#87 Je suis globalement d'accord avec toi. Effectivement la dépression est tres tres tres tres tres mal traitée dans notre pays, les hôpitaux psy sont des prisons, les prescriptions de médicament sont catastrophiques, le suivi inexistant, les malades peuvent se procurer autant de médicaments qu'ils veulent ..... Cependant tu dis que c'était pas malin d'en prendre plus que prévu mais est ce que tu penses que c'était malin de faire une crise d'angoisse? au risque de passer également pour une incompétente? Entre deux maux il faut choisir le moindre. Elle a eu une réaction tout à fait compréhensible pour quelqu'un dans sa situation. Ladybug, tout ce qu'on (j'espère que d'autres se joindront à moi) peut te souhaiter c'est de vite soigner ta dépression. Bon courage à toi!

@ Eleryna : Ou un(e) homme/femme politique. :)

Mais c'est pas loin d'être pareil (a)

Si les pompiers ont mentionné ta dépression chronique tu peux gueuler ils n'ont pas le droit de le dire à qui que ce soit d'autre que le médecin et leur équipe. En plus en général, ils sont censés éviter de prendre position (il se doivent d'envisager le pire mais ils se doivent aussi de le garder pour eux). Enfin en tout cas à la Croix-Rouge c'est comme ça toujours, les pompiers faut voir, mais je vois pas pourquoi ça changerait.

#93 : Je n'ai pas l'impression que les pompiers aient parlé de dépression chronique, mais seuleument de TS ...

Grosse VDM, mais heureusement que c'était au bureau, t'aurais été bien dans la merde si t'étais seule chez toi.

Oui styza vous avez raison ; on prend un cachet parce qu'on a peur de ci, ensuite de çà, mais on ne fait que soulager son mal un moment, on ne soigne jamais le coeur du problème, c'est à dire, la confiance en soi, le lâcher-prise ; si on ne devient pas conscient que chacun est responsable de ses actes, et que ce ne sont pas les évènements, ni les autres, mais seulement la façon dont on réagit face à tout cela, et bien on n'avancera jamais, et on prendra des médocs toute sa vie ; le mal-être sera chronique et résultat on passe à côté de sa vie. Un jour c'est ce pb de boulot, un autre jour on aura une déception sentimentale, une autre fois on n'aura plus d'argent, etc... et on aura pris un cachet ou plusieurs à chaque fois ? Votre problème n'est pas votre travail ladybug, c'est vous. D'ailleurs le stress c'est une peur que l'on ne maitrise pas. Si vous prenez conscience de cela, vous aurez commencé un travail sur vous. Je sais, facile à dire, mais je sais de quoi je parle ; j'avais un ami il y a deux ou trois ans, qui s'appelait xanax, j'en prenais à cause de mes déboires amoureux ; j'avais toujours une boite de xanax d'avance au cas et un jour, j'en ai eu marre de vivre dans la peur, et j'ai commencé à lire tout ce que je peux sur le lâcher-prise, la peur, l'estime de soi, etc... c'est le travail de toute une vie, mais çà vaut le coup. j'y travaille au quotidien car j'ai toujours peur, mais je réagis différemment. Si vous m'écrivez, je vous donnerai les titres. Maintenant, cela ne marche que si on a envie de s'en sortir.

c'est moi ou ça sent bon sa secte, ça ? On croirait un prospectus pour les scientos !

Ouais ben sciento ou pas, les médocs, c'est jamais indispensable... la race humaine a survecu sans pendant des millénaires, et je pense pas que ca soit vraiment necessaire, c'est juste une solution de facilité...

Forzalancia> Tout à fait, d'ailleurs on a très bien vécu sans les vaccins, la pénicilline, l'hygiène, les vêtements, l'écriture, les habitations... je peux remonter à loin comme ça. On avait une espérance de vie de 15 ans, mais l'humanité a survécu jusqu'ici... à tous les autres donneurs de leçons> Si vous croyez vraiment qu'on se réveille un matin en se disant "le monde va mal, je vais prendre des médocs pour voir à nouveau la vie en rose", vous fourrez le doigt dans l'oeil jusqu'au coude. La dépression est un processus long à se mettre en place, et d'autant plus insidieux qu'on ne le voit pas venir. Quand vous en êtes au stade de considérer pendant vingt minutes une serviette avant de la plier parce que vous ne vous en sentez pas la capacité morale, vous décidez de consulter. Et quand un mec qui a fait neuf ans d'études vous prescrit une tonne de médicaments, certes, mais qui vous permettent non seulement de plier la serviette mais encore de la ranger dans son placard, vous écoutez ce qu'il dit. Et quand vous faites des attaques de panique à vous retrouver dans la rue en pleurant et suffocant sous le coup de quoi, vous n'en savez même rien, et qu'on vous dit d'augmenter la dose, vous écoutez aussi ce qu'on vous dit. A bon entendeur...