de faire respecter certaines règles sous son toit, ça aussi ça n'est valable que de façon relative. Dans la mesure où l'auteur de la VDM est avant tout un être humain comme les autres qui n'a peut-être ni l'âge ni la possibilité de vivre dans son propre appartement, les parents doivent faire, au bout d'un moment, certains compromis avec la personnalité de leur fils. Je dis pas qu'ils devraient être ok pour qu'il couche avec sa copine même pendant qu'ils sont là si ça les dérange, mais qu'on ne peut pas tout interdire ou tout obliger sous prétexte d'être le propriétaire du logement. Et puis comme le dit fort à propos Tamaago, la politique de l'autruche qui consiste à refuser la réalité parce qu'on n'aime pas l'idée que son fifils ne soit pas parfaitement chaste, c'est seulement encourir un risque accru qu'il fasse "ça" dans des mauvaises conditions, qu'il le regrette plus tard, qu'il attrape une MST, qu'il engrosse sa copine... Il n'y a rien de respectable à préférer faire encourir des risques qui peuvent être graves à son enfant plutôt que de le conseiller, de l'éduquer ou de lui donner la possibilité de s'éduquer, d'être raisonnable face à cette éventualité, dans l'idée que de toute façon, s'il lui arrive quelque chose, c'est qu'il l'aura mérité (je grossis un peu sur ce dernier point, mais c'est bien souvent la façon de penser qu'on trouve chez ceux pour qui le sexe çaylemal et l'abstinence la seule façon correcte de se protéger des IST et autres fécondations non-désirées).

Le piquant dans l'histoire, c'est qu'elles attrapent plus de MST que la moyenne. Normal, elles n'étaient pas (in)formées :/ Mais bon, les bagues de pureté, c'est un phénomène typiquement américain, heureusement que chez nous on en est très loin! (éducation sexuelle à l'école, campagne de contraception, tutti quanti) Et pourtant je crois près de 500 000 IVG chaque année en France.

Allez, après lecture des 3/4 des commentaires sur ce sujet, je constate que c'est encore ici que les réflexions sont les plus élaborées, donc je viens, comme toute personne respectable, émettre un avis (dont personne n'a rien à faire) sur le sujet. Tout d'abord, je dois dire que pour moi, cette personne cumule une VDM ET un TLBM. Je m'explique: - Dans mon esprit, s'il avait fait plus attention pour le soutien-gorge, ou s'il ne couchait pas chez lui avec sa copine, ou s'il ne couchait pas avec sa copine, il aurait naturellement évité le problème. En cela, il est entièrement responsable de ce qui lui arrive. - Ceci-dit, il aurait surement pu trouver quelque chose de plus intelligent, à commencer par accuser sa sœur (C'est surement à elle, puisque ce n'est pas à moi!!), ou à admettre sa totale ignorance de ce que c'est, quitte à passer pour un sot (mais dans une telle famille, est-ce que ce cela n'aurait pas plutôt joué en sa faveur?^^). Ce qu'il a sorti était juste énorme, et en cela, c'est clairement une VDM... Pour ce qui est des règles appliquées dans une maison, du respect de ces règles et/ou de l'imposition d'une religion, etc. - Il n'y a aucune référence à une quelconque religion. Il peut ne pas y en avoir, comme il peut y en avoir, le jeune homme concerné peut tout à fait être lui-même pieux sans pour autant respecter un interdit tel que celui-ci. - La loi est très claire (pour l'instant): les enfants doivent obéir à leurs parents jusqu'à leur majorité. De plus, toute personne (quelle qu'elle soit), a le devoir de respecter les désirs d'une personne chez qui elle se trouve (corolaire du droit de propriété, qui est un droit constitutionnel, l'un des plus importants aujourd'hui). Autrement dit: il ne devait en aucun cas coucher avec sa copine, et donc à fortiori pas à la maison. De la même manière que lorsque tu prends le métro sans ticket (et ne me dites pas que vous ne l'avez JAMAIS fait), "pas vu, pas pris, vu, pendu". - Il a dit que le fait de coucher avant le mariage n'était pas accepté. Il n'a pas dit qu'il allait se prendre une balle dans la tête s'il le faisait. Les parents ne sont pas d'accord, mais on ne sait rien de la sanction possible (probable) d'une telle faute. On ne peut donc pas dire qu'ils imposent quoi que ce soit à leur fils. Pour ma part (je ne sais pas pour vous), ce n'est pas parce que mes parents me disent "tu ne coucheras pas" que je ne vais pas coucher: je ne vois guère ce qui m'en empêcherait. Les remarques suivantes découlent de la précédente: on ne peut imposer une religion à une personne. On peut l'obliger à agir comme si elle était religieuse (et encore, ce n'est guère possible, je ne vois aucun outil de contrainte à portée des parents). En revanche, les parents ont le droit d'imposer des règles de vie à la maison, ce qu'ils font donc de manière légitime. Mieux: les parents ont le devoir d'éduquer leurs enfants (Beaucoup trop ne le sont pas aujourd'hui, c'est un drame de notre temps). Ils éduquent naturellement leurs enfants selon LEURS principes, et pas selon des principes opposés aux leurs. Quels que soient ces principes, il est donc normal qu'ils les inculquent à leurs enfants (et cela ne veut pas dire que les principes de cette VDM sont bons, ni qu'ils sont mauvais). Chacun sa façon de voir les choses. Enfin, je vais me mouiller un peu. Ou un peu plus. Le fait de dire qu'on ne doit pas faire l'amour avant le mariage revient à ne pas aimer le sexe est non seulement un syllogisme bancal, mais en plus une contre vérité. Je m'explique: - le fait de dire qu'il ne faut pas de sexe avant le mariage est - généralement, pour les personnes intelligentes - basé sur l'idée qu'il est meilleur après qu'avant. C'est à dire qu'il est productif après et pas avant, ou qu'il est basé sur l'amour après et pas avant, etc. Qu ce soit vrai ou faux, cela provient donc d'une conception de la relation sexuelle qui est "positive". - Le fait de ne pas faire l'amour avant le mariage n'implique donc pas de ne pas faire l'amour après, et j'oserais même dire "bien au contraire!". Je comprends bien que certains peuvent se marier exprès pour pouvoir coucher ensemble, mais cela, personne ne les y oblige: la base de la vie, c'est de ne pas accorder de crédit au regard des autres, exceptés ceux dont on sait qu'ils ne nous jugeront jamais (amis, famille, etc.). Enfin, il y a dans l'idée "je ne couche pas avant le mariage" une notion de discipline qui est - à mon sens - fondamentale. En fait, je l'associe à une discipline comme "je me lève le matin à 6h", "je ne fume pas", "je n'explose pas la tête de mon voisin qui m'énerve", "j'ai faim, mais je mange à midi, donc même s'il est 11h30, j'attends une demi heure", etc. C'est à dire des efforts qui nous permettent de nous dépasser, de devenir meilleur (un peu comme l'entrainement sportif, pour ceux d'entre vous qui en font à haut niveau, ils me comprendront). Ce n'est donc pas le fait de coucher qui est en soi un problème (cela peut, mais pas nécessairement): c'est également une question de maitrise de soi, de perfectionnement. Voilà. Premir commentaire, un roman-fleuve (veuillez m'en excuser). Je terminerai en disant que ce jeune homme a fait ce qu'il voulait, qu'il a posé des choix, et qu'il en a subi les conséquences...légèrement! (personnellement, après un truc comme cela, je vérifie toujours que tout est en ordre, depuis le lit jusqu'à l'odeur de la chambre, le parfum possible de la demoiselle, etc. Ce serait trop bête de se faire prendre sur une erreur si minime!^^) Bien à vous, lecteurs de la toile, Syn.

#Synonyme : ton commentaire est loin d'être bête (bien qu'un peu long :p), mais il y a un truc que me chiffonne. Tu associes le fait de rester vierge jusqu'au mariage à une "discipline de soi"... jusque là, ça va. Mais ne compare pas ça avec des situations où la discipline t'apporte une meilleure hygiène de vie. Ne pas faire l'amour n'est pas préconisé par les médecins ^^, ça n'est pas spécialement bénéfique pour ta santé.