Bien sûr que c'est possible. L'écologie politique consiste, selon moi, à reconsidérer des questions d'ordre économiques, politiques, sociales, sociétales, tournées vers l'environnement. Par exemple, la croissance, pourtant anti écologique. Mais la croissance est un aspect fondamental des propositions politiques. L'économie : création d'emploi tournés vers l'environnement, par exemple. La politique étrangère : faire des compromis avec d'autres pays, s'associer avec eux pour une politique environnementale commune (cf l'Europe justement..) M'enfin ce n'est que mon avis ;)

Désolé mais c'est ce qui est le plus efficace pour réellement diminuer l'impacte humain sur l'environnement sans régresser d'un point de vue sociétale et technologique.

Mauvaise lecture d'un commentaire sorry...

Je ne partage pas ton avis hélas. Bien que je le comprenne tout à fait! Pour moi, la politique actuelle ne peut en aucun cas s'éloigner des concepts tels que le pouvoir d'achat et la croissance. Nos sociétés s'y sont trop ancrées. Du moins, on ne peut pas s'en éloigner suffisamment pour permettre à ce qu'une notion d'écologie soit concrète et réelle, et non uniquement axée sur un faux air de responsabilisation et sur nos méthodes de consommation. Ce que j’attends d'une politique dite écologique est quelque chose de bien plus profond (écologie profonde, entre autre), car ce ne sont pas les moyens qui manque à une échelle nationale. Ni les idées! Je ne vais pas tergiverser d'avantage là dessus en public, je ne vais pas risquer de gâcher la VDM de l'auteur ou d'ennuyer les gens avec mes idées. Sans doute mon commentaire était-il trop engagé, auquel cas il finira bien enterré ou modéré ^^.

"la politique actuelle ne peut en aucun cas s'éloigner des concepts tels que le pouvoir d'achat et la croissance." Il le faudra bien pourtant ;) Cette société est vouée à l'échec, et on commence à bien le ressentir. Renseigne toi sur les thèses de décroissance, si ça t'intéresse, ce n'est pas si déconnant que ça. Mais après, je conçois que ça ne se fera pas du jour au lendemain ;)

La société, son système et sa politique sont liés. Quand je dis qu'elle ne le peut pas, c'est en restant dans la philosophie sociétale actuelle bien sûr, d'où mon premier commentaire. La "décroissance" économique pour moi n'a pas tant de sens que ça, car au final c'était prévisible et anticipable. Ce n'était pas non plus faute de tête pensante ou d'idées. Les gens sont géniaux quand il s'agît d'avoir des idées! Encore faut-il qu'il y ait des oreilles pour les écouter. Ce n'est bien sûr que mon point de vue, encore une fois...

Il faudrait surtout qu'elle fasse son cours à l'oral, ça serait bien plus intéressant... et plus écolo: d'une pierre deux coups.

Oui mais bon un cours qui n'emploie aucun support c'est plutôt rare :D

Ça dépend du prof: s'il prépare vraiment bien son cours et parle bien devant les élèves, il n'y pas besoin de livre ou de photocopies (sauf peut-être pour quelques cartes de temps en temps). Mais s'il a moins préparé et que de toute façon il voit que les élèves préfèrent regarder des images et éviter d'user la plume de leur stylo, il ne se casse pas la tête et compte sur le manuel pour faire cours à sa place... Quant à l'utilisation de feuilles par les élèves, de toute façon ce sont des choses qu'on achète à l'avance, donc autant les utiliser. Honnêtement, j'ai connu les deux cas de figure, et c'est vrai que le premier est plus rare, mais pas impossible, alors militons pour que les profs d'histoire fassent de bons cours ! :)

En même temps si les élèves ont chacun le livre : c'est imprimé sur du papier. S'ils prennent des notes, ils le font... sur du papier. C'est Kif-Kif quoi !

Les livres prêtés par les collèges/lycées sont rendus à chaque fin d'année et suivent pour les élèves des années suivantes. Donc, si un programme scolaire est valable 15 ans, ça fait 14 années où il y a économie de papier et seulement la première où il y a dépense de papier. Et puis, dans un livre, il y a des parties qui ne servent à rien pour les élèves et qu'ils n'auraient pas notées sur leur feuille, donc moins de papier utilisé en prenant des notes. Enfin, un prof qui photocopie un livre sans composer ses propres cours adaptés à sa classe, je trouve que c'est un manque de pédagogie et une solution de facilité. Mais, là, on sort du contexte de l'écologie.

Je fais partie des méchants coupeurs d'arbres, comme tu dis, et je peux t'assurer que tu te trompes de cible. Je te donne un indice : aménagement durable. Qui, certes, n'est pas pratiqué partout. Au client à regarder l'étiquette.

Le chimique pour blanchir le papier c'est pas cool mais c'est toujours plus écolo que la fabrication d'un iphone ;)

Ce qu'il faut aussi savoir, c'est qu'un arbre meurt également de vieillesse, et se décompose très lentement en produisant des gaz qui ne sont pas inoffensifs pour l'environnement. La coupe d'arbres (pour la production de papier notamment, mais pas que) permet un renouvellement des forêts et empêche justement que trop d'arbres ne se décomposent ainsi. Bon, pour cela, il faut penser à en replanter au passage, bien entendu.

Après, je suis d'accord pour dire que son comportement n'est pas très écolo. La prise de notes, c'est bien, et l'impression recto-verso, aussi, comme certains l'ont déjà dit. Mais depuis quand les personnes qui font de la politique tiennent-elles leurs engagements? (Je voulais éditer mon commentaire précédent pour rajouter ça, mais le temps était écoulé. Désolée donc pour ceux que ça dérange)

Je ne sais pas si ça a déjà été mentionné, mais il me semble (à ce qu'il paraît) qu'en France, on on plante plus d'arbres qu'on en coupe ! En tout cas c'est ce qu'on me dit à chaque fois que je fais des réflexions, par exemple quand mon prof d'économie donne à ma classe (30 élèves donc) un dossier de 20 pages à chaque personne plusieurs fois par semaine ^^ Dans tous les cas, c'est vraiment du gaspillage, parce que pour ma part, l'énorme pile de feuilles a fini à la poubelle à la fin de l'année :-)

Ah ah