#77, je suis ni ingé, je suis jamais allé à la FAC et je suis pas frustrée... j'ai toujours le droit de participer???

sorry mais j'ai voté TLBM!! oui l'histoire est triste mais avant de te lancer dans tes études as-tu regardé l'avenir? (débouché, perspective, embauche, possibilité, opportunité, réorientation, contrainte,...) Je ne crois pas sinon tu ne te serais pas engager dans cette VOIE DE GARAGE. Maintenant assume: continue à décacheter les enveloppes ou pars à l'étranger! Histoire perso: mon frère voulait faire le même parcours que toi mais il s'est renseigné avant. Résultat: il s'est réorienté sur l'informatique, il est ingénieur système. Il ne joue pas avec les éprouvettes mais il ne décachète pas des enveloppes à longueur de journée. Il continue à s'intéresser à la biologie, la chimie surtout lors de ses loisirs. Les loisirs, il peut se le permettre: il gagne bien sa vie. Je trouve cette démarche beaucoup plus cohérente que la tienne. Histoire perso2: j'ai choisi une filière où je n'ai pas d'avenir en France. Par contre gros potentiel à l'international: GB, USA, Australia, Japan, Ireland, ... J'assume: j'ai fini mes études dans un mois et j'ai déjà trouver un cdi pour le début juillet ... à l'étranger. Alors mec, ASSUME tes choix! TLBM

haha sympa je viens de commencer mon doc en biochimie...mais chez moi je crois que il y a plus d'emplois dans ce domaine...enfin j'espere!!

Moi je suis pas d'accord avec ce qu'a dit #60. En école d'ingénieur, on t'apprend l'autonomie dans une certaine mesure. En entreprise tu n'es pas tout seul. Il est essentiel de savoir travailler en équipe et dans les directions qu'on t'a indiqué ; il ne suffit pas de savoir se débrouiller tout seul comme un autiste. Tu dois rendre des comptes à ton supérieur, à tes co-équipiers. Alors s'être débrouillé tout seul tout le temps sans avoir l'habitude de gerer des projets à plusieurs, sous les direcives d'un supérieur (comme on le fait en Ed'I), ce n'est pas forcément plus formateur. De plus, il est essentiel, avant de sortir, d'avoir fait plusieurs stages de longue durée en entreprise voir de l'alternance. Pour te dire, les élèves d'Ed'I par alternance sont tellement mauvais et mal formé à la sortie de l'école que les recruteurs se les arrachent ;) Puis sans compter que, contrairement à ce que tu dis, les diplômes ne s'achètent pas. Si on parle d'Ed'I, on parle des VRAI écoles, les publiques, celle que tu galères à intégrer parce que tout le monde veut y entrer et dans lesquelles l'obtention de ton diplôme ne dépends pas des revenus de tes parents mais JUSTE de tes capacités.

#90 : ton post est très virulent pour pas grand chose. Je concède facilement qu'en France la thèse est bien peu reconnu à sa juste valeur. Mais dans les études il y a une histoire de compromis, on ne peut se contenter d'étudier et de dépenser son temps et son énergie sans savoir où l'on va. Le contexte économique est complexe, mais c'est vrai qu'il est intéressant de savoir où l'on s'engage et les débouchés même si ils peuvent évoluer. Ensuite le fait de passer par la case international pour avoir la reconnaissance nécessaire. En Allemagne par exemple les thésards dans les domaines de la chimie et la biologie sont recherchés, et leur niveau de compétence est reconnu. En tout cas une chose est certaine il faut se battre et plus on est diplômé, plus il faut savoir être mobile.

sorry #90, je suis #84 et tout a fait d'accord avec #91 je persiste et signe: TLBM! je dis juste qu'on fait des choix et qu'il faut les assumer: notre thesar a choisi sa voie maintenant faut qu'il accepte de bouger car trop spécialisé dans un domaine donc pas très adaptable ( il faut rajouter à cela en général l'égo de ces gens-là qui ont fait des études très supérieure et qui refuse de changer de voie malgré l'évidence de la conjoncture actuelle) ce que je dis n'a rien de gratuit ou de méchant: la situation de cette personne est juste triste mais il faut ALLER AU BOUT de ce qu'on a entamé dernière chose #90: je me fous pas de la gueule de personne j'ai moi-même changé de branche quand j'ai vu que ma voie étant sans issue. J'ai connu la galère, la différence c'est que je m'e suis aperçu à temps (lors de mes études) je me ré-orienté dans un secteur porteur... à l'international. Aujourd'hui je suis passionné par ce que je fais mais j'accepte les contraintes: je bouge, je m'adapte. Et ca risque de durer plusieurs années comme ca: 6 mois dans une boite et bouger dans une autre. C'est pas précaire ca comme vie? mais c'est le meilleur moyen de percer dans ma branche (qui est assez saisonniere) , de me faire une expérience, un réseau et d'espèrer dégotter un bon poste plus tard. Ce sont les contraintes et je les accepte: j'ai choisi cette filière en connaissance de cause ( je m'étais renseigné!) Dsl pour le coup de gueule mais les assistés et les gens bornés ca m'énerve j'ai fini

j'avais oublié #90: souhaiter à quelqu'un de se retrouver dans la merde je trouve ca vraiment petit, mais minable! tu sais quoi? je ne te le souhaite même pas... citation de notre #90 bienveillant: "à #83 et #84: je vous souhaite de vous retrouver dans la merde (genre licenciement, oui ça n'arrive pas qu'aux autres) pour comprendre un peu avant de commencer à se foutre de la gueule des autres."

ouais c encore moi (#84, #92, #93), dsl mais #90 il m'a énervé: oui je connais la merde et le job d'ouvrir des enveloppes et de les classer je l'ai fait. Et j'étais content de le faire parce que ça me changeait de mon précédent job: blanchisserie dans un hopital. Quand tu as passé deux mois à trier le linge sale des vieux de la maison de retraite, à mettre tes mains dans leur merde : tu sais ce que c'est la merde et tu sais que c'est pas ce que tu veux pas faire. De même quand tu as passé quatre mois dans le fumier à curer des bâtiments d'élevage, à nettoyer les bâtiments, à être dans la merde tout le temps, à sentir la merde même après ta douche : tu sais ce que c'est la merde. Seulement j'avais besoin de bosser. Et aujourd'hui je suis heureux d'accepter les contraintes liées à mes choix professionnels, de faire ce qu'il me plait et je me félicite d'aller au bout de mes décisions, D'ASSUMER!!! ah oui, moi je te les souhaite pas ces jobs, cette merde j'arrête là

c pas une question de mal ou pas. c'est savoir si on peut en vivre, si cela a un but. Tout a fait d'accord d'étudier ce qu'on a envie, faire ce qu'on aime: on est jamais aussi bon que dans ce cas là. Et puis on a au moins quarante ans à tirer: autant le faire avec le sourire et l'envie! simplement faut pas se lancer dans des combats perdus, par exemple chercher en France un job pour un thesard en biochimie. Deux choix: on bouge ou si on reste en france on se réserve la biochimie en loisir

en effet c est c'est moche et ca arrive trop souvent . Quelque soit le niveau d'étude ... Mon bac sciences et techniques de labo biochimie génie biologique m'a conduite a bosser pour la plus grosse mais aussi la plus décriée des entreprises du chemin de fer français . A l'époque ils recrutaient des emplois jeunes en masse, l'ANPE se debarrassait aussi en masse de ses chomeurs...sauf que pour moi c est tout ce qu on m'a proposé en 6 mois d'inscription, les postes de laborantines en lycée sont réservés au contrats emploi solidarité( + de 50 ans, + de 2 enfants a charges,+ de 2 ans de chomage etc...) et qu'a l'époque j'avais 18 ans et un beau diplome aujourd'hui j'en ai 27 et 10 ans que j'ai pas touché un microscope ni une boite de petri... Aujourd'hui le boulot c'est definitivement une VDM pour beaucoup de gens.