Ton coup de gueule me fait bien rire quand on voit comment certaines infirmières, je dis bien certaines, pas toutes, traitent les étudiants en médecine pendant leurs stages !! Ne vous étonnez pas de ne pas avoir tout le respect que vous espérez une fois que nous sommes internes ou médecins sérieusement -.-"

Oui mais justement ce n'est pas une généralité. On ne peut pas juger toute une population en se basant sur un échantillon : il faut aussi s'en remettre au bon sens. De la même manière à ce qu'un futur ingénieur comme moi soit destiné à travailler en collaboration avec des techniciens ou des médecins, il y a les médecins qui doivent en faire de même avec les infirmier(e)s Il faut apprendre à respecter le métier des autres pour pouvoir pleinement donner le droit d'être respecté soi même. Comparer n'est pas raison... Je comprends tout à fait le "coup de gueule" de cette personne et je suis de fait d'accord avec elle. Et par ailleurs, jamais je me considérerai comme "supérieur" à un technicien ou a un ouvrier lorsque je travaillerai. Hiérarchiquement oui (au niveau du travail), mais en tant qu'humain, pas du tout. Par ailleurs, l'ingénieur, si tous les techniciens et les ouvriers se barrent, il ne peut plus manager et il se retrouve comme un bleu... On a donc toujours besoin des autres.

Je n'ai jamais travaillé personnellement avec des médecins/ internes/externes qui m'ont manqué de respect ou mal considéré. Et lorsque j'ai pu voir des médecins totalement irrespectueux avec des infirmières (du style balancer un scalpel usager dans une pièce sur un coup de colère ou traiter une infirmière de connasse) c'est parce que ceux-ci se prennent pour des dieux vivants sur terre et non pas parce qu'ils ont été traumatisé par des infirmières durant leur cursus d'études. D'ailleurs ceux-ci n'estiment pas plus leurs patients que les infirmières en général!

Tous le monde parle de vécu, et tu ne peux qu'admettre l'évidence, c'est qu'énormément d'infirmières scolaires ne font/n'arrive/ne font plus(?) la différence entre un élève qui se plains pour de bonnes raisons et un malade imaginaire. Et donnent l'impression d'être dérangées. Après je me souviens d'une au collège que j'avais été voir pour des nausées, elle m'a mise au lit avec une bouillotte, elle a discuté avec moi, et avec le recul je suis sûre, pour savoir s'il n'y avait pas d'autres choses. Je suis déjà tombée sur d'autres qui n'en avaient strictement rien à faire. On ne met pas tout le monde dans le même sac pour autant.

Les gens cons (de même que les gens incompétents) existent dans toutes les catégories de métier. Ma mère est aide-soignante et travaille actuellement avec un élève infirmier qui ne sait pas faire la différence entre "à jeun" et "à eau". Et elle côtoie des chirurgiens très gentils, qui mettent la table pour que tout le monde mange ensemble, et d'autres très cons, imbus d'eux-mêmes, qui regardent infirmières et aide-soignantes de très haut. Et de même pour le infirmières, certaines sont très gentilles et reconnaissent le travail des autres, alors que d'autres voient les aide-soignantes, ASH, et autres agents d'entretien ou secrétaires (tant qu'on y est, mettons tout le personnel) comme des sous-merdes. Personnellement, le truc qui me gène avec les infirmières scolaires, c'est biens qu'elles n'ont le droit de rien faire à part donner un doliprane et un mouchoir imbibé d'huiles essentielles pour déboucher le nez. C'est vraiment un problème, parce que du coup bah... Ça ne change souvent pas grand-chose de y aller ou non. J'ai été voir une fois l'infirmière au collège, je faisais une allergie à un antibiotique, j'avais des plaques rouges partout. L'infirmière m'a fait me tartiner de Biafine, et m'a dit de revenir la voir entre midi et deux si ce n'était pas passé. Ma tante, infirmière aux urgences, n'a pas compris le lien entre plaque rouges sur tout le corps (et donc forte probabilité d'allergie sachant qu'elle m'a posé des questions) et Biafine. Enfin, je sais qu'elle ne pouvait rien faire de plus, même pas me donner un anti-histaminique (que j'avais de toute façon déjà pris, et je lui avais dit), mais ne serait-ce que dire "Pour moi, ça ressemble à ça, tu devrais aller voir ton médecin parce que moi je n'ai pas le droit d'y faire quoi que ce soit", ça pourrait être bien, plutôt que d'inciter à revenir la voir, alors qu'elle devait bien se douter que ça ne servirait pas à grand-chose.

Peut-être que s'il y avait plus de psy dans les services, ça calmerait les ardeurs des patients... Je viens de passer un mois en service maternité et le personnel s'en prend quand même pas mal plein la gueule entre les naissances prématurées, les césariennes imprévues, les alitements, etc. Les gens sont méga stressés et parfois, un psy permettrait de les rassurer, pour préserver et l'équilibre familial et le personnel qui fait de son mieux. A l'hôpital, il est logique que les gens soient plus stressés, inquiets ou en colère... Après, il y a ceux qui arrivent à gérer et à comprendre que le personnel n'y peut rien et qu'au contraire, il est là pour que ça aille mieux, et ceux qui n'y arrivent pas parce que le choc est trop dur à digérer...

L'infirmière c'est peut être tout ce que dit #254, mais les infirmières scolaires ne font pas face à des alcooliques enragés et ne font pas de journées de 20h. Elles font face à des personnes de moins de 18 ans la plupart du temps, voire même de jeunes enfants, qui vont la voir parce qu'ils ont un problème, mal au ventre ou que sais-je, et parfois des choses un peu plus graves. Et quelques uns qui ont juste une grosse flemme, oui. Voilà.

Répondre au manque de respect par le manque de respect ça c est de l intelligence pure . Et les médecins( certains médecins ) n ont pas besoins d avoir été maltraités pendant leur internat pour se prendre pour dieu et ne respecter personne , avec un stress moindre que celui des infirmières qui se font plus facilement em****** que ce soit des patient au médecins .

Il faut aussi mettre les choses dans leur contexte , il a beaucoup de gamins qui font semblant d être malade pour échapper au sport / au cours / a un contrôle , chose qu il se passe beaucoup plus rarement dans le cadre des urgences ( vu le temps d attente ) , on ne peut pas comparer la compétence des infirmières scolaires a celle des infirmières hospitalières et le fait que certaines se trompent ne signifie pas une incompétence générale dans les écoles . Après il y a toujours des gens qui feront plus ou moins bien le travail mais comme partout

Les gamins aussi peuvent avoir des problèmes et c est aussi dur psychologiquement de se retrouver face a des cas de viols de violence de drogue/alcoolisme ( ouais ça commence pas forcément après 18 ans ) , les grossesses avec les soucis que ça peut apporter , les gamins suicidaires qui font des crises d angoisse ou qui se mutilent ... Les gamins ils ont pas que la gastro comme soucis dans la vie .

Certes enfin ça ne concerne pas la moitié des cas de chaque établissement ce genre de choses, hein! Faut pas abuser non plus, ça existe, évidemment, mais il y a aussi des assistantes sociales et des psychologues ainsi que des assistants d'éducations dans les établissements qui sont là pour ce genre de choses. Un gamin de 10 ans qui a la gastro tu vas pas le laisser comme ça toute la journée sans rien faire, c'est pas parce qu'une fille a eu un rapport à risque que l'infirmière doit ignorer tous les autres élèves. C'est aussi son métier de s'occuper des maux de tête des enfants, il ne faut pas l'oublier. S'il arrive des choses graves elle (ou il) doit justement envoyer l'élève vers des médecins compétents en la matière, car l'infirmerie scolaire n'est pas un planning familial ni un cabinet spécialisé dans la violence parentale. Son rôle dans ce genre de cas, et sa responsabilité, c'est de prévenir le directeur ou le CPE, enfin quelqu'un qui participera a la prise de décision suivante : prévenir les parents? Envoyer aux urgences? etc. Si on traite les enfants alcooliques (ça court les rues en France, c'est bien connu) uniquement par l'infirmerie scolaire, ils ne s'en sortiront jamais! Après, je veux bien croire que dans certains quartiers de Paris ou Marseille ce soit plus fréquent que dans la campagne nantaise (quoiqu'il s'y passe également de sacré trucs, évidemment...) m'enfin ça n'empêche pas que dire à un élève avec une fracture au poignet qu'il n'a rien sans même lui dire d'aller voir son médecin est un manque de professionnalisme! Ca prend quelques secondes, le temps de faire une phrase en fait, et ça devrait être automatique! "Tu te sens mal? Vraiment? Ou as-tu mal? On va téléphoner à tes parents et si tu vas toujours mal ce soir, tu iras voir ton médecin." Et pour répondre à ceux qui prétendent que les élèves qui font semblant d'être malades est une bonne raison pour soupçonner chaque enfant de faire pareil et donc risquer de ne pas les aider alors qu'ils ont vraiment quelque chose, les parents et le médecin le verront bien, ils risquent même soudainement de ne plus vouloir qu'on les préviennent! Une infirmière n'est pas là pour juger le comportement des gosses, et si on veut aller plus loin, si un enfant se fait porter pâle alors qu'il n'a rien il a peut-être un problème plus grave qui le pousse à le faire. L'infirmière doit-elle être à son écoute ou l'envoyer bouler sur un simple doute, alors? :)

Sauf que vous faite un métier ou une erreur peu avoirs de grave conséquence. Vous même avouerez sûrement qu'un jardinier comme moi qui fait une erreure n'aura pas de réelle conséquence comme un médecin ou infirmier. Je souligne aussi que vôtres métier reste très dur et vous remercie de prendre soin de nous et honte à se qui vous manque de respect. Ps: il y a aussi des infirmiers qui ferai mieux de change de métier vue leurs manque de gentillesse et d'implication dans leurs travail.

bah oué la feignasse ^^ non mais oh ... on tombe dans les pommes et on veut pas se déplacer ! non mais allo quoi ^^ mdr ... elle m'a tuER ! hi hi hi

En même temps, il faut faire une échographie pour diagnostiquer/confirmer l'appendicite (ce fut mon cas en tous cas...) Quand je l'ai eu, j'ai commencé par prendre du Spasfon, il faut bien tester les anti-douleurs basiques avant de s'inquiéter non? :)

Ben disons que c'est une histoire qui s'est déroulé au collège. La fille qui avait l'appendicite se tordait de douleur, et l'infirmière lui a dit qu'elle "simulait", du coup elle l'a juste renvoyé en cours sans rien lui donner... x)

#304 le problème ne serait il pas la proportion de collégiens / lycéens qui vont à l'infirmerie pour faire péter les cours ? Vu le temps perdu avec les simulateurs et comme ils sont parfois bien convaincants, comment s'occuper correctement de ceux qui ont vraiment quelque chose ?

Généralités....