et ca note risque d:etre assortie "rien"

Sauf que l'auteur a très probablement choisi cette voie en pensant, au début, que celle ci lui plairait. Ce n'est que par la suite qu'elle se serait rendu compte que ce choix ne lui convenait pas vraiment mais, par constance ou détermination, elle aurait malgré tout décidé de terminé ce qu'elle avait commencé. C'est précisément ce qui m'est arrivé mais en licence, par chance (parce que vu la matière ca n'aurait pas été étonnant), je n'ai pas eu a répondre à ce genre de question. Pour moi c'est VDM.

Je ne suis pas sûre que ta comparaison soit très adaptée ici Abby0603. Rapporter le choix des études au choix d'un jean ne me semble pas très approprié. Premièrement, tout le monde n'abandonne pas à la première difficulté. Deuxièmement, si elle est en master cela signifie qu'elle a eu 3 ans de licence avant, donc j'imagine qu'elle a bien réfléchi avant de choisir les deux dernières années de son parcours. Si le master en lui-même ne lui convient pas, peut être que le sujet du master lui ouvrira les portes du métier qui lui convient. Je suis actuellement dans un Master que je déteste, j'ai deux mémoires à rendre, je suis tombée en dépression, j'ai été mise sous anti-dépresseurs pour tenir, mais je n'abandonne pas pour autant, parce que je sais qu'avec ce master je vais pouvoir accéder au métier de mes rêves et que ça serait idiot d'arrêter aussi près du but. Et enfin, peut-être qu'elle n'a tout simplement pas eu le choix et n'a pas pu arrêter, pression parentale, pression financière (certains master sont extrêmement chers et doivent être payés même si l'on ne va pas jusqu'au bout...) En résumé, ce n'est pas parce qu'une voie/un métier est fait pour nous que les études pour y parvenir sont forcément une partie de plaisir. Alors plutôt que de l'enfoncer, il vaudrait mieux au contraire saluer son courage pour s'être accrochée jusqu'au bout.

Mon exemple du jean n'est pas pareil, mais disons que le fond est le même. Là en l'occurrence, elle ne dit pas que ses études étaient difficiles, où là oui, il eût été normal de s'accrocher. Là elle dit que ses études ne lui correspondent pas. Je ne vois pas en quoi on doit saluer quelqu'un qui fait quelque chose contre son gré, juste par résignation. Poursuivre des études difficiles parce qu'au bout, on obtient le métier de ses rêves, oui. Quitte à ramer quelques années, à surmonter des moments de découragement. Dans ce cas, c'est très louable. Mais faire des études qu'on ne souhaite pas, là désolé, mais je ne vois pas l'intérêt. Je me suis également réorienté parce que je me suis rendue compte que les études que je faisais ne m'intéressaient pas du tout. A quoi bon continuer? Autant reculer pour mieux rebondir.

Je suis pas convaincue. Du tout. En tout cas je vois pas en quoi on devrait louer le courage des gens qui sont en dépression à cause de leurs études parce qu'ils persévèrent dedans (désolée si ça sonne cynique mais la totalité des membres de ma famille ont fait une ou plusieurs dépressions - à l'exception de ma soeur, mais elle a neuf ans - et y a un moment où faut arrêter). Certes ça demande du cran mais... Si ça les rend malades c'est de toute évidence pas un bon choix, alors pourquoi encourager un tel comportement ? On pourrait justifier l'anorexie mentale (qui est une maladie psychiatrique au même titre que la dépression) des top-models, et des jeunes qui veulent les imiter, avec des arguments comme ça. Des sacrifices et de la persévérance pour atteindre ses buts, d'accord. Mais à ce point ? Et je vois pas non plus comment on peut rester persuadé que le métier sera passionnant si les études nous ont fait tomber en dépression. Je veux bien que les horaires et le boulot demandé dans le supérieur soient pas forcément folichons mais de là à tomber en dépression, pour moi ça veut quand même dire qu'il y a quelque chose dans la matière qui ne convient pas. Le réel souci est plutôt à mon avis qu 'elle n'est certainement pas tombée en dépression qu'à cause de ce master (sinon y a vraiment un problème), mais alors ça personne en parle parmi vous... Enfin quoi qu'il en soit, bien du courage pour la suite à l'auteure de la VDM, ton master t'auras au moins apporté beaucoup de réactions sur le site ! :)

#82, ça n'a rien à voir. Mes études sont passionnantes, j'adore vraiment ce que je fais et pourtant je suis aussi tombée en dépression. Pourquoi ? Ne pas sortir, dormir 4 à 5h par nuit à cause de la surcharge de travail, bosser comme une dingue et ne pas atteindre ses objectifs, ne pas en voir le bout, se dire qu'on est bon à rien, voir qu'autour de nous des gens brillants n'obtiennent pas de bourse de thèse alors se décourager parce qu'on est "juste bon" et pas "excellent" alors on se dit qu'on a aucune chance nous ( bon je bosse à coté ok ). Et pourtant je suis passionnée par mes études !

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