Il manque certaines informations pour juger ce récit à mon avis. Comment en a-t-il parlé ? S'il a beaucoup parlé de cet objet mais en mal, disant que c'est de l'arnaque, trop cher pour ce que c'est etc par exemple, c'est ta faute car tu l'a mal écouté. Je connais des gens capables d'offrir un iPhone à quelqu'un qui passe son temps à critiquer ce produit seulement car il en parle souvent... S'il s'agit d'un objet pratique dont il a indiqué un besoin mais pas une envie, c'est une très mauvaise idée cadeaux. Bref, il est impossible de trancher sans d'avantages de précisions.

quel connard !!

J'avais lu une histoire que je vais très mal raconter et à laquelle la VDM et surtout les commentaires m'ont fait penser. Un homme et une femme vivaient ensemble et s'aimaient. La femme portait des longs cheveux jusqu'au pieds, des cheveux épais et soyeux d'une couleur de miel, qui faisaient sa fierté et contribuaient à l'amour fou que lui portait son mari. Le jour de leurs dix ans de mariage, elle voulut offrir quelque chose de spécial et de beau pour son mari qui était tout pour elle, et elle décida de lui acheter cette sublime décoration, que tous deux avaient remarqué, pour sa montre à gousset qu'il arborait fièrement en toute occasion. Malheureusement, celle-ci était trop chère pour ses faibles moyens, et elle finit par décider de faire l'impensable : couper ses beaux cheveux pour les revendre à prix d'or, et avoir ainsi assez d'argent pour lui offrir ce cadeau unique. Le jour de leur anniversaire de mariage, quelle ne fut pas la surprise du mari de voir sa femme, dont les splendides cheveux longs n'étaient plus qu'un souvenir... Sous l'effet du choc, il s'assit, bouche ouverte, ne pouvant détacher ses yeux d'elle, et elle vint s'asseoir à ses côtés pour le réconforter : "Ils repousseront, n'est-ce pas ? Ils repousseront...? L'important pour moi était ce cadeau pour te sublimer, mon amour..." ; et disant cela, elle lui tendit son cadeau. Alors, avec un sourire désabusé, il ouvrit son bureau et lui tendit le cadeau qu'il avait acheté pour elle : ce peigne serti de diamants que tous les deux regardaient avec envie chaque fois qu'ils passaient devant le bijoutier installé à deux pas de chez eux. Lui non plus n'avait pas suffisamment d'argent pour le payer, et un regard interrogateur passa sur le visage de la femme : "Mais comment... Comment ?". Alors, le regard écrasé par l'ironie cruelle de ce qu'ils vivaient tous les deux, souriant néanmoins de cet amour décuplé qu'ils se révélaient l'un à l'autre, il lui avoua que lui aussi s'était séparé d'un objet qui le définissait plus que tous ces mots que l'on peut poser sur la complexité d'un être humain. "La montre..."