Par Celibat_Forever - 07/01/2014 00:24 - France - Dammarie

Aujourd'hui, après une année entière de célibat, j'ai rencontré une jeune femme de 24 ans. Quand celle-ci a appris que je ne possédais ni smartphone, ni télévision, ni Facebook ou autre réseau social, elle a pris peur et est partie pour trouver "quelqu'un de normal". VDM
Je valide, c'est une VDM 116 646
Tu l'as bien mérité 29 704

Top commentaires

Dommage que la normalité, soit plus importantes que l'originalité...

psyco_mantis 77

tien bon l'ami, je te soutien, je suis avec toi ! je n'ai ni télé ni facebook non plus et trouve cela totalement normal !

Commentaires

Alors comment tu a ecris cette VDM ? :)

avec un ordinateur connecté à internet : MAGIQUE !!!

Anaislou 10

Comment as tu posté ta VDM ...?

comme dirait l'inspecteur Bialès : "c'est à dire que là vous êtes lourds"

Si vous aviez lu les commentaires de cette VDM, vous auriez vu que non, vous n'êtes pas la seule et surtout que l'auteur a expliqué qu'il a un ordinateur. Maintenant vous pouvez vous sentir un peu bête :)

déjà tu sais ce que sait vdm c est un pas vers le progrès :)

crapouilloute 12

sincèrement, je crois que tu ne perds rien! ;)

Quelqu un peux m expliquer comment il a fait pour poster sa VDM sans portable ni ordi

Désolé j ai lu le com de l auteur trop tard

Non, je n'ai pas lu tous les commentaires parce que je n'ai pas envie d'y passer la soirée, mais assez pour dire à tous ceux qui n'imaginent pas pouvoir vivre sans tous ces accessoires : "Euh, vous savez que quand tout ça n'existait pas on s'en sortait très bien ? On voyait les gens IRL, on s'appelait sur des téléphones fixes, et quand ils n'étaient pas là, on rappelait un peu plus tard quand ils étaient de retour, ou alors on allait chez eux (non, y avait pas non plus de digicodes, on pouvait venir SANS PREVENIR, quel pied !). Et puis quand on avait prévu de se voir, on ne pouvait pas se décommander au dernier moment, et ne pas venir à un rendez-vous ça s'appelait "poser un lapin" et c'était plutôt mal vu. Donc on y allait. On avait peut-être moins d'amis mais on les connaissait mieux et on mettait plus de temps à se les faire. On n'avait pas de nouvelles de l'autre bout du monde à l'instant même où il s'y passait quelque chose, et il faut bien avouer que ce qui s'y passait ne nous concernait pas au premier degré. Alors on vivait notre propre vie et c'était parfois déjà bien du boulot. On marchait dans la rue avec le regard à hauteur des yeux, pas à hauteur du poignet. Du coup on voyait des choses et on ne se cognait pas dans les gens. Dans le bus, le tram, le train, on ne parlait pas beaucoup, ou alors avec les gens d'en face, et on ne disait rien de sa vie privée. D'ailleurs, on avait une vie privée dont on ne parlait qu'à ses proches. Qu'est-ce que c'était calme... On regardait dehors, le paysage, ou on avait un journal ou un livre de poche. J'aimais bien." Je n'ai que 37 ans, mais j'ai vécu tout ça. Le temps s'est brusquement accéléré il y a une quinzaine d'années, toutes ces choses décrites plus haut et qui pour moi étaient "la vie normale" semblent aujourd'hui appartenir à un passé de vieux croulant de dinosaure, et ça me fait de la peine, parce que moi, je me considère comme "normale", pour autant que ce mot signifie quelque chose. Le progrès technologique est indéniable, cependant il semble avoir engendré une génération de gougnafiers malpolis inconscients d'autrui qui me laisse perplexe. Réseaux sociaux, certes, on a je ne sais combien de centaines d'amis sur le web, mais quand j'adresse la parole à un ou une inconnue dans la rue, on me regarde comme si je descendais de Mars. Parlez-moi d'ouverture sur le monde... Allez, bonne soirée...

elle ne t'a pas demandé si tu avais une tablette?qu'elle soit sûre d'elle au moins!!:p