Bof. On a déjà eu ce débat et c'est plus complexe qu'une question de mentir/pas mentir. Les très jeunes enfants ne font pas la distinction entre l'imaginaire et la réalité. Ils ont aussi besoin de rêver, de s'émerveiller. Croire au Père Noël, par exemple, est un moyen de développer son imagination. « L'imaginaire est un moyen d'évasion dont nous pouvons tous avoir besoin pour décharger nos tensions. Croire au Père Noël permet à l'enfant de se construire, d'être dans la narration, de structurer sa pensée, donc c'est extrêmement positif. Cela lui permet aussi d'échapper à une réalité parfois un peu oppressante et de partager cette croyance collective avec d'autres enfants. » — Anne Vachez-Gatecel, psychologue. Pour moi, c'est quand l'enfant commence de lui-même à douter de l'existence du Père Noël, qu'il serait négatif de lui cacher la vérité. Est-ce que j'ai été triste d'apprendre que le père Noël n'existe pas ? Oui. Est-ce que je regrette que ma mère m'ait fait croire au père Noël ? Absolument pas. Je me plais à imaginer ce que donnerait l'existence du Père Noël dans nos vies. J'aurais pu le voir commencer sa tournée dans Paris, depuis le métro aérien qui nous conduisait sur le lieu du réveillon, ça aurait été super ! Mon seul regret était que ce personnage ne soit pas réel, pas qu'on m'ait menti en m'ayant fait croire à son existence. Pas un instant je ne l'ai ressenti comme une forme de malhonnêteté à mon égard.

Perso j'ai jamais cru à tout ça étant enfant ... ça me faisait plutôt rire de voir les efforts déployés pour me faire croire que les p'**** cadeaux étaient miraculeusement apparus sous le sapin ( => un vrai des Vosges, pas coupé ou jetable ! ). Mais pour mon frère, plus jeune de 12 ans, c'est quand même moi qui faisais la petite souris car ... ça m'amusait aussi de venir en scred glisser des p'**** sous ou une noix sous son oreiller pendant qu'il était profondément endormi et donc sans le réveiller, mode "docteur Maboul"-ON, quoi ;) Et ...comme ça fait du bien de parler de choses mimi ! :)