+100 avec #76... je sais de quoi je parle ! Un surdoué qui s'emmerde à l'école plongera et sera en situation d'échec scolaire, et ce simplement parce qu'on aura voulu le faire "rentrer dans le moule" alors que par définition, il est hors norme ! Il m'a fallu un bon moment avant de voir mon intérêt reboosté et m'apercevoir que j'avais toujours ces capacités alors que j'avais été bridé par l'éducation nationale ! En tout cas, il a de la répartie ce gamin ! ^^

Moi jdis, de toute façon "c'était mieux avant" et "ya pu d'jeunesse"!!

#78 + 100 avec toi vu que je fais partie de cette catégorie mais vu les parents que j'avais bref ... ca n'a jamais ete exploité ! alors vaut mieux faire les tests dans le doute !

'tain... où vous voyez qu'il est surdoué ce gosse? Je ne l'étais pas, j'avais un an d'avance uniquement suite à des hasards calendaires (l'école ne commence pas à la même date si tu vas assez loin), mais j'aurais pu faire ce genre de vanne. Moi j'ai toujours été dans la catégorie "réussit correctement sans en foutre une rame". (très frustrant pour mes frères d'ailleurs). Jusqu'à ce que j'arrive dans une classe où un peu de travail s'imposait (et que j'ai donc redoublée).

rien capté

#81 en général quand tu réussis sans rien foutre, c'est que tu es surdoué, ou au moins plus mure que la moyenne, par exemple les enfants nés en début d'année (janvier, février) sont en général plus doués car en réalité plus âgés que les autres enfants de la classe... Je dis ça en connaissance de cause car je suis moi même née en septembre et j'ai tjs eu du mal à l'école, donc j'ai tjs du bosser pr m'en sortir. En revanche mon petit frère né en mars (et surdoué d'après des tests) a toujours eu des facilités, il n'a jamais voulu sauter de classe, il s'est toujours fait chier en cours et n'a jamais appris à travailler... Résultat aujourd'hui j'ai un bac +5 et un bon boulot, sans jamais avoir redoublé une seule fois en revanche mon frère galère et va peut être redoubler son année... Quand j'étais petite c'était en effet super frustrant, je me rappelle qu'en 6ème en maths on faisait les calculs (-2)+3=1 et moi je galérais trop et lui en CE2 il me les faisait du premier coup!!!!!! Ceci dit, il existe des exceptions, mon frère jumeau, donc lui aussi né en septembre avait également des facilités qui pour le coup n'étaient pas liées au calendrier... Bon, en fait je suis le boulet de la famille ;) Tout ça pour dire que j'ai compris cette VDM et que moi je l'ai trouvée bien marrante, elle est même dans mes favoris ^^

pas faux ce que tu dis sur les enfants de janvier mais je suis de fin mai et je me rappelle quà trois ans je lisais comme un adulte .... à six je faisais des equations ... à huit j'ai lu des essais de psy bref donc rien à voir avec le calendrier je confirme ;) et je confirme que si on exploite pas ce don c'est dommage ... ceci dit il est ptetre pas surdoué, ptetre juste qu'il a eu un bon mot

#84 "à huit j'ai lu des essais de psy" AH OUAIS QUAND MEME! enfance difficile!!! huhu

"#81 en général quand tu réussis sans rien foutre, c'est que tu es surdoué, ou au moins plus mure que la moyenne, par exemple les enfants nés en début d'année (janvier, février) sont en général plus doués car en réalité plus âgés que les autres enfants de la classe..." Ça me parait une simplification un peu hâtive. En ce qui me concerne, je sais que je comprenais vite et, surtout, j'ai toujours eu une très bonne mémoire. Mais de là à parler de surdoué... d'ailleurs, je ne "réussissais" pas; je me tenais bien tranquillement à quelques points au dessus de la moyenne, assez pour passer, assez pour ne pas me faire remarquer. Quant à la maturité, vu que j'avais un an d'avance... D'ailleurs, y a des gens qui n'aiment pas: en CM2, la maîtresse a voulu faire redoubler les deux "en avance" qu'il y avait dans sa classe, et la suite a prouvé que je n'en avais aucun besoin. (mme R., où que vous soyiez, je reste à ce jour sur la conviction que vous avez été la pire enseignante de ma scolarité) Et puis j'ai redoublé, MAIS j'ai un bac + 5 et un bon boulot et personne n'en a rien à cirer, de l'âge auquel j'ai eu mon bac.

Pendant un bon bout de temps, les surdoués étaient mal considérés par l'éducation nationale : ils étaient différents des autres, donc c'était pas bien (ces abrutis imaginaient peut être qu'un gamin et une machine à laver fonctionnent de la même façon.... enfin bref...). Le fait est qu'un surdoué commence à l'école sur des chapeaux de roues, il comprend vite, résout les problèmes avec une grande facilité, finit largement avant ses camarades... dès lors, si rien n'est fait pour booster son intérêt, s'il n'y a plus aucun challenge et qu'on le bride, il s'emmerde ferme, stagne, et finit en échec scolaire. Donc problème. En plus de ca, un surdoué doit faire face aux autres gamins qui, le voyant différent, s'acharnent volontiers sur lui (les enfants savent se montrer cruels entre eux). Les surdoués capables de se défendre peuvent faire avec... d'autre non (ce qui peut les pousser à des extrémités, tel le suicide, relayées après coup par la presse trop contente d'en faire ses choux gras). Bref... un surdoué réussit "sans rien foutre" au début, mais si il n'y a plus rien pour stimuler son intérêt, il plonge. Il n'en reste pas moins surdoué et peut remonter de façon fulgurante plus tard... à condition d'avoir retrouvé un centre d'intérêt qui le passionne et le pousse au challenge. Heureusement, l'éducation nationale commence à saisir le problème (vu le temps qu'ils on mit à le cerner, je peux affirmer sans risque qu'il n'y a aucun surdoué parmi eux), et les surdoués commencent à être détectés et orientés vers des classes spécialisées. Mieux vaut tard que jamais...