Il faut arrêter de voir les enfants comme de animaux de compagnies obéissant et sans volonté et conscience propre. Un enfant ne suivra jamais une règle si on ne lui explique pas pourquoi. Ou il l'enfreindra dès qu'on aura le dos tourné et qu'il sait qu'on ne sera pas au courant de sa transgression. Au contraire, c'est beaucoup plus constructif s'il comprend pourquoi il ne peut pas le faire. En plus, ça le responsabilisera. Je déteste ceux qui sont pour l'obéissance pure et aveugle sans remise en question ou esprit critique... C'est abrutissant et rabaissant. Et la "majorité" (terme juridique et arbitraire) n'a rien à voir là dedans. Effectivement, ce n'est pas "A 17 ans et 364 jours, elle est encore une enfant, ne sait pas ce qui est bien pour elle, et donc ce sont aux parents de décider à sa place et lui dire ce qu'elle doit faire. Puis POUF 18 ans et 1 seconde, elle est "majeure et vaccinée", et est apte à faire ses propres choix avisés et savoir ce qui est bon pour elle, et étant parfaitement autonome." La majorité légale est une règle arbitraire, car il est impossible de délibérer administrativement au cas par cas si quelqu'un est "responsable de ses actes". Ce qui veut dire, que la personne était sensée connaître toutes les conséquences de ses acte, lorsque qu'elle les commet (Ce qui est en vérité impossible. Connaître TOUTES les conséquences de ses actes.... un cauchemar d'effets papillon...). Mais bon, il fallait bien définir un consensus selon lequel une personne moyenne d'un "tel" âge avait cumulé assez d'expérience "dans la vie" pour connaître les répercussions de ses actes, directe ou indirecte mais assez évidente pour les soupçonner grâce à l'expérience qu'un individu moyen ("moyen" personne n'a eu les mêmes expériences au cour de sa vie) de cet âge doit avoir accumulé. Sinon, n'importe qui pourrait commette les incivilités qu'il souhaite en toute impunité. "Majorité" ou "adulte" (quand il est utilisé abusivement dans le sens "majorité") n'a un sens logique à être employé QUE dans le domaine juridique ou statistique, ou dans ce qui s'y rapporte de manière plus ou moins indirecte. Ailleurs, ça n'a aucune valeur. Ce n'est pas parce que quelqu'un est "majeur" qu'il est "adulte" Ce n'est pas parce que la moyenne de la classe de votre fille est de 10/20 que votre fille a eu 10/20, c'est de la même absurdité de de dire qu'on est adulte à la majorité. Mais en réalité, chacun se développe à son rythme. Et comme tout ce qui est naturelle, ça se fait lentement en une longue transition (tout au long de l'adolescence, et pas POUF! de 17 ans 364 jours à 18 ans et 1 seconde) et ce n'est pas du tout identique pour chaque individu (par analogie, si on prend la croissance osseuse, on n'atteint pas tous notre taille "adulte" au même âge : certains grandissent encore un peu à 21 ans quand d'autres ne grandissent plus depuis leurs 15 ans). Il y en a qui sont fort adulte à 16 ans quand d'autre ne le sont presque pas à 26. De plus, on ne sait jamais non-plus TOUT ce qu'il y a à savoir. On ne sera jamais réellement adulte. Et surtout on définit "adulte" comme quelque chose de quantitatif alors que c'est quelque chose de qualitatif. On ne peut pas réellement "être adulte". (On ne peut pas "être grand", ça n'a aucun sens. On peut "être plus grand que la moyenne" (c'est ce qu'on veut dire habituellement quand on emploît abusivement "être grand" comme si "grand" était une taille exacte comme 1m71, par exemple). L'adulte sait ce qui est bon ou dangereux... Mais en réalité, personne n'est adulte, alors... (Si vous me dites que vous savez tout ce qui est bon pour vous et que vous évitez tous les dangers, je vous donne tout ce que j'ai économisé jusque maintenant!) On tend tous à devenir adulte mais personne ne l'est réellement. Une fois qu'on l'est devenu, c'est qu'on est mort! Même les parents ne sont pas réellement adulte (si vous me répondez "si" du fond du coeur... C'est que vous êtes à mourir... d'ennui! Vous êtes déjà mort de l'intérieur...) Tout ça pour dire que le raisonnement "ha, si elle est mineure, effectivement, ça va pas, mais si elle est majeure, elle peut!" est complètement infondé. Ensuite, faut pas oublier que si les parents décident pour les enfant, c'est pour le bien des enfants, et pour les protéger. Car les "enfants" n'ont pas encore assez d'expérience pour pouvoir connaître les dangers intrinsèques aux choses car ils manquent, eux, totalement d'expérience. Mais DÈS qu'ils commencent à amasser de l'expériences (et donc, dès la naissance) ils font déjà leurs premiers pas vers "l'adulte" (tout petit, je l'accorde...). Mais donc dès le début de la vie, on tend déjà à devenir adulte. Et les différence de responsabilités ne sont pas sensées être énorme entre 16 et 18 ans. Jusqu'à lentement finir par devenir relativement autonome et "voler de ses propres ailes". (l'homme étant un animal social, on n'est pas fait pour vivre en ermite, non-plus!) Si les parents décident pour les enfants, ce n'est pas pour ce qui leurs plait à eux, ou parce qu'une idée les déranges, eux; alors que ça ne nuirait en rien à l'enfant. Sinon, c'est du conditionnement de l'enfance, et ce sont les nazis qui faisaient ça (avec la Jeunesse Hitlérienne) ! Ce serait comme le gronder parce qu'il est de gauche, et vous de droite. Ou parce qu'il est couche-tard et vous lève-tôt. Qu'il n'aime pas la cuisine épicée et vous si. Et souvent, comme on refuse de changer de cuisine car "zut, j'aime bien l'épicé, moi!", on répond des choses du genre "on verra quand c'est toi qui fera la cuisine!" (en a-t-il déjà l'occasion?) ou "nous sommes tes parents, on décide!" (sauf qu'ici, ce n'est pas légitime : il n'est pas question de "mon dieu, sans épices, tu risques de mourir!", c'est juste égoïste et non protecteur) ou alors "c'est notre maison, on y met nos propres lois" comme s'il avait eu le choix de ses parents... Et surtout comme s'il allait les quitter (alors qu'il les aime) juste pour une histoire d'épice, ou pour une histoire de sortie tardive entre copains. Vous vous voyez imposer la même chose en imaginant que votre conjoint(e) soit venu habiter chez vous? Et encore, il (elle) a eu le choix, lui(elle)... Donc ce n'est pas parce quelque chose déplaît qu'on peut légitimement l'imposer. On peut en parler et trouver un accord pour que tout le monde soit le moins gêné possible. Le pouvoir du parent sur l'enfant sert à le protéger. L'employer pour imposer le programme télé qu'ON veut, c'est du même niveau d'abus que le député qui fait sauter ses PV. Tout ça pour enfin dire que certes, ça la gêne peut-être l'idée que ça se fasse sous son propre toit, mais es-ce une raison pour l'imposer à sa fille dans la mesure où, de toutes façons, elle n'en aurait pas eu vent? (si elle a besoin d'un baby-phone, c'est que les chambres ne sont pas juxtaposées...) Il s'agit juste ici d'une caprice égoïste...

Bah suffit juste de le deplacer direction chambre du petit frere par exemple. On entendra un bruit de respiration et pas de relation sexuelle ;)

Elle est folle ta mère ! Qu'elle veule pas qu'il dorme chez toi c'est une chose mais la ...

flippant!

Vous auriez dû le faire quand même ta mère aurait éteint l'appareil elle - même

TLBM comme suggéré débranche la prise du babyphone et fait semblant de dormir pour voir ce qu'il se passe ou bien met une fréquence qui grésille collée au babyphone pour la faire chier. C'est dingue d'avoir des parents comme ça c'est le strict minimum d'avoir un peu d'intimité

Ça dépend l'âge que tu as ^^ mais c'est une bonne idée pour nos gosses ça hahahahahahaha