Encore un débat sur la pilosité féminine ! Cette fille fait bien ce qu'elle veut, surtout que la remarque de son copain me semble plus taquine que méchante [ c'est pourquoi je ne vois pas où est la VDM, moi ça me ferait plus rire qu'autre chose. ] Mais j'avoue que moi-même, je ne suis pas [ du tout ] adepte des poils. Et le rasage n'est pas un moment de souffrance pour moi. Nombreuses sont les nanas qui disent que ça fait mal. Je me demande comment elles manipulent leur rasoir... Par contre, y'a un truc qui m'énerve un peu; pourquoi assimiler un sexe épilé à celui d'une petite fille ? Depuis quand une gamine a des hanches et des seins ? xD Surtout que le sexe de la femme est formé différemment de celui d'une petite fille [ on garde rarement la fente en grandissant, pas vrai ? ^^ ]. Enfin bref, j'ai juste envie de poser une question à toutes celles qui comparent un sexe épilé à celui d'une gamine : dans ce cas là, une femme qui se rase sous les bras peut être assimilée à une petite fille aussi ? [ Ben oui, les gamines n'ont pas de poils sous les bras ^^ ] Bref, ceci dit chacun fait ce qu'il veut de son corps...

J'ai juste une question : je veux bien accepter le concept de "l'épilation intégrale, c'est venu avec le pr0n et d'abord, les mecs c'est tous des cons (c'est lié avec la fin de la phrase) et pis en plus ils sont pas foutus de faire la distinction entre une actrice et une femme de dedans la vraie vie réelle". Mais le concept de "un mec avec une forêt sur le torse et des poils dans le dos, beurk !", il vient d'où ? Parce qu'en général, tout ce qu'on voit des gars dans les pornos, ce sont leurs couilles (intégralement épilées, soit dit en passant). Ca, c'était juste en passant, parce qu'on aime bien se battre pour l'abolition des clichés, mais on aime bien aussi faire le rapprochement cerveau d'homme = bite (qui plus est, incapable de réflexion, cf fin du premier concept) (ce qui nous renvoie à la question "faut-il interdire les jeux vidéos violents parce que d'abord c'est que eux qui causent tous les maux de la Terre ?"). Enfin, en repartant, on peut lire "de toutes façons, les hommes, leur kiff c'est de nous imposer un diktat comme quoi qu'on doit être toute épilée alors que eux ben y font rien d'abord". En premier lieu, pourquoi vous soumettre à ce diktat ? Si pas de soumission, pas de diktat, je me trompe ? (Sans compter qu'avec un peu de poils par-ci par-là, ça nous (hommes qui aimons les peaux lisses) habituerait et nous ouvrirait un peu l'esprit -> tout le monde y trouve son compte !) (cercle vicieux quand tu nous tient...). En second lieu, si je comprends bien et si je lis bien entre les lignes, d'après ces personnes, s'il n'existait pas ce "pseudo-diktat" les femmes ne s'épileraient pas ? Alors pourquoi les hommes s'épileraient s'ils n'y sont pas poussés ? Imposons un nouveau "diktat" ! (Agissons en faveur de l'égalité des sexes !). Voila qui, pour ma part (et à mon avis), me permet d'effacer la seconde partie de la citation et de n'accorder aucun crédit aux personnes postant ce genre de commentaire. Je suis partisan des gens qui prônent un léger entretien (et encore, si on ne me demande pas d'y mettre plus que les doigts, du naturel de chez naturel me va). On peut dire ce qu'on veut à propos du poil, comme souvent, je crois que la meilleure solution est un compromis entre tous les points de vue. Après tout, les citadins trouvent que la campagne pue alors que les euh... "campagnards" (?) (i need some help, please) trouvent que la campagne sent la nature. Les uns ne sont pas plus cons que les autres (pardon, j'ai oublié : à mon avis, je crois que). Tchao ! (pantin)

173 : les ruraux ^^

#174 : merci ! ;)

173: bien sûr que si le dicktat existait seulement dans le couple, le problème serait vite réglé... c'est plus large que ça, c'est devenu socialement incorrect de ne pas s'épiler; comme je le disais, j'ai 2 copines baba qui ne s'épilent pas sous les bras, quand tu vas pique niquer avec elles dans un parc l'été en débardeur, les gens les regardent comme des pestiférées... le poil est devenu synonyme de non hygiène, de puanteur, et de manière générale (je parle en tant que nana, mais j'ai bien l'impression que ça devient aussi un souci masculin) c'est devenu politiquement incorrect d'avoir un corps "normal", avec de la cellulite, sans avoir envie de remuer ciel et terre pour débarrasser de tous les trucs qui sont considérés comme des défauts. entre l'épilation, la manucure, les séances de sport/nutritionniste/dieu sait quoi, les gommages, se passer de la crème hydratante, se maquiller, etc etc... on perd un temps fou! il me semble que pour être une nana "irréprochable" et s'aligner sur les standards de l'époque il vivre à hollywood et avoir épousé un acteur. on a aussi le droit de revoir ses priorités et de s'en foutre. Quand je pars faire du camping en écosse en mode sac à dos, mes poils sous les bras sont bien le dernier de mes soucis, et ça me rend dingue de voir des copines passer 1h à se préparer, se pomponner pour que leur rimmel coule sous la pluie.

Au moins les poilus allèrent droit obus au chemin des Dames ?

#176 : je suis tout à fait d'accord avec toi, mais je te répondrai avec tes propres termes : "c'est devenu socialement incorrect de ne pas s'épiler" oui mais : "on a aussi le droit de revoir ses priorités et de s'en foutre".

tout à fait, mais du coup si je m'en fous, la dernière chose dont j'ai envie c'est que mon mec me fasse des reproches à propos de ça, de la même façon que je n'irais jamais l'emmerder pour qu'il se rase, mais c'est parce que ni lui ni moi ne sommes gênés par cette question de pilosité. enfin pour recontextualiser par rapport à l'anecdote de la VDM, en l'occurence cette petite féflexion est lancée avec humour et pas bien gênante, c'est plutôt les messages "culturellement, le poil, c'est maaaal" qui m'ont hérissée ^^ justement oui, c'est une culture, et une culture assez récente, qu'on n'est en aucun cas forcé de partager. enfin quand je dis récente je me permettrais de citer l'anecdote suivante: "Avant le vingtième siècle, les peintures et sculptures occidentales dépeignaient les femmes sans poils pubiens. John Ruskin, le célèbre auteur, artiste, et critique d'art, était apparemment accoutumé à ces représentations et était naïf à propos de la réelle apparence d'une femme nue. Lors de sa nuit de noce, il a été prétendument tellement choqué en découvrant le sexe de sa femme Effie Gray qu'il la rejeta, si bien que le mariage fut annulé " comme quoi si ça s'est généralisé récemment ça n'est pas un débat entièrement nouveau!

xD Excellent !! Drôle d'humour ! ;)

@178 : Et c'est toi qui insistes sur "on a aussi le droit de revoir ses priorités et de s'en foutre" ? Vraiment très drôle ! Excuse-moi, mais il me paraît difficile de s'en foutre si on a un mec qui tient des discours du genre : "Le naturel de chez naturel me va... si tu ne me demandes pas d'y mettre plus que les doigts", qui est tout de même une grosse pression (madame est punie, privée d'une caresse exquise si elle garde ses poils, bonjour le diktat !), signifiant en outre, au contraire de ce qu'il prétend, que le naturel de chez naturel ne lui va pas du tout. Quant à "la meilleure solution" dont tu parles immédiatement après (dans ton post 173), je me demande bien... solution à quoi, au juste ? On a besoin d'une solution seulement là où il y a un problème. Or, qu'une femme ait une toison naturelle n'est pas du tout un problème. En conséquence, cela n'a besoin d'aucune solution (cela n'en a même pas, en fait, puisque ce n'est pas un problème). Le problème n'existe que dans la tête des mecs qui, dans une belle toison, ne veulent pas mettre plus que les doigts. C'est donc à eux de le résoudre, pas à la femme d'assumer ça à leur place. "Compromis entre tous les points de vue" ? Des clous ! En la matière, il n'y a pas de compromis possible (il y a juste un con promis !;)) : chacun fait ce qu'il veut de sa toison pubienne. L'épiler ou la garder naturelle est un choix personnel, point. Ce n'est pas négociable. On peut certes s'épiler pour faire plaisir à l'autre, pourquoi pas ? À condition, bien sûr, que ce soit réellement par choix personnel, parce que, si c'est la conséquence d'une pression subie, ça ne peut plus s'appeler "faire plaisir à l'autre".