Inclassable

Shania Wolf nous en dit plus

Bonjour à tous, je suis l'auteure de la VDM, c'est le moment des remerciements tout ça tout ça, je suis super émue, merci à mon metteur en scène... Et les voilà, les précisions, qui arrivent à la rescousse ! Je m'excuse par avance, je ne sais guère être concise ! Décor : Alors, pour éclaircir un peu les faits, ce n'était pas vraiment un appartement mais une forme de logement un peu spéciale. A l'époque des faits (il y a environ 6 mois de cela), j'étais en Erasmus en Norvège, et là-bas les résidences étudiantes habituelles sont assez différentes d'ici. En fait, ce sont de petites maisons d'un ou deux étages, composées d'en général quatre à huit chambres autour de pièces communes. En revanche, pas de continuité entre les bâtiments, ce qui impose de sortir dans la neige pour aller faire sa lessive ou... jeter les poubelles. Et j'admets qu'en pleine nuit polaire, c'est pas marrant, j'ai préféré faire ma lessive à la main pendant deux mois perso. Dans mon lotissement, les bâtiments comportaient six chambres, deux salles de bain et une cuisine. Une cuisine pour six donc, et à chacun sa semaine de sortir les poubelles. En outre, le tri sélectif c'est du sérieux là-bas, donc à part les devoirs dont on n'est pas fier, tout va dans sa poubelle attitrée dans la cuisine. Je ne pense pas que qui que ce soit ait gardé des déchets organiques dans sa chambre, ce qui est déjà une bénédiction. Prélude : Les faits, en vérité, comportent une certaine ironie. D'abord parce que ledit colocataire avait emménagé dans cette maison environ trois mois avant moi. Ensuite parce que moi-même, un mois après mon arrivée, me suis rendue compte que non seulement j'avais raté mon tour de sortir les poubelles (toute imprégnée que j'étais du planning de mon ancienne résidence), mais qu'en plus je n'avais pas la moindre idée de l'emplacement du local à poubelles. Il faut dire que c'était un truc un peu spécial, une sorte de tube près de la route traversant le lotissement, dans lequel on a l'impression de pouvoir verser des ordures à l'infini, et que personne ne vient jamais vider. Bref, une technologie exotique. Un mois après mon arrivée, donc, je n'avais pas encore répertorié la chose, mais je ne voulais surtout pas demander à mes colocataires, car alors ils s'apercevraient forcément que j'avais raté mon tour la semaine précédente ! J'ai donc attendu deux semaines, le début des vacances de Noël, que tout le monde, moi exceptée, rentre dans son pays, et c'est là que j'ai entrepris mon enquête. A ce stade, j'ignorais tout autant à quoi servait ladite clef, persuadée que le local à poubelles était un bâtiment en dur s'ouvrant grâce à la même carte magnétique que la laverie. J'ai donc passé une demi-heure à errer en pleine tempête de neige avant d'avoir la révélation. Ouf ! Mon honneur était sauf, ma dette payée, l'affaire ne parviendrait jamais aux oreilles de personne ! Les faits : Un mois passe alors, et le fameux colocataire revient pour le second semestre. Tout semble bien se passer, et le remplacement d'une colocataire créé même une distraction suffisante pour étouffer une crise au sujet de la vaisselle et bouleverser le planning : mon précédent manquement à mes obligations est ainsi définitivement noyé. Encore quelques semaines s'écoulent dans la plus parfaite nonchalance, même l'affaire de la vaisselle sale finit par se tasser, quand soudain, au détour d'une conversation parfaitement anodine, il lève le regard sur moi et, le trousseau à la main, me pose LA question. Me reviennent alors toute ma confusion, mon désarrois, ma terreur à l'idée que soit découverte ma terrible indignité... Mais lui, ça n'a pas l'air de le perturber le moins du monde d'apprendre ainsi la nouvelle après six mois à vivre là. Pas même l'ombre d'un rougissement sur ses joues laissées blanches par la nuit polaire. Juste un vague acquiescement qui laissait entrevoir l'intérêt parfaitement nul qu'il accordait à cette annonce jugée non pertinente. Conclusion : Au final, cela n'a guère fait que confirmer une impression que j'avais déjà depuis un moment : le planning n'était en fait qu'une vaste mascarade, qui avait commencé à s'affaiblir à peu près à l'époque de mon arrivée, et était pratiquement tombé en désuétude suite aux vacances de Noël. Si pendant six mois personne ne s'était aperçu que certains manquaient à leurs obligations, pourquoi craindre une quelconque réprobation ? Bien vite les sacs poubelles se mirent à s'entasser dans le couloir où on laissait les chaussures, et à former un joli petit muret décoratif qui balisait les escaliers. C'est ce qui m'avait été laissé sur les bras à Noël, ainsi que toute la vaisselle sale (n'en étant en rien responsable - c'étaient en vérité le même colocataire et celui qui était définitivement parti à Noël - je n'en avais lavé que la moitié avant de laisser le reste anonymement dans le lavabo, ce qui avait engendré la fameuse crise de la vaisselle), et le tout s'est reconstitué à une vitesse effrayante. Bon, dans l'ensemble, ce n'était pas trop horrible. Vu la température dans le couloir, les ordures devaient bien se conserver, je suppose, et de temps en temps l'un de nous trouvait le courage d'embarquer quatre ou cinq sacs (ils étaient minuscules, ndlr) avant d'aller courir après le bus. C'était pas joli à voir, mais au moins y'avait ni vermine ni odeurs. La vaisselle, en revanche, continua d'être source de conflits, dont je faisais en sorte de me tenir bien éloignée en cachant dans ma chambre les verres que j'avais la flemme de laver sur le coup - jusqu'à ce que, les réserves de toute la maisonnée s'épuisant, je décide de tous les restituer, le regrettant aussitôt en comprenant que tout le monde agissait de la sorte. Et, joie suprême, demeurant dans le groupe facebook du bâtiment bien qu'étant de retour en France, j'ai pu assister il y a quelques semaines à l'habituelle engueulade de rentrée quant à la vaisselle laissée sale pendant les vacances ; joute à laquelle tous participent joyeusement - même la norvégienne que j'ai vu deux fois dans l'année et dont je n'ai jamais su le nom - avec pour contre-attaque favorite le rappel des antécédents de tout un chacun : n'ayant point été citée, j'ai ainsi l'honneur d'être officiellement passée sous le radar ! Ce dont il n'y a guère matière à s'enorgueillir, le colocataire ici en question étant aussi parvenu à se faire oublier... Ainsi s'achève l'affaire, désormais laissée à la postérité.

Oups775 nous en dit plus

Bonsoir ! Je suis l'auteure de cette VDM Pour commencer je suis super contente que ma vdm soit sur le site (grosse fierté en moi) Alors maintenant je vous apporte plus de précisions car c'est dur d'expliquer précisément la situation en peu de caractère. Donc tout ça s'est passé il y a une semaine lorsque j'étais en vacance dans le sud. J'étais accompagnée de ma mère et il était assez tôt (pas plus de huit heures) donc il n'y avait pas grand monde dans les rues. Quand on est arrivés à la hauteur de l'enfant ma mère m'a dit assez fort "euh c'est normal qu'il ai pas de parents?" suivit d'un "ah d'accord..." Et quand j'ai regardé dans sa direction j'ai vu l'homme accroupi derrière les buissons. Le pire c'est que mon chien voulait aller le voir ! On est donc parties morte de rire en se disant qu'il y avait quand même des sans-gênes. Voilà pour la petite histoire, en tout cas certains de vos commentaires m'ont fait beaucoup rire. Voilà voilà bonne soirée à tous

jefoooooond nous en dit plus

Oh flûte j'ai été publié..... Ici l'auteur. quelques précisions... Cette histoire m'est arrivée hier. J'habite depuis peu dans un vieux bâtiment assez coutumier de ce genre de problèmes. Le lavabo était plus ou moins bouché depuis le début, évacuant l'eau de manière assez aléatoire. J'ai déjà dévissé le siphon plusieurs fois et expérimenté diverses techniques mais rien n'y fait. Excédé j'ai décidé d'employer les grands moyens. Ça n'a pas fonctionné comme vous avez pu le lire. Ce matin l'eau y est encore. Merci pour vos commentaires J'ai bien rigolé des le réveil! Et pour les snipers de l'orthographe aux aguets derrière leurs écrans, oui j'ai mis un t à rempli, non ça n'altère pas la lisibilité de la VDM. Si ça avait été Chuck Norris qui avait mis ce fichu T, personne n'aurait osé l'ouvrir!

lylypucienne nous en dit plus

salut, je suis l'auteure de cette VDM alors oui je suis une fille et oui j'ai une phobie du sang donc c'est sur que c'est pas facile une fois par mois mais bon sa passe ! mon malaise a cause du jus de framboise c'est surtout parce que quand ma mère a vu la tache sur ma main elle c'est mis a hurler car elle a cru que je m'avais entaillée ... a les mères vous connaissés le truc hein... donc sur le coup avec son hurlement et la vue du "sang" j'ai pas tenu le coup voila voila...faut eviter de trop brusquer les grandes peureuses.

Centilitre nous en dit plus

Centilitre 32

Hellooo, je suis l'auteure de cette VDM ! Eh bien, tant de commentaires en si peu de temps ? Je vous remercie, surtout que pas mal de vos commentaires m'ont bien fait rire (contente de savoir que certains ont la même grand-mère que moi !). Pour répondre à certaines de vos questions, je vais apporter quelques précisions. J'ai 18 ans, et ledit grand-frère 30. En fait, tous les ans depuis que je suis toute petite, je passe de deux semaines à un mois de vacances chez ma grand-mère pour les vacances (qui habite au bord de la mer, chouette), et parfois mon frère nous rejoint pendant quelques jours. Et bien que j'aie posté cette VDM comme si c'était une "surprise", en fait, elle m'a déjà fait ce genre de remarque de nombreuses fois, et je savais très bien que cela se passerait comme ça. Impossible de lui faire entendre quoi que ce soit : les filles doivent travailler, pas les garçons, et ça a toujours été comme ça. Dans mes souvenirs, la première fois qu'elle m'ait fait cette remarque, c'était quand elle passait quelques jours avec nous chez ma mère, il y a quelques années. Elle me demandait de venir vider le lave-vaisselle. Rentrant tout juste de l'école, et étant en plein de devoirs, je lui demande, agacée, pourquoi elle ne demande pas plutôt à mon frère (un autre, qui lui a 20 ans), au chômage et sur le moment entrain de jouer aux jeux vidéos, de le faire. C'est à ce moment qu'elle m'a répondu, presque outrée : "Mais enfin, tu es une fille, je vais pas demander à ton frère de travailler, où est-ce que tu as vu ça ?!". Heureusement, ma mère prend souvent ma défense sur ce sujet, lui disant que son principe est complètement idiot et de demander un peu à mon frère de l'aider plutôt que toujours moi. Je vous jure, quand elle est à la maison, pas une minute pour m'asseoir, elle m'appelle toutes les 5 minutes ! Ensuite, si vous vous posiez des questions quant à la réaction de mon frère (celui de 30 ans) dans ces moments-là... Eh bien il en profite bien ! Il est bien loin de me traiter comme une esclave, attention, mais il n'est pas non-plus dérangé par l'idée de me voir mettre la table, débarasser, passer le balai, ou encore faire SON lit tandis que celui-ci flemmarde sur son ordi ou sirote tranquillement un verre de rosé sur le balcon... *soupire* Mais bon, je vous rassure, ce n'est pas l'horreur non-plus, juste atrocement agaçant par moment. Mais à part cela, ma mamie est un amour et se démène tout de même pour nous faire plaisir en permanence, se pliant en quatre pour qu'on soit content de nos vacances et qu'on veuille revenir la voir. Je pense qu'elle ne se rend juste pas compte, elle a été élevée comme ça, et on a abandonné l'idée de la changer !