Mais bien sûr, ce n'est pas parce que vous maîtriser l'usage de notre langue que vous êtes dans le vrai. N'est-ce pas vrai qu'il existe des "faux" SDF ? Pour qui vivre dans la rue est un mode de vie choisi et non pris par dépit ? Je ne sort pas ça d'une théorie, ou de la bible qui dis "tu aidera ton prochain", mais de la réalité. J'habite en centre ville, et des "SDF" j'en croise entre 5 et 10 en parcourant même pas 1 km. Certains jeunes préfère la liberté de la rue et vivent dans des squats, la journée ils réclame de l'argent pour se payer alcool/cigarette. D'ailleurs, ils demandent une pièce ou une cigarette. Pourquoi tu crois qu'ils ne demandent pas une pièce ou quelque chose à manger ?!!!! D'ailleurs, ils faut plutôt les appeler marginaux, car c'est leur choix. ( Oui crane rasé et cheveux teints en rouge, ça aide pour trouver un emploi, mais ils en cherchent pas... donc c'est réglé ). Mais dans ce cas, quand on refuse la société, il faut avoir le courage de refuser le système entier, et ne pas vivre au dépend de celle-ci. De toute façon, je suis loin d'être altruiste, car même si je méprise ouvertement la majorité des SDF ( surtout les jeunes, bougez vous le cul merde ), je donne beaucoup, via mes impôts. Plus d'un SMIC d’impôts société par mois ( sans compter la TVA )... Ce qui ne me donne pas le droit d'être un sale con, mais qui me permet de relativiser mon égoïsme apparent. De plus, quand on se fais insulter car on passe juste devant eux, cela a calmer mes dernières pulsions cachée de générosité. Par contre si un de mes amis aurai un problème, je l'aiderai sans me poser de questions... Cher Monsieur, j'espère que vous allez vider sur le champs votre compte épargne afin d'aider toute la misère du monde, car vous avez l'air si bon. Si bon, si naïf ?

#265 : j'aime les moralisateurs qui ne connaissent rien de la situation personnelle ou financière de "l'épais flot d'humains bien peu scrupuleux qui persistent, sans raison aucune, à subsister sans rien donner en retour", mais qui se permettent de donner des leçons. J'espère bien, comme le dit #267, qu'à chaque fin de mois, tu vides consciencieusement tous tes comptes pour le donner à tous les SDF que tu croises. Dans le cas contraire, c'est "faites ce que je dis mais pas ce que je fais". Moi, je donnais (monnaie ou bouffe), mais quand tu passes ton temps à te faire harceler ou insulter parce que ce n'est pas assez, le sandwich est au poulet et pas au jambon, etc... bah au bout d'un moment, tu deviens égoïste. Bah ouais, je veux bien être gentille, mais faut pas pousser non-plus. De plus, maintenant, je suis maman, et laisse-moi tu dire qu'à choisir entre donner à un SDF et nourrir mon fils, le choix est vite fait, et mon fils passera toujours avant. Alors, si pour toi, je suis lâche, sache que j'en suis fière.

Allons allons, mes bonnes gens, ne nous enflammons pas pour si peu et ne rentrons surtout pas dans des discours ostracisant, je vous prie. J'ai entendu votre dilemme et il est de taille. Après tout, nous ne pouvons qu'être attendris lorsqu'une mère parle du bien-être de son enfant, et admiratifs devant l'intégrité de celui qui paye ses impôts. Et il serait, en effet, indécent de qualifier de lâche une personne qui ne donne pas une piécette à chaque manant qui passe... Cela étant, je n'ai pas le souvenir d'avoir causé argent, car au bout du compte, ce ne sont pas quelques centimes qui vont changer le quotidien de notre brave clodo. Passons donc outre ces triviales considérations pour en venir au véritable sujet : l'estime d'autrui. Il est de l'avis de certains que toute personne devrait avoir droit ne serait-ce qu'au minimum syndical de respect. Concept hautement idéaliste, certes, mais faisable lorsqu'on y met du sien. Je vous laisse faire vous-même le cheminement (ne versons pas dans l'assistanat) afin d'appréhender objectivement la conclusion suivante : On peut clairement applaudir le geste de ce SDF, que l'on a dû bien trop souvent destituer de son statut d'humain, pour avoir su remettre à sa place avec humour une personne l'ayant méprisé. Ceci dit, ce n'est qu'une interprétation possible, il y a aussi de fortes chances pour qu'il ne soit qu'un pauvre fou. Mais qui ne le serait pas devenu face à autant mésestime ?

Qu'en sais-tu que ce geste était forcément humoristique ? Parce que je vois mal celui qui se fait léché en rigoler. Va falloir arrêter avec les discours moralisateurs et sophistes. Je ne vois même pas comment un SDF est "destitué de son statut d'être humain" ici.