je dirai quand même que nos capacités de compréhension et d'apprentissage sont inhérentes à nous-mêmes et pas à notre prénom ou aux études qu'on nous paye. même si les cours donnés et leur qualité entrent aussi en jeu

Ce n'est pas tant une question de "payer les études" que de faire attention à la scolarité de ses gamins. Et oui il y a probablement plus de parents de Madeleine à prendre du temps le soir pour aider ses gamins, que de parents de Youssef ou Brandon.

#32 C'est aussi une question de capacité plus que de volonté des parents. En entrant au collège, mes parents, qui n'ont pas fait d'études, m'ont dit "Maintenant, on ne pourra plus t'aider si tu as un problème de compréhension". Ils étaient tout de même présents et essayaient de faire attention à ma scolarité. Mais si je ne comprenais pas une matière, je ne pouvais pas me tourner vers eux. Heureusement, j'ai globalement été une bonne élève. Mais si l'enfant éprouve des difficultés, le milieu dans lequel il vit peut modifier la donne, selon que les parents maîtrisent et connaissent le mileu scolaire ou pas.

Oh la la encore un gros raccourci ! Non le prenom ne joue pas sur la scolarite. Mais le niveau socio-culturel joue sur le choix des prenoms ET sur le niveau scolaire. Donc les prenoms et la reussite scolaire sont relies mais pas directement. Une etude amusante sur les prenoms: tu prefereras la marque qui aura le plus de lettres en commun avec ton prenom. Exemple. Coralie prefere le Coca-cola au Pepsi...

@LMC8 Pouvoir aider concrètement est certainement un plus, mais accorder de l'importance au travail (scolaire) est le paramètre déterminant. Ca visiblement tes parents le faisaient.

#55 Oui mais ce que je veux dire c'est que si les parents n'ont pas fait d'études, ils sont démunis face aux cours et ils ne sont pas forcément au courant du déroulement de la scolarité de leur enfant: il y a autant de bulletins sur une année scolaire, remis à telles dates, s'il y a un problème de comportement/apprentissage le professeur écrit un mot à tel endroit, le journal de classe doit être lu et signé chaque semaine, les parents sont prévenus des réunions avec les professeurs via tel moyen de communication. .. Si l'enfant a des problèmes à l'école il ne se tournera pas vers ses parents puisqu'il sait qu'ils ne peuvent pas l'aider. Et s'il ne veut pas que ses parents savent qu il est en difficulté, il peut facilement cacher ses problèmes (signer le bulletin lui-même, cacher le papier des réunions de parents...) et quand les parents l apprennent c'est parfois trop tard. La maitrise de la scolarité passe par la maitrise des matières des cours mais aussi par la maitrise de l'univers de l'école.

A l'école primaire et au collège j'étais comme les Youssef car les notes dépendaient beaucoup de l'apprentissage par coeur et l'aide des parents mais après je suis remontée en tête de peloton avec des mentions et des 1ère de promo et des prix. Car à partir d'un certain moment le par coeur et l'aide des parents y compris les cours particuliers ne suffisent plus ! ^^

Mlle Zaza: je ne suis pas tout à fait d'accord avec toi quand tu scindes enseignement primaire/collège (= par coeur) et lycée/unif (=plus de par coeur). L'apprentissage est un savant mélange de savoirs et de savoirs-faire, depuis le primaire. Et même si à partir d'un certain âge l'influence des parents s'amoindrit, je crois qu'un élève entre 12 et 16 ans n'a pas forcément toujours la maturité nécessaire pour être assidu si le message des parents c'est "l'école je m'en fous" ou "débrouille-toi", surtout s'il a des difficultés d'apprentissage. Et malheureusement, la scolarité future se joue à ces moments cruciaux.

Et j ai vu des élèves pas très intelligents réussir leur scolarité parce que leurs parents jouaient le jeu de l'école, encadraient, soutenaient... Et d'autres, intelligents, se vautrer. Donc on ne peut pas faire une règle générale en disant que l'aide des parents, à un moment, ne suffit plus.

Idiot comme raisonnement, ce n'est pas le nom qui a une influence sur la scolarité, c'est le milieu socio-culturel, et en effet les petites Madeleines ou Marie-Ange sont plutôt issues d'un milieu socio-culturel aisé, et ont donc plus de chances de leur côté... Et malheureusement les Youssef, sans vouloir tomber dans le stéréotype, sont souvent dans un appart HLM avec 3 ou 4 frères et sœurs autour, donc forcément c'est plus compliqué de se concentrer... Le prénom reflète le milieu et donc les conditions mais n'est la cause de rien.

Mes parents étaient très assidus et m'ont appris que les études sont très importantes pour mon avenir. Si tu n'apprends pas tes leçons à moins d'avoir une très bonne mémoire audive c'est très difficile d'avoir la moyenne. Cela dit, je ne relate que mon expérience cela n'est nullement un vérité.