Tu lui as donné ? ^^

Ça me fait penser à une anecdote sur Verlaine. Verlaine était vraiment fauché à la fin de sa vie, et vivait un peu comme un clochard ; il rencontre Jean de Tinan, un jeune auteur, et lui demande 20 francs (à l'époque, cela représente beaucoup plus que pour nous, ça fait peut-être 40/50 euros). Tinan lui dit "Désolé, mais je n'ai que 8 francs" ; Verlaine : "Ce n'est pas grave, donne toujours. Tu me devras 12 francs".

Pour votre information, l'alcoolisme est une maladie grave et la toxicomanie/le tabagisme sont des substances dont on devient très rapidement dépendant. Que l'on soit sans abri ou pas. Et beaucoup d'entre nous, en devenant S.D.F, cèderaient à ces "vices" (terme employé plus haut et franchement déplacé). Quand on donne, l'important c'est le geste, c'est quelqu'un qui leur a tendu la main, un étranger qui aurait pu passer son chemin et qui pourtant s'arrête un instant pour donner sans rien attendre en retour. Ça, c'est un don. Dire: s'il s'achete des clopes/ de l'alcool je donne pas, c'est condescendant et c'est humiliant pour un adulte réduit au statut d'enfant. Enfin, en donnant de l'argent nous leur offrons la possibilité d'ACHETER, d'être, l'espace d'un espace d'un instant, un client parmi d'autres, un inconnu parmi toutes ces personnes méprisantes, qui ignorent à quel point la chute est rapide, inattendue et susceptible de leur arriver a toutes.

Pour votre information, l'alcoolisme est une maladie grave et la toxicomanie/le tabagisme sont des substances dont on devient très rapidement dépendant. Que l'on soit sans abri ou pas. Et beaucoup d'entre nous, en devenant S.D.F, cèderaient à ces "vices" (terme employé plus haut et franchement déplacé). Quand on donne, l'important c'est le geste, c'est quelqu'un qui leur a tendu la main, un étranger qui aurait pu passer son chemin et qui pourtant s'arrête un instant pour donner sans rien attendre en retour. Ça, c'est un don. Dire: s'il s'achete des clopes/ de l'alcool je donne pas, c'est condescendant et c'est humiliant pour un adulte réduit au statut d'enfant. Enfin, en donnant de l'argent nous leur offrons la possibilité d'ACHETER, d'être, l'espace d'un espace d'un instant, un client parmi d'autres, un inconnu parmi toutes ces personnes méprisantes, qui ignorent à quel point la chute est rapide, inattendue et susceptible de leur arriver a toutes.

Pour votre information, l'alcoolisme est une maladie grave et la toxicomanie/le tabagisme sont des substances dont on devient très rapidement dépendant. Que l'on soit sans abri ou pas. Et beaucoup d'entre nous, en devenant S.D.F, cèderaient à ces "vices" (terme employé plus haut et franchement déplacé). Quand on donne, l'important c'est le geste, c'est quelqu'un qui leur a tendu la main, un étranger qui aurait pu passer son chemin et qui pourtant s'arrête un instant pour donner sans rien attendre en retour. Ça, c'est un don. Dire: s'il s'achete des clopes/ de l'alcool je donne pas, c'est condescendant et c'est humiliant pour un adulte réduit au statut d'enfant. Enfin, en donnant de l'argent nous leur offrons la possibilité d'ACHETER, d'être, l'espace d'un espace d'un instant, un client parmi d'autres, un inconnu parmi toutes ces personnes méprisantes, qui ignorent à quel point la chute est rapide, inattendue et susceptible de leur arriver a toutes.

Il y en a aussi qui font partis d'un réseau et donc qui sont logés et nourris et qui, en contrepartie, font la manche. Mais l'argent qu'ils vont récolter ne sont pas pour eux...

Je n'ai pas eu le temps d'éditer mon autre commentaire.. parfois ils envoient des enfants aussi parce qu'un enfant c'est attendrissant... je pense qu'il faut faire attention à qui on donne son argent. Après, c'est vrai il y en a qui ne font partis d'aucun réseau, on peut discuter avec eux et ils ont vécu des vrais choses tristes.

j'adore! direct dans mes favoris. Sinon vraiment quel toupet ce SDF de te dire ca et qui lui dis que dans le distributeur il n'y a plus de billet lol.

je donne uniquement a celui qui ne réclame pas et uniquement dans ma région d'origine (parce que à PARIS) j'ai déjà eu 2 problèmes) et uniquement à mes compatriotes . ce qui m'énerve c'est les SDF qui utilisent leurs animaux ou leurs bébés pour attendris les passant et je ne parle pas des SDF qui font semblant d'être handicapé (car je suis mois même handicapé) au donneur de leçon : oui j'estime que l'argent qu'on leur donne devrait être bien utilisé (bouffe, médicaments uniquement) , il disent que c'est pour manger mais après ils achetent des clopes. j'appelle cela MENTIR

Certains commentaires m'ont bien fait marrer notamment les pseudos-rebelles (je ne les citerai pas, ils ont déjà suffisamment attiré l'attention sur eux) qui jugent les autres, qui s'imaginent qu'on peut distribuer son argent à tout va et qu'on est de gros salauds si on ne peut malheureusement pas donner systématiquement une pièce à tous les SDF qu'on croise. Vous n'avez visiblement aucun problème d'argent pour vous permettre de traiter les gens de radins et d'égoïstes ! Prenez vous en aux vrais responsables à savoir le gouvernement et ses députés qui refusent de renoncer à une partie de leur salaire et à ceux qui ont provoqué la crise. Perso, je ne donne pas tout le temps de l'argent aux SDF mais à côté j'essaie de me rendre un peu utile en donnant mon sang, en donnant des vêtements, des jouets, de la nourriture (restos du coeur), en organisant des ventes de gâteaux au profit de certaines associations caritatives et encore j'ai toujours le sentiment que je pourrais faire plus à cause de nombreux discours culpabilisants. Non, je ne dépense pas mon argent en conneries vu que je ne peux pas me le permettre et il est hors de question que je me sente coupable à cause de vos petits jugements à deux balles (quoi, deux balles c'est pas assez ? Quelle radine je fais !). Vous vous prenez pour qui, Robin des Bois ? Allez-y, allez vous battre contre les méchantes gens qui ne distribuent pas leurs écus à tous les SDF de leur ville. Je ne juge absolument pas les personnes qui sont à la rue, je ne les méprise pas, je me sens mal quand je les vois mais même si j'aimerais faire quelque chose pour elles, parfois c'est impossible.