Empathe
Par Anonyme - 22/01/2024 22:22 - France - Lormont
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Par Poor Girl - 27/09/2024 00:15 - France - Béziers
Par PandaNoirBlanc - 25/05/2015 08:38 - France - Langueux
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Par ViveLamour! - 21/02/2010 19:15
Par Caroline - 24/02/2022 20:01
Par Anonyme - 11/02/2023 22:22 - Congo, The Democratic Republic of the
On peut aimer quelqu'un et lui sortir une phrase pareille ? Quel nul... Ta peine n'a pas à être relativisée et encore moins niée. Que tu n'aies pas vu ton oncle très souvent n'empêche pas sa perte d'être douloureuse. Il ne sera plus possible de lui parler, de créer des souvenirs heureux ensemble... Ce matin j'ai pleuré à la mort de ma grand-mère, pourtant ça faisait bien 2 ans et demi que la démence sénile la privait de toutes ses facultés cognitives une à une, jusqu'à lui enlever sa capacité à nous reconnaître et à communiquer par des mots. :/ Mais c'est comme ça. Proches et moins proches, chaque décès nous touche, même ceux qui concrètement ne créent pas une nette différence dans le cours de nos vies. Je te souhaite de trouver le réconfort dont tu as besoin auprès de personnes plus ouvertes et compréhensives que ton copain.
Courage à toi également windmill
La mort, c'est final, c'est ça qui la rend dure à accepter. Effectivement, elle ne voyait pas souvent son oncle mais maintenant, elle n'aura plus la possibilité. Et toi non plus ta grand-mère, désolée pour toi. Mon beau-père est décédé l'an dernier, je le connaissais depuis 9 ans mais je n'ai jamais pu parler correctement avec lui à cause de Parkinson, même si je l'aimais beaucoup. L'année avant sa mort, il était comme ta grand-mère, incapable de parler, il imaginait des gens, il se blessait facilement, il ne s'alimentait qu'en liquide. Il ne reconnaissait que mon fils de 3 ans, qui animait son regard quelques minutes mais plus nous, on ne pouvait plus construire avec lui. Mais j'ai chialé comme une madeleine pendant des semaines à cause de cette finalité et en repensant à tous les chouettes souvenirs de ces quelques années, les voyages, les anniversaires etc. Ca me rend encore triste de penser à son départ en écrivant ce message. J'espère que l'auteur trouvera des personnes plus empathiques pour l'aider à traverser cette passe, c'est plus facile après.
Je trouve qu'il y a une différence entre la perte de votre grand-mère que la maladie a éloigné de vous malgré elle et le fait de pleurer un oncle qu'on a pas vu depuis longtemps. Perso quand j'ai perdu mon grand oncle, ça m'a fait ni chaud ni froid, je ne l'avais pas vu depuis au moins 10 ans au minimum et on avait de vagues nouvelles tous les 36 du mois, autant te dire que pour moi, c'etait comme un étranger donc si l'auteur de la VDM est dans ce cas, je peux comprendre la réaction du copain même si elle est maladroite. Par contre, si c'est une personne qu'on ne voyait pas à cause de la distance mais qu'on avait régulièrement au téléphone, alors oui le copain a clairement abusé !
Peu importe les circonstances, on ne choisit pas ses émotions. Elles viennent d'elles-mêmes. Quelle que fût la relation entre l'autrice et son oncle, il ne me viendrait pas à l'esprit d'invalider ce qu'elle ressent. Or c'est précisément ce que fait son copain, dès l'annonce de la nouvelle. Les mots « Tu vas pas faire ta chialeuse » sont loin d'être anodins. C'est profondément dédaigneux, ça revient à lui dire que sa tristesse serait illégitime, si ce n'est feinte. Il ne veut pas s'embarrasser des états d'âme de sa copine, et le manque de proximité entre elle et le défunt devient prétexte à réprimer ces derniers d'une manière que je trouve assez violente. De la part de quelqu'un qui l'aime, ce n'est pas normal. Au point où je me demande s'il voudra sincèrement la soutenir le jour où elle connaîtra un chagrin beaucoup plus profond. C'est bête, car s'il est vrai que nous ne pouvons pas toujours nous identifier aux états mentaux d'autrui (il y a pléthore de situations dont nous n'imaginions pas qu'elles susciteraient une vive émotion chez quelqu'un), nous gagnerions souvent à essayer de comprendre ce qu'ils ressentent, au lieu de tout de suite les juger sur le bien-fondé de leur peine. Partir du principe qu'il y aurait des émotions légitimes et des émotions illégitimes, c'est ignorer la complexité de l'être humain...
Votre ex non?
absence total d’empathie, change de mec
Ex copain donc
Allez, ça dégage !
Mots-clés
On peut aimer quelqu'un et lui sortir une phrase pareille ? Quel nul... Ta peine n'a pas à être relativisée et encore moins niée. Que tu n'aies pas vu ton oncle très souvent n'empêche pas sa perte d'être douloureuse. Il ne sera plus possible de lui parler, de créer des souvenirs heureux ensemble... Ce matin j'ai pleuré à la mort de ma grand-mère, pourtant ça faisait bien 2 ans et demi que la démence sénile la privait de toutes ses facultés cognitives une à une, jusqu'à lui enlever sa capacité à nous reconnaître et à communiquer par des mots. :/ Mais c'est comme ça. Proches et moins proches, chaque décès nous touche, même ceux qui concrètement ne créent pas une nette différence dans le cours de nos vies. Je te souhaite de trouver le réconfort dont tu as besoin auprès de personnes plus ouvertes et compréhensives que ton copain.
Peu importe les circonstances, on ne choisit pas ses émotions. Elles viennent d'elles-mêmes. Quelle que fût la relation entre l'autrice et son oncle, il ne me viendrait pas à l'esprit d'invalider ce qu'elle ressent. Or c'est précisément ce que fait son copain, dès l'annonce de la nouvelle. Les mots « Tu vas pas faire ta chialeuse » sont loin d'être anodins. C'est profondément dédaigneux, ça revient à lui dire que sa tristesse serait illégitime, si ce n'est feinte. Il ne veut pas s'embarrasser des états d'âme de sa copine, et le manque de proximité entre elle et le défunt devient prétexte à réprimer ces derniers d'une manière que je trouve assez violente. De la part de quelqu'un qui l'aime, ce n'est pas normal. Au point où je me demande s'il voudra sincèrement la soutenir le jour où elle connaîtra un chagrin beaucoup plus profond. C'est bête, car s'il est vrai que nous ne pouvons pas toujours nous identifier aux états mentaux d'autrui (il y a pléthore de situations dont nous n'imaginions pas qu'elles susciteraient une vive émotion chez quelqu'un), nous gagnerions souvent à essayer de comprendre ce qu'ils ressentent, au lieu de tout de suite les juger sur le bien-fondé de leur peine. Partir du principe qu'il y aurait des émotions légitimes et des émotions illégitimes, c'est ignorer la complexité de l'être humain...