Simplement parce qu'il y a des œuvres qui ont été écrites par le passé qu'il est important d'avoir lu au moins une fois dans sa vie. Ce n'est pas forcément le cas de tous les best-seller que l'on voit actuellement.

Je vois pas ce qu'il n'y a pas d'inintéressant dans Anne Frank . C'est un livre très émouvant, et côté lectures, il y a un programme . Les profs n'ont pas toujours le choix en français (Enfin si entre quelques livres, mais c'est rarement des livres récents, et tant mieux, les livres récents on peut les connaître en deux seconde en allant à la Fnac ou à Cultura , je préfère découvrir des livres pas dans les rayons de la Fnac , ou de Cultura et que je pourrais quand même peut-être adorer. ) Après le gros probléme de la lecture à l'école, c'est que ceux qui aiment pas l'école ,peuvent se dire lecture = école, et détester lire à cause de ça.

Je pense que le problème de la lecture à l'école vient aussi des bouquins au programme. Je sais bien que c'est important d'étudier les classiques littéraires mais soyons honnêtes, un gamin qui n'aime pas forcément lire et qui n'a jamais beaucoup lu a toute les chances d'être complètement rebuté par la plupart des classiques. Trouver un équilibre entre les classiques de la littérature et des livres contemporains plus accessibles serait un bon compromis pour intéresser les élèves à la lecture, je trouve.

Ce n'est pas faux, après il faut tout de même pouvoir trouver des livres contemporains que l'on peut insérer dans le programme, et ça c'est d'un autre ressort ^^

Il n'y a rien de plus intéressant que de savoir comment les juifs ont été traité car il pratiquaient une autre religion. Certes c'est pas strarwars : c'est mille fois mieux. J'espère que tu as au moins feuilleté ce livre.

Grande fan de livres toujours un ou deux bouquins sous la main depuis que j'ai appris à lire au cp! Toujours ou presque, au collège à force de nous faire lire des bouquins qui ne retenaient pas mon intérêt, j'ai pris en grippe la lecture! Lire un bouquin par plaisir et lire un bouquin pour en faire une fiche, c'est pas la même chose! Je suis passé au delà de cette overdose éducationnelle depuis. Non je n'ai pas aimé la chartreuse de parme imposée mais j'ai adoré l'écume des jours découvert au hasard de mes excursions dans les allées de la bibliothèque de la ville! Et si on laissait les mômes choisir les livres par eux- même. Ce qui compte au final c'est de leur faire découvrir la lecture et ses plaisirs, ou que tout le monde ait lu les grands classiques une fois dans sa vie sans plaisir et sans du coup se souvenir du contenu?

l'etude d'un livre c'est ridicule, l'histoire c'est passe, les maths ca sert a rien.. laisse moi deviner, l'ideal, c'est qu'on soit tous des wombats dans un tunnel?

#67 peut-être qu'ils n'apprécieront pas, c'est vrai. Mais les laisser choisir par eux-même, ce n'est pas une bonne idée non plus car la plupart ne s'intéresse pas à la lecture un point c'est tout. Faire lire les classiques ne plaira sans doute pas à tout le monde mais au moins ils liront quelque chose! En dehors des cours, peu de gens cherchent à découvrir des livres comme tu le fais

Il faut bien que les livres étudiés ait un intérêt pédagogique. Après il y a des livres "anciens" qui sont très faciles et agréables à lire. De toute façon, une personne qui n'aime pas la lecture ne voudra pas lire de livres qu'il soit imposés ou non. Laisser choisir les livres n'est donc pas la solution. Et puis pour le bac de français par exemple, il faut bien que les élèves ait tous les même livres et textes à étudier. Ne serait-ce que dans un soucis d'égalité.

Va faire étudier twilight ou les âmes vagabondes tiens.

>74 Justement, ils seraient peut être plus nombreux à chercher des livres en dehors des cours s'ils se rendaient compte, via les lectures scolaires, que lire peut être très agréable. Un peu comme 67, j'ai beau être une grande lectrice et apprécier certains auteurs classiques, je me suis bien souvent ennuyée fermement et même forcée à finir la plupart de mes lectures scolaires, donc je peux comprendre que ça ne donne pas forcément envie aux enfants de lire en dehors des cours.

>86 Pourquoi je m'y attendais à celle là ? Il n'y a pas que les romans de Stéphanie Meyers qui sont publiés de nos jours, et encore heureux. Faire lire des romans actuels ne veut pas dire faire lire des histoires d'amour parsemées de vampires brillants et de loup-garou mignons.

#20 : Quelque chose de plus interessant a leur faire etudier ?!! En quoi l'histoire d'Anne Frank est-elle ininteressante ? Elle permet aux jeunes de voir la seconde guerre mondiale d'un point de vue spécial, qui peut peut etre plus les toucher qu'un cours d'histoire classique Etant donné que progressivement le nombre de survivants de cette horreur commence à décliner et le nombre incroyable de jeunes gens qui ne savent pas bien ce qui a pu se passer, je trouve au contraire l'etude de ce livre PARTICULIEREMENT pertinente

j'ai beau aimé lire. impossible de digérer "l'éducation sentimentale" de Flaubert. Depuis mon orthographe est un amont de fautes de grammaire et d'orthographe ! j'en suis traumatisé et ma vie ne sera plus jamais le même. bref de second degré :) le journal d'Anne Franck est l'un des plus beau livre que je j'ai lu. très émouvant très beau et m'a remi en question. c'est tellement beau ce qu'elle écrit ! Le niveau de l'écrit a bien baissé quand on voit la différence à l'heure actuelle. Après ce n'est qu'une généralisation :) je recommande vivement comme lecture. Et le film : à voir aussi mais le livre est mieu on ressentt beaucoup plus les sentiments qu'elle porte. Bonne journée :)

Enterré par les littéraires, mort de rire :-)

Plus sérieusement, j'ai lancé le débat que je souhaitais voir, je suis donc très content de moi. Je vous accorde bien amicalement que le Journal d'Anne Frank est intéressant à lire, et je dis bien à lire. Je reste sur ma position : étudier un livre est le summum de la connerie. Combien de fois ai-je écrit "l'auteur exprime pas cette phrase..." alors que je n'en croyais pas un mot. Un livre de littérature est là pour distraire au même titre qu'un film, pas pour être étudié, en tout cas, pas par des adolescents. Il ne faut pas s'étonner que les jeunes d'aujourd'hui ne sachent pas lire et écrire correctement quand depuis le collège on leur faire croire que lire = étudier = chiant. Lire un livre et en sortir une idée générale : oui Lire un livre en le découpant paragraphe par paragraphe pour lui faire dire tout et n'importe quoi : non

Vaalanihn, je ne suis qu'à moitié d'accord avec toi. Bon, je dois admettre que je fais moi-même des études littéraires. Disons donc plutôt : je ne suis qu'à moitié en désaccord avec toi. L'étude des bouquins paraît souvent être de la masturbation intellectuelle, par conséquent moyennement intéressant. A fortiori, comme tu le dis, pour des ados. Ce lieu commun - pas toujours totalement faux - énoncé, nous pouvons cependant passer à la suite : si, étudier les livres est intéressant. Prenons l'exemple du journal d'Anne Franck, puisqu'il est là. L'analyser permet d'avoir une meilleure approche de la façon dont s'est passé le génocide, via un témoignage particulier (et qui plus est passé à la postérité). Là où l'analyse apporte un plus par rapport à la lecture seule, c'est que ça permet de s'attarder sur le livre. Ça permet de regarder plus en profondeur ce qu'Anne Franck a écrit, plutôt que passer rapidement dessus. Prenons à présent un autre exemple : mettons l'Assommoir de Zola ou Madame Bovary de Flaubert, histoire de citer des exemples français ultra connus. Les analyser permet de : 1) connaître le contexte littéraire de l'époque, ça fait partie de la culture générale, de la culture française, de l'histoire française ; ce qu'une simple lecture ne permettrait pas ; 2) observer des caractéristiques propres d'un écrivain particulier (culture générale, tout ça, et puis ça fait partie de l'intérêt d'un cours de français) ; 3) montrer que, contrairement à ce que beaucoup d'ados (et adultes) pensent, les grands écrivains réfléchissaient effectivement énormément à ce qu'ils écrivaient : tant au niveau des symboles, des figures utilisées que de la structure. Je reste persuadé que tout ce que disent les profs de français n'est pas toujours avéré et qu'il y a beaucoup de spéculation (cf. masturbation intellectuelle), mais il y a surtout énormément de vérités. Une grande œuvre ne l'est pas par hasard : elle a été réfléchie. En outre, je suis persuadé qu'observer en profondeur toutes ces choses ne peut qu'être bénéfique pour l'écriture de chacun, qui s'abîme bien trop pour la plupart ; 4) inculquer une idée de recherche systématique : analyser est un effort qui développe toute une série de capacités mentales, même contre la volonté des élèves. Et j'affirme ça tout en n'ayant jamais pu terminer l'Assommoir, que j'ai eu au lycée. Oui, beaucoup trouveront certains bouquins barbants par ailleurs, mais je pense qu'il faut effectivement imposer certaines lectures (et puis laisser choisir d'autres parmi une pré-sélection, histoire que l'élève ait un choix). Ne fût-ce que parce que ce sont des classiques qui font partie de la culture générale, de la culture française et de l'Histoire. Au-delà de ça, parce que certains les apprécieront beaucoup alors qu'ils ne les auraient pas forcément découverts autrement. Et enfin, je ne pense pas que prendre des livres plus récents soit nécessairement la solution : ces classiques ont des qualités intrinsèques que l'on ne retrouve de nos jours souvent, finalement, que dans des bouquins tout aussi durs d'accès, sinon plus (parce qu'il y a toute une histoire derrière, et qu'il y a pas mal d'intertextes parmi les livres dits littéraires). Après, des livres récents peuvent être excellents aussi, mais ils n'amènent pas forcément le même genre d'analyse. (Et je suis fan de fantasy, qu'on ne me dise pas que je ne lis que des reliques.) Il faut je pense un équilibre entre les classiques et des livres récents, et non n'avoir que l'un ou l'autre.

#184 : J'ai volontairement généralisé (trollé diront certains), justement pour lancer le débat :) Je te rejoins sur pas mal de chose, de même que #177. Là où je ne serais jamais d'accord, c'est au sujet des poèmes. Pour moi, ceux-ci ne devraient jamais être étudiés comme ils le sont. Un poème possède une force brute qui fait ressentir une émotion toute aussi brute. L'analyser comme le font les profs de français, c'est lui faire perdre son âme. Chacun devrait être libre de ressentir un poème à sa façon, selon sa propre sensibilité. Puisque tu parles de Baudelaire, mon poème préféré est Abel et Caïn. Étant athée, j'y vois un profond crachat dans la face de Dieu (Race d'Abel, voici ta honte :/Le fer est vaincu par l'épieu !/Race de Caïn, au ciel monte,/Et sur la terre jette Dieu !). Pourquoi devrais-je l'analyser autrement que par ma propre perception ? Baudelaire a pu vouloir dire tout autre chose, mais c'est ainsi que je le ressens. Ai-je tord pour autant ? Je me plait à croire que non, à croire qu'un même texte peut déclencher des émotions différentes selon les sensibilités, voire diamétralement opposées. Par extension, il devrait en être de même pour tous les romans. Chacun devrait pouvoir y voir ce qu'il y ressent, personnellement, sans avoir un maître à penser. #177 : tu te dis fan de fantasy, trouves-tu normal qu'il ne soit jamais abordé dans le cursus scolaire ? Sinon en toute fin de Terminale, si le programme le permet, et avec des textes aussi trépidants qu'un documentaire sur la reproduction bi-annuelle des paresseux du Guatemala que sont Le Horla et Le Passe-Muraille ?

Grande lectrice, j'ai moi aussi été bien déçue par le bourrage de crâne qu'on nous fait subir au Collège (équivalent Suisse du lycée). Analyser un grand classique, je veux bien. Mais se taper des mauvaises notes parce qu'on ne dit pas ce que le prof pense, non. Je fais maintenant des études littéraires, et je me rends compte que toutes les oeuvres sont analysées de 1001 façons, et souvent avec des conclusions totalement différentes, ce qui rend la rigidité scolaire ridicule. Je pense toutefois que, si un enfant est intéressé par la lecture à la base, il ne sortira pas dégoûté de ses cours de littérature une fois ado, même si les livres au programme sont ch*ants. Il faut donc remonter à la source, faire aimer la lecture aux petits, afin qu'en grandissant ils apprécient ce hobby qui leur fera plus de bien que regarder "Les Anges de la téléréalité" ou autre niaiserie du genre (ces émissions sont "constructives" uniquement pour les anthropologues, et encore...)

Vahalin, savoir analyser, réfléchir, développer son esprit critique c'est très important. Il y a quelques temps, j'ai regardé un film d'horreur : Jennifer. Après j'avais peur dans mon lit. Et puis, j'ai réfléchi, je me suis dit que cela reprenait le mythe de la sirène et de la femme fatale (Ange bleu). Et puis ça m'a fait penser à l'analyse transactionnelle : le bourreau, le sauveur et la victime. Avec le sauveur qui se transforme en bourreau et la Victime qui est en fait le véritable bourreau. Et après, je n'avais plus peur en revoyant son affreux visage dans ma tête. En plus, sa tête, un classique des codes du cinéma : les yeux tous noirs sans blanc qui veut dire : le mal. Et les dents apparentes qui veulent dire : prédateur... Bref l'esprit prend le dessus sur les émotions ! ^^

J'ai lu "Les sirènes de Bagdad" de Yasmina Kadra lorsque j'étais au lycée , c'est depuis mon livre préferé , et pourtant , je suis une grande lectrice . Donc merci le programe de francais de 1 ere

#192 : fantasy ≠ fantastique. (Même si j'aime beaucoup aussi le fantastique.) Ceci étant dit, ça ne me pose pas trop de problème que la fantasy ne soit pas étudiée. D'abord parce que c'est très récent, et tout fan que je suis, je sais que c'est un genre ultra-cadré. Je ne le vois pas vraiment au programme. (Cela dit, une prof du collège m'ayant vu lire "À la croisée des mondes" l'a mis parmi ses lectures les années suivantes.) Le fantastique est déjà plus vaste ; mais perso, c'est un genre que j'ai étudié. (Je suis belge, nous n'avons pas le même programme, je ne sais pas ce que vous avez ou non, normalement.) Et à nouveau, je ne suis qu'à moitié d'accord quant aux poèmes. Oui, tout le monde est libre d'y voir ce qu'il souhaite, c'en est même le but. Mais la poésie plus encore que les romans est très hermétique pour quelqu'un qui n'y connaît rien voire ne s'y intéresse pas. Et plus encore que dans les romans, les poètes se cassent la tête pour écrire ce qu'ils veulent : ça veut dire qu'il y a une densité énorme de trucs potentiellement analysables (et une densité infinie de supputations farfelues). Alors bien sûr, on n'est pas obligés de tout voir, de tout savoir, de tout comprendre. Mais étudier certains poèmes précis en montre la maîtrise. Et on ne lit plus de la même façon une fois que certains déclics, dus aux analyses, se sont opérés. On lit d'une façon plus investie, moins paresseuse, donc plus intéressante. Ce qui n'empêche pas d'avoir par ailleurs son propre avis, sa propre impression d'un texte.

Au contraire, tu connais ce qu'est la Culture G ? Molière, Maupassant, Hugo,... C'est très long à lire, je te l'accorde, et pas toujours amusant mais ça peut être intéressant. Et puis surtout, c'est le programme !

J'imagine déjà la tête du libraire quand il va lui faire la demande. :D

Le journal d'Anne Franck n'est pas en français à l'origine, puisque l'auteure a fui les pogroms nazis des années 30 et s'est installé à Amsterdam ^^ Sinon, il faut prendre "La Peste" d'Albert Camus ou "Rhinocéros" de Ionesco par exemple, si on veut étudier une partie de la littérature français.

+1 j'allais le dire !