Purgatoire !

Par AngeGabrielle - 07/07/2017 19:48

Épicée
Aujourd'hui, neuropsychologue en soins aigus, je vais voir un patient peu vigilant et désorienté qui a fait une hémorragie cérébrale massive, et auquel on a failli prélever les organes. À ma question: "Où on est ici ?" Il me répond : "Au purgatoire !" VDM
Je valide, c'est une VDM 643
Tu l'as bien mérité 101

Top commentaires

Bonne raison pour se décider à s'inscrire sur le registre des refus de dons d'organes Les personnes prélevées ne sont jamais mortes (on dirait que leur corps est maintenu artificiellement en vie... mais il existe de très troublants exemples de personnes qui ont échappé de peu au prélèvement de leurs organes car déclarées décédées alors qu'elles ne l'étaient pas) car sinon les organes ne seraient plus utilisables. Si un moribond a peu de chances de s'en sortir, on ne lui prodigue pas forcément les meilleurs soins pour sa survie, mais les meilleurs pour la conservation de ses organes en vue de la greffe, certains médecins l'avouent. Du coup autant dire tout de suite dès qu'on rentre à l'hôpital qu'on refuse le prélèvement, et laisser un mot en évidence sur le mur ou la table de chevet, et signaler qu'on s'est inscrit au registre des refus. On n'est jamais trop prudent !

Commentaires

Bonne raison pour se décider à s'inscrire sur le registre des refus de dons d'organes Les personnes prélevées ne sont jamais mortes (on dirait que leur corps est maintenu artificiellement en vie... mais il existe de très troublants exemples de personnes qui ont échappé de peu au prélèvement de leurs organes car déclarées décédées alors qu'elles ne l'étaient pas) car sinon les organes ne seraient plus utilisables. Si un moribond a peu de chances de s'en sortir, on ne lui prodigue pas forcément les meilleurs soins pour sa survie, mais les meilleurs pour la conservation de ses organes en vue de la greffe, certains médecins l'avouent. Du coup autant dire tout de suite dès qu'on rentre à l'hôpital qu'on refuse le prélèvement, et laisser un mot en évidence sur le mur ou la table de chevet, et signaler qu'on s'est inscrit au registre des refus. On n'est jamais trop prudent !