Forcément, si tu ne sais pas ce qu'est l'anorexie...

L'anorexie n'est pas réservée aux troubles chez l'humain. C'est juste un terme qui veux dire "qui ne mange pas", et c'est très courant chez des animaux malades et hospitalisés. Quant au fait de faire l'avion, je vous rassure, je ne pensais pas du tout que ça marcherait comme sur un bébé ^^ C'est juste que j'avais passé je ne sais combien de temps à présenter de l'aliment à ce chat, toute seule dans la chatterie, et qu'avec la fatigue on fait tous des trucs inutiles pour combler. En tout cas, avion ou pas, ce chat a fini par remanger donc mission accomplie ^^

Il faut faire une différence: l'anorexie (même pour nous humain) veut effectivement dire "qui ne mange pas" et ce n'est pas une pathologie. L'anorexie mentale est la pathologie ou les personnes ne mangent pas pour une certaine raison. Ce sont deux termes bien distincts.

J'avais un chat qui est tombé très malade - les reins ont laché - qui ne mangeait plus et ne buvait qu'à peine. Il maigrissait à vue d'oeil et le nourrir était une bataille : seringue d'eau au fond de la gueule pour l'hydrater, danse des 7 voiles pour l'attirer vers sa gamelle... Un jour j'ai craqué et je me suis retenu de dire "MANGE, C'EST BON ! MANGE OU T'AURA PAS DE DESSERT !"

Sans juger trop rapidement, je ne sais pas quelle est la situation exacte, mais lorsqu'un chat a les deux reins qui lâchent, le maintenir en vie n'est pas un peu... Sadique ? Pour lui qui doit sûrement pas mal souffrir ?

L'euthanasie, le prochain débat public !

#116 C'était quoi le dessert ? Une souris fourrée au Whiskas ?

#124 : Un tout petit peu de viande rouge, sa cigarette du condamné ! #117 : Lorsqu'un chat (ou un chien, ou un humain) a les reins qui lâche, il souffre, oui. Et dans ce cas, l'euthanasier c'est faire preuve de compassion. Mais on parle d'un chat, une bestiole démoniaque dotée de neuf vie ! Et le nôtre en particulier était un ******* fraking survivor ! Bref, la situation était la suivante : un jour, je me suis dit que le chat avait fort maigri et qu'il était devenu plus que difficile niveau bouffe alors on l'a emmené chez le vétérinaire. En dehors d'un amaigrissement, il n'y avait rien qui laissait pensé qu'il était malade. Ça et les résultats des analyses de sang qui disaient carrément "ce chat devrait déjà être mort". Donc on était confronté à un problème : manifestement le chat avait les reins très très mal en point mais d'un autre coté il ne semblait absolument pas affecté par la situation et se comportait comme auparavant (sauf qu'il ne mangeait quasiment plus). Puisqu'il se comportant comme à son habitude, nous en avons déduit qu'il ne souffrait pas (encore), on est rentré à la maison avec le chat et pleins de médoc et on l'a soigné, on l'a cajolé, on l'a surveillé, on a attendu le moment où son état de santé serait trop dégradé pour qu'il ait une qualité de vie correcte ou qu'il serait devenu évident qu'il souffrait pour le faire euthanasier. -- Petit aparté : va-t-en juger de la souffrance d'un chat : c'est le champion de la poker-face. Limite, s'il t'arrache la gueule à coup de griffe parce que tu l'a un peu trop papouillé, tu peux te dire que t'as un indice... Sinon, les capacités physiques ? Ben il poursuivait sa vie de chat et n'était absolument pas diminué physiquement (sauf de deux reins, d'accord). Limite s'il ne sautait pas plus haut tant il était devenu léger. Non, la seule chose qui a semblé décliner est sa santé mentale : il semblait être devenu de plus en plus intrépide, genre piquer de la bouffe aux lévriers du voisin ? Je peux le faire. Et gagner la course contre eux ensuite, yep ma'am. Sortir de la mansarde du cinquième étage en sautant par la tabatière ? Même pas peur ! Sortir par la tabatière alors qu'elle n'est qu'entrouverte ? J'espère que t'as la webcam allumée chérie, ça va cartoner sur youtube ! Un jour il a même tenté de sortir par la vélux alors qu'elle était fermée, et là j'ai eut mal au coeur en me disant que ouip, il perdait la boule. -- Pendant six mois, son état s'est dégradé mais de façon très lente et puis un beau jour, il est passé de malade chronique à malade chronique en phase terminale. Ce jour-là, on l'a emmené chez le vétérinaire une dernière fois. SIX MOIS s'étaient écoulés. Alors peut-être qu'on aurait du l'euthanasier dés qu'on a reçu le diagnostic du vétérinaire, parce qu'il était condamné à plus ou moins court terme, parce qu'il risquait de souffrir et qu'on risquait de ne pas le savoir, parce qu'on allait devoir le soigner et payer des médocs et des visites chez le vétérinaire... Mais voila, c'était notre chat depuis 14 ans. C'était juste un animal, mais c'était le nôtre et on l'aimait. On savait qu'il ne guérirait pas mais ce n'était pas raison pour le faire tuer. Ni le prix des médicaments. Et tant qu'il ne souffrait pas, on l'a gardé avec nous et on l'a choyé.

Je m'étais toujours dit: "mais n'importe quoi ils sont complètement cons ceux qui payent le veto pour un chat!" ...Jusqu'au jour où mon chat est tombé malade et que je l'ai emmené chez le veto... Qu'est ce qu'on ferait pas pour nos petites bêtes!...

Pauvre petit chat en tout cas si il va de mieux en mieux c'est l'essentiel

l'euthanasie n'est pas qu'un mots,il faut pouvoir continuer à regarder son animal dans les yeux lorsque les siens se ferme pour la dernière fois.

c'est vrai qu'il doit souffrir mais je pense que "sadique" n'est pas vraiment le mot...