Il est peut-être temps de s'occuper de ses fesses et de sauver son côté moralisateur. sauf si tu n'as jamais pêché ;)

Tape "alcoolisation foetale" sur Google ;)

Tape "fabrique des imposteurs" aussi. Le nouvel ordre moral a son audience. Oui l'alcool pour une femme enceinte n'est pas recommandé, mais comme toujours, tout est dans la mesure.

Merci Nebel :)

Le risque n'est déjà pas de 0 d'avoir un bébé avec malformation physique ou autres, je ne vois pas l'intérêt de l'augmenter en lui filant de l'alcool, même modérément. Un verre de vin pour un foetus c'est quand même hard. C'est modéré pour un adulte, pas pour un truc de quelques centaines de grammes en plein développement. Je rappelle aussi que les autorités de santé sont obligées de refaire des campagnes pour dire que non, justement, on ne devrait pas boire pendant la grossesse, même pas "un petit peu pour les occasions", car c'est malheureusement ce que la majorité des gens pensent.

Je suis en médecine, l'alcoolémie subie par le foetus est 10 fois plus importante que celle de la mère, avec une augmentation du risque de RCIU, de dysmorphie cranio-faciales, de malformations congénitales, de retard intellectuel, instabilité psychomotrice. Donc la seule mesure autorisée est 0.

Faux ! Archi-faux ! Demandez aux gynécologues et aux pédiatres de vous causer de l'alcoolisation foetale !

justement un petit verre ou deux genre vin ou champagne pendant la grossesse est toleré. ils l interdisent formellement car des cretins ne savent pas faire la difference entre une fois en 9 mois et une fois par semaine dixit mon obstetricien

#45 C'est toi qui le dit. Va t'occuper d'un enfant dont la mère a préféré picoler ou se droguer pendant la grossesse, même une fois, par pur égoïsme. Prend cet enfant chez toi pendant, allez, six mois. Ensuite, tu viendras nous parler de cette expérience et de ce que tu en as appris.

Ce n'est pas lui qui le dit, c'est prouvé. Par contre, c'est bien commode de culpabiliser les femmes, comme ça on perpétue l'illusion du risque zéro. Et quand quelque chose arrive (ce qui peut être le cas avec ou sans facteur de risque), on sait sur qui s'acharner au lieu de chercher un coupable.

#49 : mais bien sûr "la mère a préféré picoler ou se droguer pendant la grossesse, même une fois". Parce que c'est possible de se droguer "rien qu'une fois", "picoler" (se saouler), rien qu'une fois en 9 mois ? Ces personnes sont dépendantes, addictives, et ne se droguent ou ne boivent pas qu'une fois en 9 mois, mais régulièrement. Et là, oui, les conséquences sur le fœtus sont dramatiques. Après, pour l'occasionnel, j'ai hésité à commenter, car je suis 100% d'accord avec katsuya, et également validé par mon obstétricien, mais le problème ce sont tous les imbéciles qui vont enchaîner 3 vodka le WE en expliquant que c'est "occasionnel". Alors "officiellement", pour ceux là, c'est 0 alcool. Les autres, nous sommes suffisamment responsable pour échanger avec notre médecin sur les exceptions (mais chut ...) ;)

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Je suis en médecine, l'alcoolémie subie par le foetus est 10 fois plus importante que celle de la mère, avec une augmentation du risque de RCIU, de dysmorphie cranio-faciales, de malformations congénitales, de retard intellectuel, instabilité psychomotrice, sans dose minimale établie. Donc dans le doute : tolérance 0. Si vos obstétriciens ne se mettent pas à jour des études, recommandations et explications des professeurs de la spécialité c'est un autre problème. (j'espère que ce ne sont pas les mêmes qui disent qu'il vaut mieux diminuer qu'arrêter la cigarette, ce qui est complètement faux aussi).

etant suivi au chu, mon obstetricien change continuellement en plus detre etudiant, donc "a jour" et pourtant ils ont tous ete unanime sur le fait qu un verre ou deux dalcool type vin ou champagne en 9 mois de grossesse ne portait pas a conséquences. un verre en 9 mois hein! pas un litron dalcool fort tout les mois. cest pas pour autant quil faut a tout prix boire ce verre toleré ! et quand est il de femme ignorant leur grossesse lors des premieres semaines et ayant bu plus que de raison ? vous les culpabilisez en leur parlant des risques ? vous leur conseillez l avortement en prevention ?