Par L'amoureux - 04/10/2009 12:25

Aujourd'hui, j'étais avec ma petite amie et je lui ai dit, dans un moment romantique : "J'ai envie de faire de toi la fille la plus heureuse du monde !" Elle m'a répondu : "T'as de l'argent ?" VDM
Je valide, c'est une VDM 64 028
Tu l'as bien mérité 5 845

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Top commentaires

raton laveur 8

ben wouais, depuis quand tu crois que l'argent ne fait pas le bonheur ? tu veux vivre d'amour et d'eau fraîche ? chez les bisounours ?

Elle a de la suite dans les idées ta petite amie... Elle ira loin, la question c'est de savoir si tu iras loin avec elle... Un élément de réponse ? Peut être ton porte-monnaie.

Commentaires

Cigismonde 10

Reste à savoir sur quel ton elle a répondu ça... Et si elle a vraiment besoin d'argent en ce moment... Et puis d'abord c'est vrai ça : t'as de l'argent ? ^^

pat riot 28

Oh la p***!!! J'espère qu'elle blaguait!

J'espère que toi aussi tu blagues avec cette insulte --'

fan 16

grosse grosse VDM, après on se retrouve toute avec l'étiquette "toutes les femmes sont vénales" change de nana si tu veux mon avis!

En même temps, elle aurait pu répondre "t'as 30 centimètres?" et tout le monde l'aurait traitée de salope... Elle est peut-être pas dans le trip romatico-eau de rose a 2 balles "voui mon Amûûûr, avec toi je serai heureuse même sous les ponts en buvant du gros rouge qui tache..." donc sois content, c'est une fille réaliste, c'est mieux qu'une nunuche ;)

Bah l'argent ne fait pas le bonheur mais il y contribue ... elle voulait peut-être dire qu'il ne manquait plus qu'un peu d'argent à votre petit monde pour qu'il soit parfait ^^ (comment ça je vis dans un monde de bisounours? :p )

#18 Moi je trouve qu'elle a beaucoup d'humour :-D

"J'ai envie de faire de toi la fille la plus heureuse du monde !" Ah, bon ! Tu t'y prends comment ? une fois passé le moment romantique… "T'as de l'argent ?" sa réponse ne veut pas dire qu'elle ne t'aime pas : elle a les pieds sur terre et au lieu de rêvasser (OK, c'est agréable 5 minutes) elle envisage un parcours un peu plus tangible avec toi.

C'est tout à fait le résumé des "Réparties de Nina", un poème de Rimbaud :) Lui - Ta poitrine sur ma poitrine, Hein ? nous irions, Ayant de l'air plein la narine, Aux frais rayons Du bon matin bleu, qui vous baigne Du vin de jour ?... Quand tout le bois frissonnant saigne Muet d'amour De chaque branche, gouttes vertes, Des bourgeons clairs, On sent dans les choses ouvertes Frémir des chairs: Tu plongerais dans la luzerne Ton blanc peignoir, Rosant à l'air ce bleu qui cerne Ton grand oeil noir, Amoureuse de la campagne, Semant partout, Comme une mousse de champagne, Ton rire fou : Riant à moi, brutal d'ivresse, Qui te prendrais Comme cela, - la belle tresse, Oh ! - qui boirais Ton goût de framboise et de fraise, O chair de fleur ! Riant au vent vif qui te baise Comme un voleur, Au rose églantier qui t'embête Aimablement: Riant surtout, ô folle tête, A ton amant !.... ..................................... - Ta poitrine sur ma poitrine, Mêlant nos voix Lents, nous gagnerions la ravine, Puis les grands bois !... Puis, comme une petite morte, Le cœur pâmé, Tu me dirais que je te porte, L'œil mi fermé.. Je te porterais, palpitante, Dans le sentier: L'oiseau filerait son andante: Au Noisetier... Je te parlerais dans ta bouche: J'irais, pressant Ton corps, comme une enfant qu'on couche, Ivre du sang Qui coule, bleu, sous ta peau blanche Aux tons rosés: Et te parlants la langue franche.... Tiens !... - que tu sais... Nos grands bois sentiraient la sève Et le soleil Sablerait d'or fin leur grand rêve Vert et vermeil. .................................. Le soir ?... Nous reprendrons la route Blanche qui court Flânant, comme un troupeau qui broute, Tout à l'entour Les bons vergers à l'herbe bleue Aux pommiers tors ! Comme on les sent tout une lieue Leurs parfums forts ! Nous regagnerons le village Au ciel mi-noir; Et ça sentira le laitage Dans l'air du soir; Ça sentira l'étable, pleine De fumiers chauds, Pleine d'un lent rhythme d'haleine, Et de grands dos Blanchissant sous quelque lumière; Et, tout là-bas, Une vache fientera, fière, À chaque pas... - Les lunettes de la grand'mère Et son nez long Dans son missel: le pot de bière - Cerclé de plomb, Moussant entre les larges pipes Qui, crânement, Fument: les effroyables lippes Qui, tout fumant, Happent le jambon aux fourchettes Tant, tant et plus: Le feu qui claire les couchettes Et les bahuts. Les fesses luisantes et grasses D'un gros enfant Qui fourre, à genoux, dans les tasses, Son museau blanc Frôlé par un mufle qui gronde D'un ton gentil, Et pourlèche la face ronde Du cher petit..... ............................. Que de choses verrons-nous, chère, Dans ces taudis, Quand la flamme illumine, claire Les carreaux gris !... - Puis, petite et toute nichée Dans les lilas Noirs et frais : la vitre cachée, Qui rit là-bas.... Tu viendras, tu viendras, je t'aime ! Ce sera beau. Tu viendras, n'est-ce pas, et même... Elle. - Et mon bureau ?

Zut, je n'ai pas eu le temps d'enlever le superflu :(