Par PsyCoPate_ - 16/03/2014 19:07 - France - Noisiel

Aujourd'hui, j’ai emmené mon fils pour la première fois chez un psy. Au bout d'un quart d'heure de discussion, elle a décrété qu'il était inutile que mon fils revienne. En revanche, moi, elle compte bien me garder un moment. VDM
Je valide, c'est une VDM 85 978
Tu l'as bien mérité 26 508

PsyCoPate_ nous en dit plus

Bonjour ! Je suis l'auteur de la VDM (mais je n'avais pas de compte, donc je viens d'en créer un pour commenter), et, comme le font souvent les gens publiés, je vous remercie de m'avoir publiée aussi ! :D Ensuite, non, je ne suis pas parano (#129) ou autre, et il n'y a rien de grave du fait qu'elle ai voulu me garder seule : mon fils passe son temps à jouer aux jeux vidéos et ne sors presque pas, c'est pourquoi j'ai été consulter une psy. Elle m'a gardée afin de voir avec moi les limites qui avaient étés imposées et parler librement sans que mon fils n'intervienne. Bien sûr, sa version a été entendue aussi, ne vous en faites pas !

Top commentaires

et bien en voilà une bonne nouvelle: Ton fils va bien :-D

Commentaires

Certains commentaires me sidèrent, visiblement pour beaucoup aller voir un psy est encore une tare, un truc pour les "fous". cette discrimination est la même que subissais les cancéreux pendant longtemps et aujourd'hui tout le monde trouverais ça honteux. Pour ceux qui jugent cette mère d'envoyer son enfant chez le psy, c'est qu'elle s'inquiète pour son fils et qu'en tant que mère elle veut tout faire pour l'aider ; un point c'est tout. Oh oui tout les psy ne sont pas forcément les meilleurs du monde, mais tout le monde n'en sort pas traumatisé, combien en sont sortis mieux ? Qu'on sois malade et non pas fou, car l'on parle bien de maladie et non de quelque chose de pseudo mystique dont on devrait avoir honte, où qu'on ai seulement besoin d'une oreille attentive aller voir un psy ne devrait jamais être considéré comme une tare ! Vous feriez peut-être mieux de comprendre ça et de l'apprendre à vos enfants, ça permettrait d'éviter bon nombre de traumatisme comme toute les discriminations en général d'ailleurs. Le psychologue est quelqu'un qui est là pour aider, et accepter de l'aide quand nécessaire est loin d'être une mauvaise chose. Il faut arrêter cette attitude qui consiste à parler du psy à voix basse, comme une honte, Aller voir un psy devrait être considéré comme aller voir un médecin, ni plus, ni moins.

Ce ne sont pas les patients mais les "médecins" le problème. Ou plus exactement la discipline elle-même ! le problème est d'ordre théorique (c'est à dire, les personnes n'y peuvent rien). Enfin je vais pas développer ici. Seule une infime partie des personnes qui consultent des psys ont quelque chose qu'on pourrait éventuellement appeler une "maladie". Ca me fera toujours rire les gens qui s'attachent à ce mot maladie comme une défense ; n'est maladie que ce qu'on décide d’appeler maladie ; ça n'est qu'une question de vocabulaire.

74: t'y pense à tout les gens et surtout les enfants qui y sont envoyés pour rien et que ça traumatise? Si tu y va, c'est que tu a un problème à régler. Tu va pas me dire que si tu veux une oreille attentive, tu a pas un ou une meilleure ami(e) a qui parler? Les psys, finissent toujours par te trouver une maladie, un truc pas net dans ton enfance ou une autre connerie pour te faire revenir. Et tu casque, et tu casque... En plus, apparement le fils va très bien, donc la mère s'est inquiétée certainement à cause de conneries et SURTOUT elle n'a pas été foutue de lui parler! Mais c'est trop facile comme ça. Par exemple: Oh mon dieu, mon fils/fille à rangé sa chambre, il y a quelque chose qui va pas. Bon, hop au psy, des fois qu'il développerait une tendance suicidaire qui se traduit par une envie de rangement. Et si tu lui parlais simplement, peut-être juste que l'enfant en avais marre de pas retrouver ses jeux vidéos dans son bordel. Au lieu d'élever ses enfants et de leur parler on les envoient direct au psy, ça fait pas de boulot pour nous. Et je sais de quoi je parle, des amies ont vécu ça. Ça les a traumatisées de voir que leurs parents ne leur demandait jamais si tout allait bien, mais les envoyait direct au psy dès qu'elles "se comportaient pas normalement". Alors que c'est juste qu'on grandissait, et qu'on perdait nos habitudes d'enfants, point. Rien de plus. Et apparement c'est ce qui s'est passé ici aussi. Exactement comme une prof de dessin, pseudo médiatrice de mon école, qui a voulu m'envoyer au psy, juste parce que j'avais dessiné un lapin dans son cours "animalier". On était juste avant les vacances de pâques. Ridicule.

Personnellement, j'ai rien contre les psy et je considère pas ça comme une honte... Ce qui m'énerve en revanche (comme dit dans un commentaire précédent) c'est que certains parents considèrent le psy comme un passage obligé de l'enfance. Après il faudrait que l'auteur vienne préciser, on peut pas savoir si c'est son cas ^^

Azure on va pas forcément chez le psy parce qu'on pense être malade mais parce qu'on ne va pas très bien et que non parler à des amis n'est pas pareil que parler à quelqu'un d'extérieur à notre vie. C'est parfois pus facile de parler à quelqu'un qui ne va pas juger, ou tout simplement parce qu'il est extérieur, mais aussi les conseils peuvent être meilleurs et mieux adaptés. Les psys ne découvrent pas des maladies comme ça, ils peuvent juste aider à passer un mauvais moment.

je pense que c'est un psychologue là. Si c'est un psychiatre je suis d'accord avec vous.

Comme tu le dis si bien #74 : les psys doivent être considérés comme des médecins. Et il est parfaitement ridicule d'aller chez le médecin quand on n'a rien. Je plussoie également tous ceux qui constatent l'incapacité des parents à assumer leur rôle d'éducateur : pour la connaissance, il y a l'école, pour l'éducation, maintenant, il y a les psys ! Génial... Et pour les adultes : Quel dommage qu'il n'y ait plus de prêtre confesseur... Ah mais non ! Il y a des psys maintenant, on est sauvés ! Ne pensez vous pas qu'il puisse être important, pour des adultes comme pour des enfants, d'apprendre à se renforcer un peu tout seul et ne pas confier tous ses petits problèmes à d'autres pour ne pas les assumer seul ?

"les psys doivent être considérés comme des médecins. Et il est parfaitement ridicule d'aller chez le médecin quand on n'a rien." Bah oui, sauf que c'est pas toujours facile de faire seul la différence entre "rien" et un vrai problème. Est-ce que vous jugeriez aussi durement une mère qui amène son fils chez le médecin généraliste en ayant peur qu'il ait un problème alors que finalement il n'a rien ? C'est dingue de voir l'agressivité de certains envers l'auteur de cette VDM alors que vous ne savez absolument RIEN de ce qui l'a amené à faire consulter son fils. Alors ok là elle s'est trompée, son fils n'avait pas besoin de voir un psy, est ce que ça en fait une mauvaise mère incapable d'éduquer son gamin pour autant ? Surtout que vu que le psy lui propose un suivi, c'est bien qu'il y avait quand même un souci quelque part qui retentit sur l'enfant, donc au final c'est une bonne chose qu'elle soit allé le voir.

J'ai surtout du mal a comprendre sous quels prétexte vous jugez ainsi et vous permettez de généraliser. Certaine personne emmène leurs enfants la bas pour rien oui, certains psy ne sont pas forcément correct oui c'est vrai, mais il ne fait pas oublier non plus les milliers de gens qui ont de réel soucis nécessitant de consulter un psy. Parfois une ou deux séances suffise des fois il faut un réel suivi. Et je trouve révoltant l'un des commentaire plus haut disant qu'il faut arrêter de se cacher dans le terme de maladie. Sachez monsieur que la dépression est une réelle maladie qui touche des milliers de Français. Alors évidement chaque personne qui va voir un psy n'est pas atteint de cette maladie, certain se disent dépressif au moindre coup de blues mais il ne faut pas oublier les vrais malade et les respecter en évitant ce genre de généralité

#116 Personnellement je généralise parce que comme je l'ai dit, je ne pense pas que ce soient les psys le problème ; ils sont sûrement de bonne fois pour la plupart. Je pense que le problème est plus profond et que c'est la discipline elle-même qui est mauvaise (non pas le fait d'étudier le psyché mais le fait de prétendre soigner/guérir etc). Je décèle des capacités de compréhension limitées dans ce message, je vais donc essayer d'être plus clair. Ce dont je me moque, c'est ce que les gens attachent au mot "maladie". Par exemple, l'obésité est une maladie, oui. Une maladie que l'on peut attraper en bouffant trop et en étant trop sédentaire (je prends les devants des illettrés : le verbe pouvoir exprime la possibilité ; il y a d'autres façons de devenir obèse). Être malade n'implique pas qu'on y est pour rien, encore moins qu'on mérite du respect (pas plus qu'un autre). Je suis désolé, Monsieur, mais je trouve complètement hors de propos de médicaliser la tristesse, le tragique, la futilité de notre condition. Je n'ai aucune envie de laisser la dépression aux apprentis sorciers que sont les psychiatres. Laissons là à l'humanité. Si certains pensent que la drogue peut les aider, soit, mais n’appelons pas ça des médicaments ni une guérison. Si certains pensent que parler peut les aider, c'est possible, mais ne parlons pas une thérapie.

Bon petites précisions vis à vis de mon poste vu que certains n'ont pas l'air de comprendre. - Je n'ai pas toujours précisé mais je parlais de psychologue et non de psychiatre pour commencer même si au niveau discriminatoire ça ne change pas grand chose. - Je n'ai jamais dis qu'un psychologue était un médecin (seul les psychiatres le sont) mais que le fait d'aller en voir un devrais être considéré de même : c'est à dire une demande d'aide à un professionnel ; j'aurais très bien pu dire devrait être considéré comme aller voir un osthéopathe, un acuponcteur, ou tout professionnel là pour aider : rien de honteux là dedans. - Je suis tout à fait d'accord avec le fait qu'il faut éviter les abus au niveau de "mon enfant va pas bien faut qu'il voit un psy" MAIS c'est à ce niveau là que le psychologue pour enfant doit savoir faire un tri et là le psy dont il est question à parfaitement fait son boulot, garder le parent veux dire : votre fils va bien mais par contre j'aimerais comprendre pourquoi vous avez jugez nécessaire de me l'envoyer. Ni VDM, ni TLBM dans cette histoire, j'espère que ce suivi va être accepté par l'auteur et que ça va l'aider à aller mieux que ce soit envers elle ou envers son fils. - Là je m'attaque aux légendes urbaines : - Non dans beaucoup de cas très défini on peut parler de maladies même si certains préfèreront parler de troubles, le DSM est l'équivalant du VIDAL chez les psychologues et psychiatres ; les symptômes, le fonctionnement et les évolutions de ces troubles quelque-soit leur gravité sont défini et de mieux en mieux compris, une bonne dose parmi tout ça trouve une origine biologique (neurologique) et on peut presque toujours expliquer neurologiquement ce qui se passe, même si parfois l'on n'est pas encore sur de savoir d'où ça vient, car c'est presque toujours multifactoriel. Quelqu'un disait "n'est une maladie que ce qu'on appel une maladie", un autre disais "des choses dont de tout de façon on ne peux rien". Je commencerais par dire un peu de respect pour toutes les personnes qui se sont battues contre leur maladie pendant des années et qui aujourd'hui vont mieux et sont stabilisés ; j'en connais plusieurs et ils apprécieraient moyennement qu'on leur raconte qu'ils se sont battus contre un problème de définition et qu'en plus il ne vont pas vraiment mieux parce qu'on ne peux rien pour eux. - Le "un psychologue dira que c'est la faute de la mère", vient de la prédominance de la psychanalyse en France dans la psychologie pendant de très nombreuses années (sans compter la confusion pour beaucoup de gens entre psychologue clinicien et psychanalyste), attention je ne dis pas que la psychanalyse est une vaste fumisterie qui se plante tout le temps, certaines de ses contributions aux domaines de la psychologie sont là, néanmoins cette tendance tout psychanalyse à fait beaucoup de mal à certains patients et surtout certaines familles et même si le processus est lent les choses changent en France. Pour conclure je dirais que certes toute cette profession n'est pas rose, tout les psychologues ne sont pas des bons psychologues, encore beaucoup s'enferment dans une discipline théorique même si j'ai le sentiment que majoritairement la jeune génération adopte une approche multi disciplinaire qui vise à adapter le parcours de soin au patient, afin d'adopter celui qui sera le plus efficace pour le bien de tout le monde. Parce que non, les psychologues ne sont pas ravis de garder des gens sans signe visible d'amélioration, les psychologues font ce métier pour aider et pour soigner à la base même si certains semblent avoir perdu leur objectif en cours de route, certains sont désabusés comme vous pourrez le trouver dans toute les discipline. Plutôt que de taper sur l'ensemble de la profession je pense qu'il serais plus bénéfique de s’interroger sur la formation des psychologues en France en allant voir ce qui se passe ailleurs comme au Canada par exemple ; que les psychologues eux mêmes s'interrogent sur leurs querelles de clocher et balaye devant leur porte, que l'idée d'un ordre des psychologues au même titre que l'ordre des médecins soit régulièrement remis sur la table au sein de la profession. Il faut savoir que la psychologie est une discipline en pleine mutation et qui se remet de plus en plus en question, c'est une discipline jeune également et il ne faut pas l'oublier. Enfin j'élargirais mon champs à la psychiatrie et aux structures de soins publique française dont l'état est plutôt alarmant notamment faute de moyen ; et cela ne va pas s'arranger au vu des différentes mesures prises ces 10 dernières années. Donc plutôt que de véhiculer des clichés je pense qu'il serais plus utiles de repenser tout ces points qui sont des choses concrètes. Maintenant quelques petits conseils d'ami : si un psy vous garde pendant des années, sans définir ce que vous avez et sans améliorations, n'hésitez pas à en changer, éventuellement si votre psychologue à une obédience affichée (càd se réclame majoritairement de cette discipline), essayer un autre ayant une autre approche, parfois c'est l'approche qui est problématique, personnellement je préfère les approches multiples car je pense que partir du principe qu'aucune approche à la science infuse et qu'il faut s'adapter au patient et à sa pathologie est la plus intelligente. Si vous ne vous entendez pas du tout avec votre psychologue ou votre psychiatre : changez-en. Si on vous à posé un diagnostic quel qu'il soit, que l'on ne vous à pas expliqué spontanément à quoi ça correspond et comment sa fonctionne et que vous voulez le savoir, demandez le, dans 90% des cas c'est un réel soulagement de savoir, ça démystifie la maladie, ça aide à mettre des mots sur ce que l'on a. Si votre psy refuse ou reste vague n'hésitez pas à insister ou partir. Si l'on vous à posé un diagnostic il y a plusieurs années, que vous êtes sous médication et qu'il n'y a pas d'amélioration, aller voir d'autres psychologues et psychiatres pour avoir un oeuil neuf, les erreurs de diagnostic existent, et l'on ne s'en rend souvent compte que lorsqu'il y a désaccord sur le diagnostic entre les différends acteur de la santé. Voilà. J'ai fini et ce sera mon dernier post à ce sujet, si des personnes veulent vraiment continuer à débattre ou me poser des questions je suis dispo par MP.

>118 C'est pas parce que ça se passe dans la tête que ce ne sont pas des vraies maladies. La dépression (et bien d'autres troubles psychiatriques) est une véritable maladie, pour laquelle les thérapies et les médicaments peuvent être très efficace même si c'est vrai que c'est souvent dur à guérir (mais je te rassure, on ne guérit pas facilement de l'obésité non plus). Après, c'est vrai que pas mal de gens voient un psychologue (et non un psychiatre) pour des problèmes qui ne rentrent pas dans le cadre d'une maladie, mais ça ne certainement veut pas dire que leur souffrance n'est pas réelle ni qu'on ne peut rien y faire. Enfin bref, toi tu ne penses pas que c'est utile de voir un psy visiblement, mais dans les faits ça aide beaucoup de personne et OUI c'est une thérapie,, c'est pas juste avoir besoin de parler, donc évite de généralisé ton avis ultra-réducteur comme si c'était la vérité absolue. Donc bon, que toi tu n'y crois pas c'est ton droit, mais merci d'éviter de le présenter Pour info les psychiatres sont des médecins qui ont fait 10 ans d'études, alors pour le "apprenti sorcier" tu repassera.

" une bonne dose parmi tout ça trouve une origine biologique (neurologique) et on peut presque toujours expliquer neurologiquement ce qui se passe, même si parfois l'on n'est pas encore sur de savoir d'où ça vient, car c'est presque toujours multifactoriel." VOILA la phrase qu'il faut surtout retenir ici, en plus de celle qui indique que la psychologie est une discipline jeune. Car pour moi, la psychologie reste une pseudo-science et qu'il faudra de plus en plus laisser la place à cette toute nouvelle discipline, encore plus jeune, mais plus prometteuse, qu'est la Neurologie. C'est un peu comme l'époque où l'on commençait à transformer des matières dans une discipline appelé Alchimie: même si ils arrivèrent à maitriser certains fait, ils étaient en trèèèès grande partie dans l'erreur. Ils pouvaient tout aussi bien soigner qu'agraver les maladies par exemple, même si leur intention était noble. Et puis un jour, la discipline de la Chimie vient la remplacer, avec son tableau périodique des élément et ses configurations moléculaire qui lui permet de ré-hausser le domaine (entre autre) médicale (chimie organique), et soit considéré comme une vrai science, laissant l'Alchimie dans la pseudo-science, au même niveau que l'Astrologie, la Voyance et.... la Psychologie qui je l'espère, sera vite oublié au profit de discipline plus... crédible, plus fiable! Avec la technologie et les découvertes dernier cri des Physiciens (j'espère pouvoir l'être!), nul doute que le cerveau pourra être mieux analysé dans ce domaine. Donc il vaut mieux faire confiance à des gens plus calé dans le domaine de la Neurologie, et pour des vrais maladie, hein? Parce que ramener son môme au psy parce qu'il a dessiner son père habillé en clown, c'est du grand n'importe quoi!

Ben voilà je reposte un truc mais ce délire de pseudo-science ça me gonfle. La psychologie est ce qu'on appelle une science molle, pourquoi ? Les sciences dures où aussi sciences exactes s’appuie sur ce qu'on appelle des lois en gros ceci fait cela de manière systématique. Mais en psychologie il est impossible d'établir des lois car même si dans 90% des cas ceci donnera cela une part même infime ne donnera pas la même chose. Pourquoi ? Car les facteurs qui rentrent en compte lorsque l'on s'intéresse à la complexité humaine sont très nombreux et que la diversité inter et intra individuelle font parti de ces facteurs et heureusement parce que ce serais quand même nettement moins fun la planète terre si on étais absolument tous les mêmes. Ainsi la psychologie n'est pas une science exacte mais n'est pas pour autant synonyme d'être une science inexacte ; les études qui sont faites sont régis par de nombreux tests statistiques afin de valider les résultats et ne sortent pas non plus de la cuisse de Jupiter, la psychologie à juste l'honnêteté de reconnaître que ce n'est pas A donne B mais A donne B dans la plupart des cas. Si j'ai pris des pincettes avec la neuro et que je n'ai pas dis toujours c'est que j'avais pas envie que des relou viennent tatillonner telle où telle maladie on ne sait pas exactement au niveau de l'interaction entre l'hypothalamus et tel canal endocrinien ce qu'y s'y passe où je ne sais quoi mais globalement on sais et on affine un peu plus les connaissances chaque jour. La Neurologie et plus particulièrement la Neuropsychologie EST un champ de la psychologie où on travaille sur de VRAIS maladies ; mais aussi sur le fonctionnement normal d'ailleurs et le fonctionnement du cerveau en général. De nombreuses disciplines sont comprises dans la psychologie dont les principales sont : Psychologie Clinique ; Neuropsychologie ; Psychologie du développement ; Psychologie cognitive ; Psychologie Sociale, on peu aussi y ajouter la Psychologie ergonomique. Tout les psychologues quelques soient leur spécialité étudient TOUTES ces disciplines au cours de leur formation sans compter la formation en statistique inférentielle absolument indispensable pour le traitement des résultats expérimentaux. Bon nombre de personne se spécialiseront dans la recherche, ce qui permettra d'apporter des connaissances nouvelles aux psychologues qui sont sur le terrain. Ce fonctionnement est exactement le même que celui de la médecine au cas ou vous auriez pas remarqué ; plusieurs disciplines, des chercheurs, des praticiens, des spécialiste, des généralistes, des nouvelles découvertes donc des nouveaux modes de soin. Je ne vais pas aller arrêter de consulter mon généraliste sous prétexte qu'il font encore des découvertes en médecine et donc qu'ils ne savent pas tout. Et pour ton idée de se concentrer sur de "vrais" maladies dans la même veine je vais pas arrêter d'aller consulter mon médecin pour une grippe sous prétexte que le cancer existe. Le diplôme de psychologue clinicien c'est 5 ans d'études + plusieurs années en équipe avant de pouvoir passer à une pratique solo pour la grande majorité. Les chercheurs pousseront au doctorat donc Bac+8. Si tu veux étudier le cerveau en lien avec le fonctionnement psychologique c'est pas physicien qu'il faut être mais neuropsychologue vu que c'est leur discipline et pour ça on passe par des études de psycho comme c'est étonnant o/. On peut aussi passer par la médecine pour la neurologie en général. Comme quoi ce ne sont pas des disciplines si éloignées... Visiblement tu parles de la psychologie en général comme d'un truc vague et obscur dont tu es loin de connaître toutes les disciplines et le fonctionnement. Le psychologue dans son cabinet ou en clinique c'est la face visible de l'iceberg et tu te contente de cela pour juger tout un domaine sans même t’intéresser réellement aux sommes de connaissances mises en cause dans ce domaine et à tout les métiers et disciplines en dépendant. C'est comme si je jugeais la médecine en général en observant mon médecin, absolument pas objectif et aux antipodes de toutes démarche scientifique qui impose au moins la prise en compte de différents facteurs et un minimum d’honnêteté intellectuelle.

Mea-culpa pour avoir fait l'amalgame entre pseudo-science et science molle, je viens d'appendre des choses étonnante de ta part, merci. Un point que tu a mal interprété: la part physicien que j'ai évoqué n'est évidemment pas là dans le but de dire qu'ils sont bon en psychologie, mais évoqué ici pour leur rôle dans le domaine du développement technique et technologique au service de la médecine. La puissance que peut fournir l'IRM pour faire avancer la connaissance dans votre discipline n'est plus à douter et, il faut le reconnaitre, a permis une avancé fantastique sur l'étude du fonctionnement du cerveau humain où on en a encore beaucoup à apprendre ^^ . Juste un dernier point: j'espère juste que le développement future permettra de faire plus de bien que de mal aux problèmes individuels et sociaux, car en ce moment, le fait que cette discipline soit nouvelle, et en vue des mauvaises expériences passé sur les autres discipline (ex: La Bombe H chez les physicien), je préfère préserver mon scepticisme dans ce domaine (N'oubliez pas que certains psy et neurologue sont embauché dans des entreprises privée dans le seul but de pouvoir être capable de savoir comment influencer les masses et manipuler les employées). D'ailleurs, j'ai remarqué que l'étique dans votre discipline est très présent par rapport aux autres domaine, je me demande si le bon sens est actuellement préservé ^^ .

Avant d'accuser les autres il faut ce demander si ces pas sois même.

Maintenant c'est le fiston qui accompagnera maman.

Il faut bien admettre que les adultes, en général les femmes et surtout les plus névrosées, ont bien souvent tendance à avoir des conceptions toutes faites de ce qui est censé être bon, équilibré ou « normal » pour les enfants, qui sont bien moins fragiles qu’ils se l’imaginent.

Jeiza 33

Concernant les conceptions toutes faites, tu te poses là...

euh sinon un psy ça peut juste donner des conseils pour aller mieux parce que parfois on n'y arrive pas seul, ou même avec ses amis. parce qu'un psy ça a de l'expérience. c'est comme si tu disais qu'un nutritionniste est inutile : pour certains ça l'est car ils apportent un regard extérieur pour ce qui est des psychiatres et de la dépression : les médicaments sont parfois (et même souvent) utiles afin d'y voir un peu plus clair et commencer une thérapie (sans médicament, que des pensées négatives donc pas de thérapie efficace possible)