Ta timidité, ce n'est sûrement rien pour que tu parles d'aborder les gens comme si c'était d'une facilité déconcertante. Parce que quand on est vraiment timide maladif (comme moi par exemple), et bien ce sera toujours aussi difficile, quel que soit l'âge ! Et non, il n'est pas toujours possible d'inventer un prétexte pour se revoir. En plus, les gens ont souvent vite fait d'interpréter : "elle m'invite à boire un verre ? hou c'est louche, elle a forcément des vues sur moi !"

#25 Je plussoie pour la timidité maladive, certains ont juste une petite appréhension à l'idée d'aller aborder un inconnu d'autres sont complétement tétanisés. Je n'ose même pas demander ma route à un passant alors demander à un collègue pour qui je craque d'aller boire un verre... La situation de l'auteur de la VDM est tout à fait compréhensible, quoi qu'un peu exagérée

Même si ce n'est pas totalement faux et que la vie est faite pour être vécue, il y a "timide" et timide. Pour le coup je rejoins #25 et #26, certaines personnes sont timides mais arriveront quand même à prendre sur eux pour aborder un inconnu ou déclarer leur flamme quand pour d'autres personnes dont la timidité est "maladive" (un peu comme moi ?), ben ça sera plus compliqué voir quasiment paralysant (bon là j'avoue que c'est assez extrême ). Mais c'est vrai que déménager parce que la personne n'ose pas dire ce qu'elle ressent à la personne qu'elle aime, c'est un peu abusé je trouve.

#25 : Comment peux-tu estimer que ma timidité n'est "rien" sans me connaître ? Si je suis timide et j'insiste. Je n'ai pas dit d'aller systématiquement demander d'aller boire un verre avec cette personne mais d'inventer un prétexte selon le contexte et le lieu. Par exemple, à la fac, je me contentais de demander des cours, une explication, un renseignement déjà ne serait-ce que déjà pour établir un contact. Je ne me suis pas mise à déclarer ma flamme au bout de trois jours et demi non plus hum. Je m'appuie beaucoup sur le contexte, à la fac je demandais innocemment à machine, s'il voulait bien m'expliquer un truc à la BU ou si je le croisais là-bas, je lui demandais si je pouvais m'asseoir à côté de lui si c'est libre. Déjà ça c'est un pas. Ensuite, si je suis timide voir même très timide. Alors comment je fais ? J'ai vécu seule tout simplement. Avant j'étais timide-maladive. C'était un enfer, je me cachais derrière ma mère pour qu'elle parle à ma place même si je me suis un peu détendue en arrivant à la fac/à la fin du lycée. Puis en France, sans famille, ni amis, bah voilà, j'étais obligée de me débrouiller seule, de parler, de me forcer à faire les choses. Parce que sinon bah je n'avais rien du tout. :) Peu à peu, je me suis "décoincée" en rendant compte que mon audace payait beaucoup beaucoup plus que ma timidité. Justement à celle qui n'ose même pas demander son chemin, essaie donc. J'étais comme toi, voire peut-être (je ne te connais pas dans ta vie de tous les jours) pire que toi, car je ne parlais même plus durant un an quand j'étais au collège. Genre quand j'ai ouvert de nouveau la bouche, les gens autour de moi ont eu peur en m'entendant. Un truc simple que j'ai fait et que je continue à faire pour ne pas retomber dans mes anciens travers. Je me donne des défis. Demander mon chemin, demander l'heure, demander un cours à quelqu'un, participer à une discussion. Faites-le, ça vaut le coup d'essayer, il faut se forcer un peu car c'est vraiment dur, je sais bien. C'est presque comme surmonter une phobie mais il faut le faire car notre timidité ne nous apporte rien. Je l'ai appris en vivant seule et mon audace m'a au contraire beaucoup apporté. Je reste une timide et franchement, ne me dites pas que ce n'est "rien" car je fais énormément d'effort chaque jour pour ne pas être "coincée" par ma timidité. Aujourd'hui, ma simple timidité n'est pas aussi gênante qu'avant, je fais tout pour que ça ne soit plus un poids mort dans ma vie. Après je reste (très) discrète. Pour celles et ceux qui sont timides-maladifs, ne lâchez pas, ça se guérit. On s'en sort, c'est possible. J'ai vu beaucoup de gens autour de moi qui ont changé et j'ai vu ma propre évolution. =)

C'est vrai que la timidité peut se vaincre (ou à défaut on peut l'atténuer) et en général beaucoup de gens ne voient pas toujours les efforts que, nous autres timides, l'on fait pour sortir de notre timidité. Après je reste persuadé qu'il y a plusieurs "degrés" de timidité, et qu'en fonction de ce degré, c'est plus ou moins facile de vaincre cette phobie. Mais c'est sur que si la personne ne fait rien pour surmonter sa timidité, ça finit par bloquer quelque part, et on peut passer à côté de belles choses (nouvelles amitiés, etc...) à cause de ça.

#36 : Hum du coup, on est d'accord non ? Puisque je dis la même chose. Sauf pour la facilité, au contraire je ne trouve pas ça plus ou moins facile, je trouve ça plutôt difficile parce que c'est vraiment se faire violence pour se débarasser d'un défaut qui nous handicape. Je pense avoir connu le pire stade de la timidité, genre paralysée, impossible de parler à quelqu'un alors que je suis perdue et je m'en suis sortie. Donc quelque soit le stade, je pense qu'on peut s'en sortir. On restera toujours une ou un timide car ça fait partie de notre personnalité, mais plus au point de nous empêcher de vivre certaines choses. Je parle juste de la timidité qui nous handicape mais après une simple timidité n'est pas une tare non plus, je ne veux pas diaboliser la timidité hum. Je m'en suis sortie, j'ai vu d'autres le faire donc j'y crois vraiment. =) Je crois aussi que c'est parce que je détestais l'idée qu'un défaut ou un trait de ma personnalité m'empêche de faire certaines choses. Voilà ça a été une drôle de motivation mais ça a marché. *segrattelatête*

#37 : je rejoins ton avis sur certains points (comme je l'ai dis précédemment) c'est vrai que quelque soit le degré de timidité si on se donne les moyens de vaincre cette timidité on peut y arriver(ou du moins l'atténuer). Mais je pense aussi que ça dépend de la personnalité de la personne, si elle se sent capable de la vaincre ou non ou si elle veut vraiment se donner les moyens de s'en débarrasser. Au final je te rejoins sur certains points comme je rejoins les deux autres commentaires sur certains points, même si je reste persuadé que plus on est timide, plus c'est difficile de s'en défaire. En tout cas, il existera toujours des exceptions qui dérogent à mon exemple ( toi par exemple ?), et tant mieux, moi même étant très timide aussi je sais ce que c'est, et même si je n'ai jamais été paralysé devant quelqu'un, c'est vrai que c'est pas toujours évident de prendre sur soi.

Et moi, crois-tu que je reste à me rouler les pouces et me lamenter sur mon sort sans faire aucun effort ? Si c'était aussi simple que ça, j'aurais déjà changé non ?

Je suis d'accord aussi par contre autant professionnellement j'arrive à me faire violence autant personnellement je peux pas (une fille qui me plaît j'oserais pas l'aborder ) Bon du coup je suis seul mais j'ai fini par m'y résoudre

@25 : Note tout de même qu'être timide(maladif) ne veut pas dire avoir un âge mental d'ado. C'est ça je pense qui a en a vexé certains.

@Pacifica : Et pour ne rien cacher, je trouve ton commentaire assez stigmatisant envers les personnes "timides maladif" comme Neolem. S'ils n''arrivent pas à y remédier et/ou qu'ils essayent tant bien que mal de faire avec, laissons les tranquilles, c'est quand même pas compliqué !

Sauf peut être quand on en a fait la demande soit même. Espérons pour l'auteure qu'elle puisse changer d'avis. Après j'ai envie de dire VDM parce qu'il a attendu que tu partes mais TLBM parce qu'attendre 2 ans, et deux ans c'est long dans ce type de situation, et vouloir rester amis ou collègues par peur de la réponse, non. Tu te prends un "rateau", c'est pas grave, au moins t'es fixé(e). Si il a des sentiments: WIN!!

toi tu sais pas ce que c'est que la timidité.

Désolée #45 mais qui te dit que ce n'est QU'UNE histoire de timidité ? Peut-être il s'agit juste de signes mal interprétés c'est tout (ce qui est très probable vu la seconde phrase), ce n'est pas forcément de la timidité.

@48 : C'est aussi ce que je pensais. Il me semble bien que la timidité n'a rien à faire dans cette histoire. L'auteure était persuadée (à tort certes, néanmoins persuadée) que son flash ne l'aimait pas en retour, et si c'était réellement le cas, un éloignement aurait effectivement pu l'aider à l'oublier.

ah bon ! parce que tous les profs d'anglais, sont anglais maintenant ?

C'était pour le clin d'oeil à l'actualité, j'avais bien compris.