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Commentaires
Franchement TLBM, " D'où tu me fais du pied on se connait pas là OH !!!" :-) Sa réaction est peut-être un peu exagérée mais j'aurai pas apprécié non plus et ça même si tu m'avais aussi tapé dans l'oeil ! Les manières ça compte !
Bah oui, quel mal élevé ! On t'a pas appris à être gentleman avec les filles ? On fait connaissance d'abord ; )
Moi je dis VDM pour la demoiselle d’être emmerdée dans le train, et toi tu l'as Bien mérité.
Pour ma part, je suis plutôt adepte de "casser les rotules" TLBM
Ah les fameux "gros lourds"... C'est amusant comme ils deviennent légers quand ils ont la gueule de Georges Clooney. Tout à coup ni l'âge ni l'audace de l'abordage ne se révèlent vraiment des freins. Jamais je ne me permettrais un contact de ce type, non sollicité, envers une inconnue, mais une fille qui menace de te "casser les deux jambes", pour moi c'est une vulgaire abrutie qui ne vaut guère mieux que les racailles qu'elle imite.
Bien sûr, parce que le physique permet subitement à une personne de manquer de respect sans perdre tout son charme auprès de (certaines) femmes. Vous en avez pas un peu marre de remettre le tort sur les personnes qui se font emmerder ?
Non, ceux qui m'ennuient, ce sont les moralisateurs qui déforment les propos et extrapolent à partir de cas qui ne relèvent ni du harcèlement, de l'agression. Et je relève que la seule véritable agressivité dans cette historiette, émane de la demoiselle avec sa réponse de poissonnière et non du garçon qui - o sacrilège, a effleuré son pied.
Toucher un parfait inconnu dans le métro, qui plus est avec un acte aussi connoté, c'est une agression que tu l'admettes ou non.
Et moi ce qui m'énerve c'est les gens qui minimise la situation. Il ne l'a pas "effleuré", il lui a fait du pied. Certes, c'est peut être pas une main sur la cuisse ou sur les fesses, mais on sait tous pertinemment que ça reste un geste connoté et pas quelque chose d'anodin. Donc c'est bien une agression. Replacée dans ce contexte je ne trouve pas sa répartie choquante, on sait bien qu'elle ne compte pas appliquer ces propos et que c'est juste histoire de placer les limites fermement.
elle à du caractère :-)
mdr on dirait que le pauvre bonhomme a tue quelqu un! nulle la technique mais il a eu le retour de baton; pourquoi dans les coms vous sautez au plafond avec des remarques genre "non mais il l a prise pour quoi?!" ? Moi je dirais qu il etait timide et il a cru que ca marcherait... ca partait d une bonne intention il ne l a pas, comme vu dans les coms, prise pour une poubelle.. lol quoi :)
Définit "bonne intention", parce qu'à mon avis l'intention était surtout bonne pour lui, et éventuellement sa bistouquette.
oO je vois pas comment etre plus clair, il voulait lui exprimer ses sentiments et il a ete maladroit.. si pour toi faire part de ses sentiments est une mauvaise intention, je te plains et je plains ceux qui un jour ont craque sur toi ^^
Eh, tu sais quoi ? L'être humain est doué de parole et a inventé des langages pour communiquer. Ça marche vachement mieux que l'agression sexuelle qui consiste à prendre les femmes pour des paillassons, pour peu qu'on sache être poli. Mais c'est sûr que quand on n'a pas le minimum de respect de l'autre pour considérer qu'obtenir son consentement avant de le/la tripoter est un pré-requis, voir une remise en place aussi claire, ça doit choquer.
une aggression sexuelle? donc je te marche sur le pied, limite je te viole quoi. que dire de l inconnu qui aurait l audace de te serrer la main ou, doux jesus, essaierai de te faire la bise a l ecole/au boulot. Au bucher !!!! Et j ai jamais dit que c etait correct ce qu il a fait mais simplement qu il merite pas 6 pages de com d hysterie feminine oú on le compare a un violeur detraque et a un macho qui prend les femmes pour des objets.
Faut arrêter de se voiler la face hein, j'ai beaucoup ris avec le commentaire qui disait : "perso je trouve qu'a border quelqu'un en rue c'est bizarre. Déjà c'est basé uniquement sur le physique, super quoi. En plus sans rien savoir de l'autre... Faut vraiment être désespéré. ou avoir une très forte envie de b...er." Faut quand même être lucide, la première chose qui nous attire chez l'autre c'est son physique hein, comme on dit "le physique attire, la personnalité fait rester". Personnellement, je suis bien placée pour le savoir j'ai rencontré mon cher et tendre dans le bus. Il m'a sourit, je lui ai sourit, il est descendu en même temps que moi et est venu m'aborder... Avec respect. Quatre ans plus tard on est encore ensemble. Et je ne vois pas en quoi cela voudrait dire que nous étions désespérés ni en manque. L’attirance physique fait partit intégrante de l'amour, j'ai quand même moins de chance de tomber amoureuse d'une personne qui ne m'attire pas... Enfin, je dis ça je dis rien. De toute manière, oui, c'est pénible de se faire harceler dans les transports en commun, et le terme "harceler" dénonce bien le problème principal. Je suis une fille jolie (traitez-moi de prétentieuse si vous le voulez, mais à l'heure actuelle dans cette société énormément basée sur le physique, on se rend vite compte si on est jolie ou non, en tout cas on vous le fait vite savoir. C'est pas pour autant que je passe mon temps devant mon miroir, mais c'est un atout, c'est sur je ne vais pas m'en plaindre...bref), et le véritable problème est la manière d'aborder. Un homme qui vient avec respect et politesse se fera rarement remballer hein, à moins d'avoir vraiment passé une journée de merde. Après, c'est tellement pas la majorité que ça en devient insupportable. Les "hey, mademoiselle, t'es charmante" qui finisse pas des insultes quand on feint l'ignorance, les mecs qui vous suivent, les regard lourd de sens dans le décolleté avec le sourire pervers, ça invite personne à répondre positivement. Pensez aussi que nous, on a facilement peur, les mecs ne s'en rende pas compte de ça. Vous savez ce que c'est de marcher tête baissée en rentrant tard le soir ? Nous oui, parce que nous on sait qu'on est moins fortes et qu'en soit, si un taré veut vraiment nous agresser, ben on pourra pas faire grand chose. Alors les contacts physiques non demandés on évite, c'est tout simple ! Y'a pas de secret en fait, sans respect on arrive à rien. Parce que je peux vous assurer que les "hey mademoiselle, t'es trop charmante" gueuler au milieu d'une rame de métro, ça m’exaspère, mais qu'un homme qui me sourit en me disant "vous êtes charmante mademoiselle" ça me fera pas du tout le même effet. Personnellement un mec qui accepte un refus avec classe gagne aussi beaucoup de points !
C'est la société qui vous apprend à avoir peur, les hommes se font tout autant aggresser que les femmes, et pour eux c'est pas seulement verbal. Donc oui on sait ce que c'est de marcher tête baissé aussi, mais par contre pour nous c'est beaucoup moins accépté, c'est même honteux pour certains. Il ne faut pas ceder à la paranoïa comme beaucoup mais heureseument tu as l'air d'agir comme il faut. Il ne faut pas généraliser le comportement d'idiots à toute une population.
Je suis d'accords, les hommes aussi se font agresser mais c'est pas le même registre d'agression. Nous, les femmes, ce qui nous terrifie, c'est le viol. Alors forcément quand on débile nous hurle "Sale pute" ou "sale chienne" quand on ne réponds pas à leurs "avances", tout de suite ça nous renvois à une image sexuelle négative et ça nous fait penser à ça. Je veux pas dire que les mecs risquent rien par rapport à nous mais c'est pas la même peur. Et cette peur peut être vachement mobiliser quand on a des boulets qui draguent avec insistance, et ça passe des agressions verbales du style "sale pute", au vieux qui se tripote en nous regardant dans le métro (c'est du vécu). Malheureusement on aura toujours cette infériorité par rapport à vous, celle de ne pas pouvoir protéger notre intimité à 100 % car comme je l'ai dit plus haut, si un taré veut vraiment nous agressé, on pourra pas faire grand chose et il m'est déjà arrivé de me dire, tard en rentrant chez moi avec un mec qui te suit "Mon dieu... cette fois c'est mon tour", terrorisé, à courir la main sur ma bombe lacrymo. C'est cette peut là je pense, que vous ne pouvez pas comprendre.
Les femmes sont victimes d'agression sexuelles bien plus fréquemment que les hommes. Les hommes sont victimes d'autres types d'agression (et en sont plus victimes que les femmes, mais on ne leur dit pas de faire attention le soir dans les rues). Oui, la société nous apprend la paranoïa, mais la société n'apprend pas à tous les hommes à ne pas la nourrir. Il y a un problème double.
J'ai habité à côté d'un quartier chaud pendant mes 20 premières années, me suis fait aggréssé plusieurs fois dont une avec arme à feux. On risque moins le viol (et encore 10% des plaintes proviennent d'hommes) mais t'inquiète pas qu'on a aussi peur. Et les flics m'ont demandé pourquoi je portais plainte plusieurs fois. Votre peur vous a été inculqué et le feminisme actuel n'arrange rien en vous en donnant d'autre, c'est ca qui est malheureux. La grande majorité des viols se fait par des personnes que la victime connait et non pas comme tu le penses en pleine rue à 23H.
La peur du viol ne vient pas du féminisme. La peur du viol n'est pas récente et est inculquée aux femmes depuis des générations par le patriarcat, notamment en raison de la protection de la virginité. Ce ne sont pas les féministes qui disent aux femmes de ne pas sortir seules ou de ne pas s'habiller trop sexy. Tu tapes sur les mauvaises personnes.
Les feministes dont je parles n'arrangent rien, j'ai pas dit que c'etait de leur faute. Ya des branches du feminisme qui essaye justement de sortir les femmes de leurs peurs, et qu'elles vivent enfin comme la majorité des hommes en restant vigilente mais sans avoir peur. Sauf que les chiffres qu'on nous sort sont extrapolé de façon anormale et du coup font encore plus peur. Le "harcelement de rue" c'est bien le feminisme qui la mit en exergue, et suffit d'avoir connu les reactions des femmes avant et après le fameux reportage pour comprendre la soumission intelectuelle quasi générale à ses feministes là. Ce sujet tombe à chaque fois qu'une fille se fait draguer. C'est bien beau de tapper sur le patriarcat, mais les feministes main-stream le font mal, donc je tappe sur les 2. Les femmes doivent prendre confiance en elle, et alors que le feminisme aurait pu leur permettre de le faire, voilà qu'il se revelle être celui qui les enferme dans leur prison. C'est bien dommage.
Les féministes parlent de harcèlement de rue parce que le harcèlement de rue est un fait avéré et une forme de violence spécifique visant les femmes. C'est trop facile de nier les faits en accusant les autres de paranoïa.
Je n'ai jamais nier le problême mais bon, tu fais partie des femmes qui sont à fond dans cette paranoïa et tu l'as propage. Et comme toute personne proche des idée de ce feminisme victimaire tu penses qu'on nie les fait dès qu'on les extrapole pas. La preuve, tu considères que quelques tappes du pieds pour attirer l'attention est une aggression grave envers la femme. Et tu oses même comparer ca à un vol, un delit quoi, alors que si tu veux une image ca serait plus donner un billet de 5€ en pensant que c'etait le prix alors que ca en coute 10€ et après remarque du cassier tu payes le prix.
Je doute que les femmes qui se plaignent du harcèlement de rue soient toutes de simples moutons qui s'inventent un problème parce que quelqu'un leur a dit qu'il était là, je pense plutôt que le problème couvait depuis longtemps mais que personne n'osait en parler parce que ça doit faire peur d'être la première à dénoncer la misogynie ordinaire. Je ne peux probablement pas vraiment me mettre à la place des femmes qui en sont victimes, mais on doit se sentir seule face au "patriarcat" (j'aime pas vraiment ce mot, surtout qu'il est peut-être pas adapté en l’occurrence) jusqu'à ce que quelqu'un fasse le premier pas et parle au nom de toutes. Il faut ajouter à ça que jusqu'à récemment personne ne connaissait l'expression "harcèlement de rue", et que c'est subitement passé d'un problème privé à un problème social.
Non non, et c'est justement ce que je dis. Le problème est connu depuis longtemps, il est combattu depuis longtemps et est même quantifié depuis longtemps. Enfin en tout cas on avait déjà eu une sensibilisation quand j'étais au collège, donc il y a 15ans facile. Les femmes n'ont jamais eu de mal à en parler, les mésaventures avec les "gros lourds" tout le monde en a déjà entendu. Cependant, le phénomène "harcellement de rue" est apparu chez nous, avec un film et surtout de nouvelles statistiques aberrantes passant de 20% des femmes d'après l'INSEE ou 50% d'après des sites moins fiables de sondage mais qui sont toujours intéressant à 99% d'après les études des lobbys américain sur le harcellement de rue. Le problème n'est pas inventé, loin de là, tout le monde l'a vu de ses propres yeux. Cependant il est amplifie clairement les conséquences et généralisé à tout va.
@crok1 Parmi les différents mouvements féministes (radical, matérialiste, prosexe...) ce serait bien que tu définisse lequel tu critique, mais le "féminisme victimaire" ça n'existe pas. Pas plus qu'il n'y a eu de "mode" ces 15 dernières années. Les victimes se dévoilent simplement plus en même temps que la société combat le sexisme, les protège et les soutienne (la loi sur la parité en France c'était il y a seulement 13 ans, la loi sur les violences conjugales il y a seulement 2 ans, la loi sur le harcèlement sexuel seulement l'année dernière, aujourd'hui on parle enfin du harcèlement de rue) Les chiffres ne sont pas grossis pour faire peur, bien au contraire, ils sont biaisés. Les témoignages, les plaintes, sont très peu nombreux par rapport à la situation réelle. Tu l'a dis toi-même, c'est encore plus honteux pour les hommes qui subissent des agressions sexuelles mais sont contraints par les normes sociales à le cacher. Le patriarcat n'est pas qu'un problème de femmes, il serait temps que les hommes admettent qu'ils sont aussi victimes de ce conditionnement et le combattent au côté des femmes, en commençant par reconnaître que le féminisme est aujourd'hui encore nécessaire (et éviter de se dire non féministe, comme une certaine Carla) Parce que, comme le dit Skratsch, quand on subit une agression sexuelle, le patriarcat on se le prend en plein gueule, on en réalise brutalement les méfaits et on se sent très seule, pendant mais surtout après.
Non, le mot "patriarcat" est également une mode, car on englobe tout dedans même ce qui n'a rien à voir. Se dire être victime d'agression sexuelle ne suffit pas à condamner l'autre malheureusement, il faut un procès, des preuves, des temoins... comme pour toutes accusations. J'imagine que c'est très dur de devoir revivre ca pour la victime, mais voudrais-tu condamner sur simple accusation ? Les lois sur le harcelement de rue, vu que c'est ce dont on parle, sont un leurre puisque les injures sexistes sont déjà condamnée depuis très longtemps par le Code Civil, cependant c'est également vrai qu'il est très dur de prouver l'injure et encore plus d'aller porter plainte pour "une petite chose comme ca" et donc le phénomène reste impunie. Et mon avis est que ca ne changera que très peu, on combattra ca plus par l'éducation que par la répression, après ca prendra un peu de temps c'est sûr. Il serait temps aussi d'ouvrir le yeux également et de voir que le feminisme se radicalise de plus en plus, excluant de fait les hommes qui n'y voit qu'un combat contre eux. Suffit de voir à quel point sont nié les violence faites aux hommes ou le droit des pères. Et ca c'est pas le patriarcat, c'est bien la dizaine d'association qu'on retrouve le plus souvent qui le nient.
Bon, je vais essayer d'être concise (car je ne peux plus envoyer mes pavés). Le harcèlement de rue cause : -des femmes qui ont peur de sortir, -des femmes qui n'acceptent plus le moindre compliment. Le féminisme encourage : -la lutte contre ce phénomène, -le soutien des victimes, -la dénonciation.
Ca me choque vraiment que tu n'arrives pas à concevoir que le fait d'être touché par un parfait inconnu dans un lieu où l'espace personnel est très limitié puisse être vécu comme une agression.
Certaines femmes n'osent pas parler du harcèlement de rue car de suite, on leur dit qu'elles sont parano, hystériques, féministes, bourges, prudes, cathos, voire prétentieuses (oui j'ai ei droit à tout ça). Maintenant que le problème éclate, on a moins peur. Les hommes aussi se font agresser, mais on parle majoritairement de violences physiques et pas de violences sexuelles. Et je ne veux pas être vulgaire mais, corrigez-moi si je me trompe, je pense qu'un homme qui se fait violer souffre moins physiquement qu'une femme (sauf s'il se fait violer par un homme). Psychologiquement c'est pareil, voire pire à cause de cette virilité brisée. Certes la majorité des viols sont faits par l'entourage de la victime, mais pas que. J'ai connu une fille, (personnellement, pas via des articles) 13 ans, dont je tairai le nom, qui s'était faite embarquée en pleine rue (pleine la rue) par trois mecs, en voiture, et s'était faite frappée et violée. Elle ne pouvait plus se retrouver seule avec un homme sans paniquer. C'est de la peur, pas de la paranoïa. Les statistiques ne sont pas exagérés. Toutes les filles à qui je parle ont été confrontées au harcèlement de rue, et la plupart ont échappé de justesse à des abus sexuels. La seule chose à faire, selon moi, c'est en parler, ne plus avoir honte, pour que les hommes (pas tous certes, certains sont pas cons) perdent ce sentiment de supériorité dans la rue.
"Se dire être victime d'agression sexuelle ne suffit pas à condamner l'autre malheureusement, il faut un procès, des preuves, des temoins... comme pour toutes accusations. J'imagine que c'est très dur de devoir revivre ca pour la victime, mais voudrais-tu condamner sur simple accusation ?" Le problème ne vient pas seulement du fait que la victime est obligée de revivre son agression, mais que c'est le seul crime où presque systématiquement elle est accusée d'avoir provoqué la situation dans laquelle elle s'est retrouvée à coups de "Elle portait une tenue aguicheuse" et de "Elle a aimé ça.", pas seulement de la part des accusés mais aussi venant d'avocats. Du coup une personne violée qui porte plainte subit souvent un second traumatisme dont elle aurait largement pu se passer, et j'ai du mal à croire qu'on ne légifère pas un minimum là-dessus quand on passe des lois interdisant de nier des génocides vieux de près d'un siècle. Je suis d'accord avec toi sur certains points, je ne pense pas qu'on puisse lutter contre le harcèlement de rue par la répression et je n'aime pas le terme de patriarcat (je n'aime pas trop non plus le terme de féminisme, je trouve qu'il crée une barrière entre hommes et femmes là où il prétend réclamer l'égalité). Mais concernant la radicalisation du féminisme, je pense tout simplement que le machisme se fait de plus en plus pernicieux et présent dans des endroits où on ne peut plus l'affronter par la législation. Maintenant tous les combats passent par l'éducation et se heurtent à des murs parce que les gens ne veulent pas changer ou prétendent que les problèmes n'existent pas, ce qui doit accumuler une grosse masse de frustration.
Nous vivons dans une société patriarcale, tu voudrais utiliser quel terme ? Que tu n'aimes pas le terme féminisme, je peux le comprendre, mais j'ai dû mal à comprendre ce qui dérange avec le terme patriarcat. Une explication ?
Ah, en revanche, je ne pense pas que la plupart des gens parlent de répression (encore que, je pense qu'il faut tout de même punir certains coupables) ici, mais bien d'éducation. L'auteur n'est pas sûrement pas un mauvais type, mais il y a un manque d'éducation si on arrive à croire que ce genre d'approche est acceptable.
Tout à fait d'accord avec toi. On peut faire toutes les lois que l'on veut, si elles permettent de ne pas laisser impuni quelqu'un pris la main dans le sac, dans la grande majorité des cas il est très compliqué de prouver et condamner une agression verbale. Déjà que pour les viols, c'est parfois un chemin de croix pour les victimes, pour les agressions verbales j'aimerais savoir le nombre de personnes qui sont effectivement poursuivis pour ça... Mais si au lieu de banaliser, minimiser, voir de glorifier ce genre d'agressions (les "t'es bonne", "tu me s*ces" ou autres...) on les réprimait dès le plus jeune âge (dans l'éducation donc), ça ferait peut-être (doucement) évoluer les choses.
C'est marrant de lire que la réaction défensive de la fille serait du au féminisme ou qu'ils ne faut pas faire ça "aux filles d'aujourd'hui" car ça n'a aucun rapport :) J'ai visité un château (datant de bien avant les premières revendications féminines) et le guide nous a expliqué la raison de la hauteur des marches : elle était très étudiée, de manière à ce que personne ne puisse apercevoir les chevilles des femmes au hasard de leurs pas. Avant l'ère de l'égalité hommes femmes, y avait même pas le droit de VOIR donc il aurait été encore moins admis qu'un gus aille tripoter les jambes d'une femme inconnue. Le respect du corps de l'autre n'a absolument rien de nouveau. Les gens qui décident de passer outre ont également toujours existé et hélas existeront toujours. La seule chose que les luttes de femmes ont changé c'est que à présent, quand quelqu'un passe outre, ce n'est plus un tabou et la personne peut se défendre, en parler, voire le poursuivre en justice. Lors d'une tentative de viol il y a 3-4 ans dans un village que je connais, une mamie très âgée avait dit, au sujet de la présence des gendarmes : "elle fait bien des histoires c'est pas parce qu'il a voulu la rondeler un peu", c'est dire l'état d'esprit ! Il y a à peine deux ou trois générations, une violée devait se taire et puis voilà. Et encore, elle avait pas intérêt à être enceinte sinon c'était un coup à être obligée d'épouser son agresseur et de lui faire 15 mômes faute de généralisation de la contraception. Donc merci aux combats féministes, vraiment. Là, on est certes bien loin de la tentative de viol, mais les arrêts de la cour de Cassation ont déjà établi qu'un attouchement à caractère sexuel est bien une agression. C'est pas non plus dramatique dans ce cas précis certes, mais je signale au passage que sa réaction ne l'est pas non plus : elle ne l'a pas frappé, elle n'a pas porté plainte contre lui, elle l'a juste menacé et remis à sa place de façon très claire avant que la situation dégénère et qu'il n'aille plus loin. Et comme il dit "message reçu", donc y avait pas besoin de plus car ce garçon est visiblement maladroit et ne connait rien à la drague mais est aussi non violent et pas méchant puisqu'il s'est arrêté à la première somation et, espérons le, s'abstiendra à l'avenir. Ceux qui lui reproche sa menace verbale, j'aimerais assez connaître la réponse, mot pour mot, qu'ils considèrent comme adéquate à la situation. Ah mais j'oublie que ce sont bien souvent les mêmes qui, lorsque l'agression devient beaucoup plus grave que ça, s'étonnent "du manque de répartie" de la victime, ne comprennent pas "pourquoi elle ne l'a pas envoyé promené dès le début quand il a commencé à faire du pied" ou critiquent "sa passivité qui sonnait comme un oui"... et puis bon "qu'est-ce qu'elle fichait seule dans un train aussi !" Outre cela, il serait plus logique, au moins dans les pays développés, de parler davantage de "lutte contre le sexisme" que de féminisme puisque hommes et femmes peuvent être victimes de clichés sexistes véhiculés par les deux sexes, les médias ou la société.
Je pense qu'on parle de féminisme parce que la lutte contre le sexisme est née de la lutte contre le patriarcat et que les clichés sexistes que se prennent les hommes viennent également de ce système qui présuppose que tout homme doit être dominant, etc. Je peux me tromper.
bobpasbricoleur : vous avez complètement raison, c'est totalement ça et c'est d'ailleurs encore vrai dans nombre de pays. Ce que je veux dire, c'est que chez nous je trouve l'appellation désuète et contre-productive car on a énormément avancé dans ce domaine. Or, certaines personnes se collant l'étiquette "féministe" défendent certains projets que les autres militantes féministes et les femmes en général ne soutiennent pas nécessairement, ça fait le buzz et ça donne une image erronée du féminisme si bien que certains ne connaissent même plus la définition du mot. J'ai vu des hommes revendiquer des choses en accusant les féministes de les brimer mais leurs revendications, la plupart des féministes les soutiennent, c'est malheureux de se diviser quand on est d'accord ! Je crois que le terme lui même à tendance à exclure l'homme du combat anti-sexiste alors qu'il est concerné (beaucoup disent encore infirmièrE, aide-soignantE par exemple, on appelle rarement le papa pour ce qui concerne les enfants, un mec qui pleure est critiqué). Le sexisme c'est attribuer des aptitudes, des traits de caractères et des rôles dans la société, non pas en fonction des capacités, connaissances et souhaits individuels, mais en fonction des préjugés qu'on à sur le sexe de la personne. Par exemple, vu sur le VDM copieur : un client qui balance à un chef d'entreprise "une de tes filles pourrait faire ça ou alors tu deviens PD" parce qu'il est venu en avance pour laver par terre et tenir sa petite entreprise propre pour ses clients, genre l'hygiène et le respect du client à un rapport avec le genre ou l'orientation sexuelle. Ou encore une serveuse qui constate que madame prend de l'alcool et pas monsieur sort "ah c'est mme qui porte la culotte" style un mec ça doit forcément picoler bah voyons ! Ou les remarques mesquines si c'est pas son tour d'inviter.
Tous les mouvements politiques ont des branches qui leur donne une mauvaise image ou qui soutiennent des projets que d'autres ne soutiennent pas. Je ne pense pas que cela soit une raison pour changer le nom, pour le terme féministe reste adapté par son histoire (lutte contre le patriarcat, on n'est toujours pas dans une société égalitaire et ça nuit aux hommes aussi).
bobpasbricoleur : La raison pour laquelle je n'aime pas le terme de patriarcat est d'un côté parce que ça donne une image fatalement négative des pères en général. Je ne défends pas la place du père comme chef autoritaire de la famille, mais je ne pense pas qu'il faille dévaloriser la fonction paternelle de manière systématique. A la limite, le terme de phallocratie me paraîtrait plus adapté.
La lutte contre le patriarcat ne lutte pas contre le père, mais contre l'idée que l'homme/le père soit forcément le chef (de famille, etc.). Nous ne sommes pas dans une société matriarcale, pourtant les mères n'ont pas une image fatalement négative. :-)
Le problème c'est qu'on ne parle pas de patriarcat uniquement lorsqu'il est question de famille, on voit ce mot apparaître lorsqu'une fille se fait harceler/agresser sexuellement et se heurte à un mur d'hommes refusant de la reconnaître comme une victime, par exemple. Dans une telle situation, est-ce la place de l'homme comme chef de famille qui est vraiment en cause, ou est-ce un autre genre de problème ?
Ca dérive des idées de sexe fort et de sexe faible qui dérivent eux-même de l'obligation que l'homme a d'être dominant (et donc "chef") et ces idées sont liées au patriarcat. Donc, je me répète, ce n'est pas une attaque contre la figure du père, mais contre l'inégalité du système (et c'est pour ça qu'on ne veut pas de matriarcat). ^^
Bin le terme de phallocratie me semble toujours mieux convenir que celui de patriarcat.
Tiens, vécu aujourd'hui en rentrant du boulot, ca m'a fait pensé à cette VDM : une fille (jolie en passant) s'accroche à mes hanches assez longuement pour monter dans le bus et me dit avec un clin d'oeil plus que suggestif "c'est bien plus agréable que les rambardes" quand je me retourne. Puis elle me suit, on parle 2min et me demande mon numero, et devant mon refus gentil "désolé pas intéressé" elle me rétorque sans agressivité "je te plais pas ou tu es gay ?". Dois-je donc en conclure qu'elle est une grosse lourde homophobe et que j'ai été victime d'une agression sexuelle ? Aurais-je eu le droit de me retourner et de lui lancer un "dégage ou je te fous une baffe"?
Mais c'est que tu es tombé sur Jean-Claude Van Damme!
Je comprend pas trop pourquoi tu a fait sa. Enfin, c'est courageux mais très dangereux (la preuve). À toutes les filles qui disent que les mecs sont des gros lourds vous ne vous imaginer pas comme c'est compliqué d'aborder... C'est pas mon style (pas de chances avec dame nature) mais enfin c'est très très compliqué quand même (déjà essayer malgré tous). Voilà ! Pas sur de la grande utilité de mon com' mais bon x)
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Casse-pieds comme garçon
Sérieux... Y en a encore qui tentent ce genre d'approche à la con ?