Annie Dingo !
Par Windmill - 10/08/2023 10:20 - France - Paris
Par Windmill - 10/08/2023 10:20 - France - Paris
Par Anonyme - 08/12/2019 16:00
Par Eve27 - 17/10/2020 07:30
Par Anonyme - 07/06/2023 12:20
Par Idril - 22/07/2022 16:20 - France
Par Loweek - 25/01/2021 12:01
Par Prunelle - 08/07/2015 13:13 - France - Lille
Par pealti - 20/07/2024 12:05 - France - Melun
Par Métrovipathe - 13/02/2024 20:20 - France - Paris
Par Anonyme - 06/02/2023 12:20 - France
Par PasDePubSvp - 23/10/2011 23:10 - France
Faut pas se faire des idées ...
Pourtant 1500 soutiens, c'est 0,069% de la population parisienne (données INSEE)..
La dictature c'est "ferme ta gueule". La démocratie c'est "cause toujours"...
j'ai voté pour les projets participatifs de la ville (140000 habitants), le nombre de votants est très marginal malgré les campagnes d'affichage. On n'est pas soumis à un nombre de vote minimal, ce sont les projets qui font le plus de voix qui seront mis en place.
Pour donner plus de précisions, il s'agit de la plateforme « Décider pour Paris ». On y trouve à la fois des consultations publiques sur des thèmes ou des projets précis (ce sont des campagnes à durée limitée), et une boîte à idées intitulée « les idées citoyennes » qui permet aux habitants de faire des propositions pour Paris tout au long de l'année, sur n'importe quelle thématique. C'est ce dispositif qui fait un flop monumental. Contrairement aux budgets participatifs annuels qui se déroulaient selon un calendrier et des étapes précises (une période de dépôt de projets en début d'année ; une phase d'études et de tri des projets pour déterminer leur faisabilité et écarter ceux qui ne sont pas réalisables ; puis un vote citoyen au début de l'automne afin de sélectionner les projets qui seront concrétisés, dans une limite de 100 millions d'euros), les « idées citoyennes » peuvent être soumises en nombre illimité et à tout moment. Il a donc fallu poser des conditions pour qu'une idée ait une chance d'être étudiée et mise en œuvre par la mairie. D'où la règle des 1500 soutiens en 6 mois. L'idée la plus plébiscitée n'a recueilli que 763 soutiens, et son délai est déjà expiré. Le site comptabilise près de 3000 idées à ce jour. Les utilisateurs ne vont pas prendre le temps de toutes les découvrir ; donc à moins qu'une idée touche à un sujet de préoccupation majeur des Parisiens, elle sera inévitablement noyée dans la masse. Cette boîte à idées a aussi souffert d'un manque de communication de la mairie et d'une couverture médiatique quasi nulle : il est probable que l'immense majorité des habitants ignore son existence. Je n'ai pas vu de campagne de communication destinée à faire connaître cet outil au plus grand nombre. Il est passé tellement inaperçu que personne ne parle de son échec. Et je suppose qu'un dispositif permanent est moins facile à promouvoir qu'un événement à durée limitée.
J'en ai entendu parler de ce truc (apparemment inutile)! Depuis quand on écoute ce que disent les parisiens ?
Frr, tu as un beau complexe d'infériorité.
Ah ben quand même, on met en place un outil de démocratie participative, faudrait pas non plus que ça permette réellement de faire quelque chose de démocratique, vous imaginez après? Genre les gens seraient foutus de proposer des projets ayant d'autres objectifs que la rentabilité, voire même pourraient genre soutenir des plus petits projets indépendants que certains menés par de grands groupes, ce serait dommage quand même.
Peut-être que « participation citoyenne » eût été un choix de mots plus judicieux de ma part que « démocratie participative ». Parce qu'effectivement, le but de ces initiatives n'a jamais été de donner aux habitants le pouvoir de choisir quelle sera la politique de la ville, ni de définir eux-mêmes ses grandes orientations. La mairie a le dernier mot, et s'il y a des idées résolument contraires à sa volonté et ses engagements, elles seront refusées. Les outils de participation citoyenne ont un cadre précis et un champ d'application limité, c'est pour ça qu'ils existent. Ils vont plutôt servir à élaborer des « petits » projets souvent très localisés (réaménagement d'une rue ou d'une école par exemple), ou des idées applicables à l'ensemble de Paris, mais dont la mise en œuvre est assez sporadique et sans grandes ambitions. Si vous regardez les projets lauréats du budget participatif, vous ne verrez pas vraiment de quoi sauter au plafond. MAIS dans le lot, y'a quand même des choses sympa qui voient le jour ici et là : une épicerie anti-gaspi pas loin de chez moi ; ou un parcours végétalisé dans une rue de mon arrondissement. Ces projets ont d'autres objectifs que la rentabilité et ne sont pas menés par de grands groupes.
Bon ben ceci explique cela en somme. La vdm se situe plutôt au niveau du peu d’implication de la mairie.
Les gens vivent à Paris car c'est là qui y a le plus de taf, c'est tout ! Ça veut pas dire qu'ils aiment forcément cette ville, des fois, on n'a pas toujours le choix !
Mais quel est le rapport avec l'objet de cette VDM ? Tu insinues qu'il y aurait une relation de cause à effet entre les problèmes de qualité de vie à Paris et l'échec d'un des exercices de démocratie participative ? Soi-disant que les Parisiens ne chercheraient rien d'autre que du travail et un toit, et ne porteraient aucun intérêt à leur environnement de vie et aux propositions qui sont faites pour l'améliorer ? Je ne pense pas qu'il y aurait autant de personnes vivant à Paris si le seul aspect positif à y habiter était l'accès à l'emploi. Perso j'y vis depuis que je suis né, et j'ai appris à aimer cette ville, même en ayant conscience de ses très nombreux problèmes. Et il y a réellement des habitants désireux de contribuer à l'amélioration de la qualité de vie. Cela ne porte pas toujours ses fruits, mais la volonté existe. J'ai beau être assez désabusé de la politique d'urbanisme actuellement en place, je trouve que les consultations citoyennes ont aussi permis quelques bonnes réalisations.
Peut-être qu'il serait possible de soumettre l'idée: "Faire une grande campagne de promotion de ce site de participation citoyenne/ solidarité/ échange entre personnes locales/ boîte à idées dans Paris"? Métro, magazines locaux, journal, affiches 4x3, bulletins municipaux, informations citoyennes... Si on rêve un peu: les gens du site qui récoltent trop peu de votes pour leurs idées faute de visites suffisantes voteraient assurément pour cette idée; puis, la campagne de communication ayant son effet, de nombreuses personnes viendraient sur le site. Et l'implication minimale de voter en ligne pour un projet qui serait visible dans son quartier serait très motivante, très vite. Sinon ou en plus, reste la possibilité de lancer à sa propre échelle le bouche-à-oreille à chaque occasion: les commerçants du coin (boulangerie...), dans une file d'attente, entre voisins, avec des collègues de travail, des camarades de sport ou autre activité associative, les parents d'élèves (quand on a un/des enfant.s, qu'on peut croiser les autres...), etc. Ça pourrait intéresser d'autres puis c'est parfois par simple ignorance d'un phénomène qu'on n'y participe pas. Surtout sur internet, la masse d'informations finit par noyer les gens et on se rabat souvent sur ce qu'on connait le mieux.
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Pour donner plus de précisions, il s'agit de la plateforme « Décider pour Paris ». On y trouve à la fois des consultations publiques sur des thèmes ou des projets précis (ce sont des campagnes à durée limitée), et une boîte à idées intitulée « les idées citoyennes » qui permet aux habitants de faire des propositions pour Paris tout au long de l'année, sur n'importe quelle thématique. C'est ce dispositif qui fait un flop monumental. Contrairement aux budgets participatifs annuels qui se déroulaient selon un calendrier et des étapes précises (une période de dépôt de projets en début d'année ; une phase d'études et de tri des projets pour déterminer leur faisabilité et écarter ceux qui ne sont pas réalisables ; puis un vote citoyen au début de l'automne afin de sélectionner les projets qui seront concrétisés, dans une limite de 100 millions d'euros), les « idées citoyennes » peuvent être soumises en nombre illimité et à tout moment. Il a donc fallu poser des conditions pour qu'une idée ait une chance d'être étudiée et mise en œuvre par la mairie. D'où la règle des 1500 soutiens en 6 mois. L'idée la plus plébiscitée n'a recueilli que 763 soutiens, et son délai est déjà expiré. Le site comptabilise près de 3000 idées à ce jour. Les utilisateurs ne vont pas prendre le temps de toutes les découvrir ; donc à moins qu'une idée touche à un sujet de préoccupation majeur des Parisiens, elle sera inévitablement noyée dans la masse. Cette boîte à idées a aussi souffert d'un manque de communication de la mairie et d'une couverture médiatique quasi nulle : il est probable que l'immense majorité des habitants ignore son existence. Je n'ai pas vu de campagne de communication destinée à faire connaître cet outil au plus grand nombre. Il est passé tellement inaperçu que personne ne parle de son échec. Et je suppose qu'un dispositif permanent est moins facile à promouvoir qu'un événement à durée limitée.
Mais quel est le rapport avec l'objet de cette VDM ? Tu insinues qu'il y aurait une relation de cause à effet entre les problèmes de qualité de vie à Paris et l'échec d'un des exercices de démocratie participative ? Soi-disant que les Parisiens ne chercheraient rien d'autre que du travail et un toit, et ne porteraient aucun intérêt à leur environnement de vie et aux propositions qui sont faites pour l'améliorer ? Je ne pense pas qu'il y aurait autant de personnes vivant à Paris si le seul aspect positif à y habiter était l'accès à l'emploi. Perso j'y vis depuis que je suis né, et j'ai appris à aimer cette ville, même en ayant conscience de ses très nombreux problèmes. Et il y a réellement des habitants désireux de contribuer à l'amélioration de la qualité de vie. Cela ne porte pas toujours ses fruits, mais la volonté existe. J'ai beau être assez désabusé de la politique d'urbanisme actuellement en place, je trouve que les consultations citoyennes ont aussi permis quelques bonnes réalisations.