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Adnihilis nous en dit plus

Cool, ma VDM a été validée, c'est un honneur ! Comme vous l'avez tous deviné, cet épisode s'est déroulé au CROUS de Lyon (enfin, Villeurbanne, mais vu que c'est pas loin...), lorsque je devais prendre les clés de mon logement. J'avais envoyé mon dossier le 7 août, donc il y a de fortes chances qu'il l'aient reçu... Mais perdu ! Autant vous dire, comme l'ont dit certains, que j'avais bien envie de me transformer en Hulk, là. Pour ceux qui parlent d'hôtel... Je ne pouvais pas vraiment, parce que j'avais acheté mon billet de train pour le retour à l'avance, donc je ne pouvais pas vraiment rester... Et même, si je restais, je n'avais pas le dossier (qu'il a fallu refaire) sur moi, donc j'étais obligé de repartir et de revenir le lendemain... Ou un autre jour, et ce, c'est possible jusque lundi prochain, jour de la rentrée. La secrétaire a donc discuté pendant une heure au téléphone avec ma mère (à mes frais, tant qu'à faire) (enfin, je suis pas sûr que "discuté" soit le bon terme, ici...), tout ça pour finalement m'entendre dire "On vous réserve une chambre, et il faudra que vous rameniez le dossier la prochaine fois que vous viendrez, ou que vous l'envoyiez par mail." Finalement, à peine rentré le soir, ma mère a scanné tout le dossier et l'a envoyé par mail. On vient de recevoir la réponse de la secrétaire, mon dossier est complet, il ne manque plus que les photos d'identité, qu'on amènera quand on ira chercher les clés. Finalement, l'histoire semble donc bien se goupiller... Mais bon, connaissant l'administration française, et surtout le CROUS, je continuerais à me méfier tant que je n'aurais pas effectivement mon logement x). Merci pour vos commentaires, en effet, il y a des claques qui se perdent, parfois. Et comme tu le dis si bien, #15, le crous, c'est une hécatombe... j'espère donc que ça va s'arrêter là pour moi xD

Shania Wolf nous en dit plus

Bonjour à tous, je suis l'auteure de la VDM, c'est le moment des remerciements tout ça tout ça, je suis super émue, merci à mon metteur en scène... Et les voilà, les précisions, qui arrivent à la rescousse ! Je m'excuse par avance, je ne sais guère être concise ! Décor : Alors, pour éclaircir un peu les faits, ce n'était pas vraiment un appartement mais une forme de logement un peu spéciale. A l'époque des faits (il y a environ 6 mois de cela), j'étais en Erasmus en Norvège, et là-bas les résidences étudiantes habituelles sont assez différentes d'ici. En fait, ce sont de petites maisons d'un ou deux étages, composées d'en général quatre à huit chambres autour de pièces communes. En revanche, pas de continuité entre les bâtiments, ce qui impose de sortir dans la neige pour aller faire sa lessive ou... jeter les poubelles. Et j'admets qu'en pleine nuit polaire, c'est pas marrant, j'ai préféré faire ma lessive à la main pendant deux mois perso. Dans mon lotissement, les bâtiments comportaient six chambres, deux salles de bain et une cuisine. Une cuisine pour six donc, et à chacun sa semaine de sortir les poubelles. En outre, le tri sélectif c'est du sérieux là-bas, donc à part les devoirs dont on n'est pas fier, tout va dans sa poubelle attitrée dans la cuisine. Je ne pense pas que qui que ce soit ait gardé des déchets organiques dans sa chambre, ce qui est déjà une bénédiction. Prélude : Les faits, en vérité, comportent une certaine ironie. D'abord parce que ledit colocataire avait emménagé dans cette maison environ trois mois avant moi. Ensuite parce que moi-même, un mois après mon arrivée, me suis rendue compte que non seulement j'avais raté mon tour de sortir les poubelles (toute imprégnée que j'étais du planning de mon ancienne résidence), mais qu'en plus je n'avais pas la moindre idée de l'emplacement du local à poubelles. Il faut dire que c'était un truc un peu spécial, une sorte de tube près de la route traversant le lotissement, dans lequel on a l'impression de pouvoir verser des ordures à l'infini, et que personne ne vient jamais vider. Bref, une technologie exotique. Un mois après mon arrivée, donc, je n'avais pas encore répertorié la chose, mais je ne voulais surtout pas demander à mes colocataires, car alors ils s'apercevraient forcément que j'avais raté mon tour la semaine précédente ! J'ai donc attendu deux semaines, le début des vacances de Noël, que tout le monde, moi exceptée, rentre dans son pays, et c'est là que j'ai entrepris mon enquête. A ce stade, j'ignorais tout autant à quoi servait ladite clef, persuadée que le local à poubelles était un bâtiment en dur s'ouvrant grâce à la même carte magnétique que la laverie. J'ai donc passé une demi-heure à errer en pleine tempête de neige avant d'avoir la révélation. Ouf ! Mon honneur était sauf, ma dette payée, l'affaire ne parviendrait jamais aux oreilles de personne ! Les faits : Un mois passe alors, et le fameux colocataire revient pour le second semestre. Tout semble bien se passer, et le remplacement d'une colocataire créé même une distraction suffisante pour étouffer une crise au sujet de la vaisselle et bouleverser le planning : mon précédent manquement à mes obligations est ainsi définitivement noyé. Encore quelques semaines s'écoulent dans la plus parfaite nonchalance, même l'affaire de la vaisselle sale finit par se tasser, quand soudain, au détour d'une conversation parfaitement anodine, il lève le regard sur moi et, le trousseau à la main, me pose LA question. Me reviennent alors toute ma confusion, mon désarrois, ma terreur à l'idée que soit découverte ma terrible indignité... Mais lui, ça n'a pas l'air de le perturber le moins du monde d'apprendre ainsi la nouvelle après six mois à vivre là. Pas même l'ombre d'un rougissement sur ses joues laissées blanches par la nuit polaire. Juste un vague acquiescement qui laissait entrevoir l'intérêt parfaitement nul qu'il accordait à cette annonce jugée non pertinente. Conclusion : Au final, cela n'a guère fait que confirmer une impression que j'avais déjà depuis un moment : le planning n'était en fait qu'une vaste mascarade, qui avait commencé à s'affaiblir à peu près à l'époque de mon arrivée, et était pratiquement tombé en désuétude suite aux vacances de Noël. Si pendant six mois personne ne s'était aperçu que certains manquaient à leurs obligations, pourquoi craindre une quelconque réprobation ? Bien vite les sacs poubelles se mirent à s'entasser dans le couloir où on laissait les chaussures, et à former un joli petit muret décoratif qui balisait les escaliers. C'est ce qui m'avait été laissé sur les bras à Noël, ainsi que toute la vaisselle sale (n'en étant en rien responsable - c'étaient en vérité le même colocataire et celui qui était définitivement parti à Noël - je n'en avais lavé que la moitié avant de laisser le reste anonymement dans le lavabo, ce qui avait engendré la fameuse crise de la vaisselle), et le tout s'est reconstitué à une vitesse effrayante. Bon, dans l'ensemble, ce n'était pas trop horrible. Vu la température dans le couloir, les ordures devaient bien se conserver, je suppose, et de temps en temps l'un de nous trouvait le courage d'embarquer quatre ou cinq sacs (ils étaient minuscules, ndlr) avant d'aller courir après le bus. C'était pas joli à voir, mais au moins y'avait ni vermine ni odeurs. La vaisselle, en revanche, continua d'être source de conflits, dont je faisais en sorte de me tenir bien éloignée en cachant dans ma chambre les verres que j'avais la flemme de laver sur le coup - jusqu'à ce que, les réserves de toute la maisonnée s'épuisant, je décide de tous les restituer, le regrettant aussitôt en comprenant que tout le monde agissait de la sorte. Et, joie suprême, demeurant dans le groupe facebook du bâtiment bien qu'étant de retour en France, j'ai pu assister il y a quelques semaines à l'habituelle engueulade de rentrée quant à la vaisselle laissée sale pendant les vacances ; joute à laquelle tous participent joyeusement - même la norvégienne que j'ai vu deux fois dans l'année et dont je n'ai jamais su le nom - avec pour contre-attaque favorite le rappel des antécédents de tout un chacun : n'ayant point été citée, j'ai ainsi l'honneur d'être officiellement passée sous le radar ! Ce dont il n'y a guère matière à s'enorgueillir, le colocataire ici en question étant aussi parvenu à se faire oublier... Ainsi s'achève l'affaire, désormais laissée à la postérité.

Oups775 nous en dit plus

Bonsoir ! Je suis l'auteure de cette VDM Pour commencer je suis super contente que ma vdm soit sur le site (grosse fierté en moi) Alors maintenant je vous apporte plus de précisions car c'est dur d'expliquer précisément la situation en peu de caractère. Donc tout ça s'est passé il y a une semaine lorsque j'étais en vacance dans le sud. J'étais accompagnée de ma mère et il était assez tôt (pas plus de huit heures) donc il n'y avait pas grand monde dans les rues. Quand on est arrivés à la hauteur de l'enfant ma mère m'a dit assez fort "euh c'est normal qu'il ai pas de parents?" suivit d'un "ah d'accord..." Et quand j'ai regardé dans sa direction j'ai vu l'homme accroupi derrière les buissons. Le pire c'est que mon chien voulait aller le voir ! On est donc parties morte de rire en se disant qu'il y avait quand même des sans-gênes. Voilà pour la petite histoire, en tout cas certains de vos commentaires m'ont fait beaucoup rire. Voilà voilà bonne soirée à tous