Bonjour tout le monde, Je commence par préciser que je suis un homme. L'année dernière, j'ai fait un test avec une amie qui voulait me montrer l'importance du harcèlement de rue. Un samedi en fin d'après midi, elle s'est habillée comme pour aller en soirée et nous sommes sorti. Afin que personne sache qu'elle était accompagnée, je la suivais à une distance. J'ai été surpris par le nombre de remarques, sifflements et autres qu'elle a reçu en 20 minutes de trajets ( je ne compte pas le retour ). Donc oui, ça existe et ce n'est ABSOLUMENT PAS aux femmes de s'adapter mais aux hommes de se contenir. Sérieusement les gars, vous ne trouvez pas ça humiliant que nous disions que c'est aux femmes de s'adapter ? Nous sommes trop cons pour nous contrôler ? Cela dit, comme certains l'ont souligné dans les commentaires précédents, si personne ne se parle, ça peut devenir compliqué. Il m'est déjà arrivé d'entamer la conversation quand je remarquais que mon voisin ou ma voisine fixait mon livre par exemple. Je n'ai pas de solution et je pense que c'est compliqué de trouver la bonne formule. Quelqu'un a t il une idée constructive sur le sujet ?

PS : par rapport à la remarque " j'espère que ce ne sont pas des vrais femmes" c'est tout à fait possible que si, malheureusement. L'année dernière, j'avais une professeure d'amphithéâtre de droit de la famille qui défendait une vision ultra patriarcale de la société.

Une rencontre fracassante ...tu n'es apparemment pas à tomber

Mais les gars arrêtez d'essayer d'attirer l'attention c'est juste désagréable et ça fais psychopathe.

Extrait de "Il faut qu'une porte soit ouverte ou fermée" d'Alfred de Musset : "LE COMTE. Vous ne voulez pas qu'on vous fasse la cour ? LA MARQUISE. [...] Dites-moi un peu, vous qui avez le sens commun, qu'est-ce que signifie cette chose-là : faire la cour à une femme ? LE COMTE. Cela signifie que cette femme vous plaît, et qu'on est bien aise de le lui dire. LA MARQUISE. À la bonne heure ; mais cette femme, cela lui plaît-il, à elle, de vous plaire ? Vous me trouvez jolie, je suppose, et cela vous amuse de m'en faire part. Eh bien, après ? Qu'est-ce que cela prouve? Est-ce une raison pour que je vous aime ? J'imagine que, si quelqu'un me plaît, ce n'est pas parce que je suis jolie. Qu'y gagne-t-il à ces compliments ? La belle manière de se faire aimer que de venir se planter devant une femme avec un lorgnon, de la regarder des pieds à la tête, comme une poupée dans un étalage, et de lui dire bien agréablement: Madame, je vous trouve charmante ! [...] LE COMTE. Il n'y a pourtant pas de quoi se fâcher. LA MARQUISE. Ma foi, si. Il faut supposer à une femme une tête bien vide et un grand fonds de sottise, pour se figurer qu'on la charme avec de pareils ingrédients. Croyez-vous que ce soit bien divertissant de passer sa vie au milieu d'un déluge de fadaises, et d'avoir du matin au soir les oreilles pleines de balivernes ? Il me semble, en vérité, que, si j'étais homme et si je voyais une jolie femme, je me dirais: Voilà une pauvre créature qui doit être bien assommée de compliments. Je l'épargnerais, j'aurais pitié d'elle, et, si je voulais essayer de lui plaire, je lui ferais l'honneur de lui parler d'autre chose que de son malheureux visage." Écrit au XIXème siècle par un homme. Et LUI, il avait déjà tout compris !... Et les femmes étaient encore moins bien considérées qu'aujourd'hui, pour rappel. Comme quoi c'est pas un soit-disant problème d'époque hein... Juste un gros fond de bêtise !