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Commentaires
Donc dans son cas il faut mieux faire une formation continue?
La boulette, c'est pas l'expression courante, mais ta gêne de l'avoir employée ! Les handicapés sont plus gênés de notre gêne que par notre maladresse !!!
ils ont de l'humour, faut voir avec Philippe Croison et Guillaume Bats ^^
La première expérience de mon homme dans la formation handicap : Mode humour "Ah! Vous avez perdu votre bras gauche? On va faire sans et puis... Ça aurait pu être le droit!" Mode rire jaune "J'ETAIS gaucher "....
Comment tu peux vanter les mérites de la formation continue face à l'alternance ? C'est la même chose ! :P
rien ne lui empechera de reussir dans la vie , qu il fasse de son handicap une force et il pourra faire beaucoup de choses , un handicap ne doit pas vous demoraliser ou vous faire croire que vous etes " incapable " de realiser vos envies et vos espoirs.
Je suis chauffeur accompagnateur de personnes handicapées. Je peux vous dire que tous, quelque soit leur handicap, ces personnes veulent qu'on leur parle comme à tout le monde. Il m'est arrivé de demandé à des personnes en fauteuil si elles été allées ici ou là "à pied" comme il m'est arrivé de dire "vous voyez" à des aveugles. J'ai même dit "écoutez" à une personne ayant des problèmes auditifs. Aucune de ces personnes ne s'est jamais plainte.
Attention à ne pas trop cracher sur les formations continues ! Je ne dis pas que l’alternance c'est nul, juste que les deux ne sont pas comparables. J'ai moi-même fait mes études supérieures en formation continue (4 ans), et c'était intense, il y avait beaucoup de travail et il n'était pas rare de faire des nuits blanches pour faire nos "devoirs". La dernière année je ne me couchais jamais avant 1h du matin, en plus de la journée de cours bien chargée. C'était pas faute de s'activer. J'ai jamais été aussi bien préparée aux exigences du monde du travail que par ce type de formation : travail sous pression, dans l'urgence, sous stress, en concurrence avec nos semblables. Après, c'était le tour des stages pour valider la formation, faire le travail d'un salarié pour presque rien, sans véritable "tuteur" pour nous former comme on s'y serait attendu pour un stage. Alors des alternants qui se moquent de nous en parlant de rester "le cul sur la chaise" ça me fait bien rire.
Mots-clés
Histoire vraie: J'attendais mon rendez-vous debout devant l'entrée d'un centre commercial. Un cul-de-jatte en fauteuil roulant attendait aussi visiblement quelqu'un. Il me demande une clope "pour patienter". Je lui demande s'il attend depuis longtemps: "Beaucoup trop", me répond-il. "Bah au moins, vous êtes assis, vous", lui dis-je. Il a éclaté de rire... :)
C'est une expression triviale, certes, mais relativement courante (sans jeu de mots), la plupart des handicapés demandent justement à ce que l'on fasse abstraction de leur handicap, qu'on les considère comme des personnes "normales" et pas les réduire à leur état diminué, et ça passe par ne pas se casser le crâne à éviter des expressions habituelles juste pour ne pas évoquer leur handicap. Par contre, pour ce qui est du jugement de valeur sur les formations adverses de la tienne, ça mériterait un tlbm.