C'est fou ce que ça me hérisse le poil ces hommes qui se plaignent "vous voulez l'égalité ? vous voulez le respect ? eh bah respectez nous d'abord !" Qui a dit le contraire ? Si l'homme a le DROIT de donner son avis sur l'avortement de sa compagne, le CHOIX d'avorter ou non revient entièrement à celle-ci. Et évite de t'adresser aux mesdames/mesdemoiselles en t'appuyant sur UN commentaire malheureux. Ta comparaison avec l’infidélité est tordue. Si tu trompe ta femme, tu bousille ton couple volontairement (et en y prenant du plaisir qui plus est), la copine de l'auteure a du beaucoup souffrir d'avoir à faire ce choix, choix qu'elle n'avait d'ailleurs probablement pas. C'est d'autant plus mal choisi que, si je m'en tiens au fait que tu ne t'adresses qu'aux femmes, alors tu en fais quoi de l'infidélité féminine ? Bref, si tu veux un exemple pour appuyer ton raisonnement, pas la peine de chercher un équivalent masculin, il n'y en a pas. Sa copine a certainement eu des excuses légitimes de lui cacher, je ne vois pas ce qui te permet d'affirmer le contraire alors que tu ne connais pas ce couple et que tu n'a jamais vécu ce qu'elle a vécu. Eviter de porter des jugements hâtifs aurait été une belle marque de respect.

Que tu demandes aux femmes d'en parler à leur compagnon, ok. Mais dire "Le jour où il n'y aura plus besoin des hommes pour faire des enfants, vous pourrez prendre des décisions seules quand à un éventuel avortement." c'est presque cautionner un "droit de véto" donné à l'homme parce qu'il a éjaculé et ce n'est pas acceptable. Une grossesse c'est tout de même quelque chose qu'il faut supporter, un accouchement aussi. Ensuite, il y a le bébé à éduquer, à soutenir financièrement, etc. Tout couple est-il prêt à faire ça à la moindre grossesse surprise ? Parce que c'est ce qu'on évoque ici. Pas besoin de se sentir "papa" aussi rapidement, vous avez d'autres occasions de participer à la conception ! Dans un monde idéal, les couples discuteraient calmement de ce genre de ce sujet, mais on n'est pas dans un monde idéal. Il y a "faute" de la copine de l'auteur car elle n'en a pas parlé, mais il y a aussi des tas de raisons qui peuvent expliquer ce problème (notamment, si ça se trouve, elle a pris peur en lisant des témoignages de femmes qui ont souffert du "droit de véto" de leur partenaire, que sais-je ?). L'éjucalation ne donne pas tant de droit que ça sur l'utérus de vos copines ! Désolée. (En revanche, il faudrait qu'on vous donne plus de droits quand vous souhaitez ne pas reconnaitre un enfant indésiré, ça devrait aller dans les deux sens de ce côté là.)

Là je me dois de réagir, faisant partie de celles qui ont dit que peut être il l'avait cherché. Ayant été dans ma jeunesse une "croqueuse d'hommes" j'ai vécu 2 fois des situations où j'ai craint être enceinte. La première fois je suis allé voir mon ex pour lui en parler, et savoir ce qu'il en pensait. On a discuté calmement et décidé ensemble de la conduite à tenir. La seconde fois ? Je n'en ai même pas parlé au père potentiel, car pour moi il était clair que nous n'avions pas d'avenir et que ma décision était plus que prise. A chaque fois, coup de chance, je n'étais pas enceinte. Mais je pense qu'au moment où une femme a peur ou est enceinte, elle réagit avec ses tripes. Et en fonction du contexte. Après, je pense que la décision d'aller avorter revient à la femme, sans exception, sans discussion et que le taire permet parfois de ne pas subir des pressions de l'entourage. La décision de NE PAS avorter, est plus complexe. Dans le cas où la grossesse est découverte trop tard, alors il est normal que le père assume cet enfant, car la mère n'a pas le choix non plus. Dans le cas où la grossesse est découverte à temps pour avoir le choix, je pense que les pères devraient être protégés et avoir le choix de ne pas assumer cet enfant dont ils ne veulent pas. Idem pour ceux non-prévenus. Pour ma part, je voudrais que le système soit le suivant : une femme qui poursuit un homme pour obtenir une pension, devrait prouver que l'homme était au courant dans les délais légaux pour prendre une décision. La femme a 3 mois pour avorter, l'homme devrait être averti dans ce délai et exprimer sa position sur le sujet.

Ca me parait une plutôt bonne idée. (Délai légal pour s'engager dans l'entretien d'un marmot.) Et faire un parallèle entre l'infidélité et une IVG... Euh, allô quoi ? C'est complétement con, et ça n'a rien à voir. Si t'as pas envie de gacher ta santé, ton argent et tes loisirs à un môme pour les trente prochaines années, je ne vois pas pourquoi il faudrait demander l'avis de quelqu'un. Quand on veut faire un enfant, oui. Notez qu'ici il y a "vouloir" et il y a "enfant". C'est un projet, un truc désiré qui se construit à deux. Dans le cas d'une IVG, c'est un accident de parcours qu'on règle avant que ça dégénère. Comme il a été dit dans un des commentaires ci-dessous "Vous n'avez pas besoin d'une autorisation pour vous faire checker la prostate (par un médecin hein, pas à la Fistinière, là ça rentre dans la case "infidélité") ou pour vous faire opérer d'une fracture du pénis". Ben pareil. Il n'y a que schwarzenegger qui a son mot à dire, il a été enceint aussi, après tout.

Et puis quand on voit le nombre de bonhommes qui sont "prêts" et ne veulent pas que la nana avorte, mais qui, le moment venu se tirent ou pètent les plombs parce qu'ils n'en veulent plus ou que c'est trop de responsabilités, moi ça me laisse méfiante sur l'avis à recueillir.

Si tu cautionnes le fait de mentir et de se cacher des choses dans un couple, c'est le début de la fin, c'est ce que j'essayais de démontrer par mon argumentation. Si tu es capable de cacher quelque chose d'aussi énorme qu'une grossesse a ton conjoint, alors tu seras en mesure de lui cacher n'importe quoi d'autre. Mentir sur un tel sujet est assimilable a une trahison. Tu es censé pouvoir faire confiance a l'autre dans un couple. Les problèmes se solutionnent par le dialogue. Si chacun fait ses petites affaires dans son coin, ça n'est plus un couple, il n'y a plus de confiance et la relation va tout droit dans le mur.

@Juliste : Justement, si le mec il dit "non je ne veux pas de cet enfant" dans les 3 mois alors il perd ses droits et ses devoirs. Et justement, s'il dit "ok j'assume" alors il ne pourra pas se barrer (dans une moindre mesure...) et échapper à la justice. Après, dans un cas moins extrême, il devrait être obligatoire pour les femmes qui poursuivent les "pères" en justice de prouver qu'ils ont eu un vrai choix dans cette paternité. J'estime, qu'il serait simple, de créer un dispositif permettant aux hommes de se dédouaner de leur paternité puisqu'eux n'ont pas la possibilité d'avorter. Une déclaration auprès d'un notaire ou d'un avocat. Et tacitement ceux qui ne déclareraient rien, accepteraient la paternité. Et dans le cas de poursuites, à la mère de prouver qu'elle avait averti le père "dans les temps". (Bien sûr, j'exclu les dénis, et accidents découverts trop tard) Je suis certainement utopiste, mais je trouve ça pire de faire un enfant dans le dos, plutôt que d'avorter dans le dos. Disons que la seconde version entraîne moins de conséquences sur le long terme.

Mais on le fait, que je sache. Personne ne tape un scandale quand monsieur décide tout seul d'aller se faire dépister le cancer de la prostate ou bien décide sans en débattre avec sa compagne de se faire exciser la-dite glande qui commence à avoir une sale tronche, sans se demander comment madame prendra la vie si d'aventure il se réveillait sans cancer et sans plus d'érection.

One desire, je suis une femme et je suis tout à fait d'accord avec toi, il y a des dédisions qu'un couple prend ensemble et cela me parait tellement logique, même si au final un des 2 n'est pas content, au moins on discute, dur de vivre avec un tel secret en plus.

Ah ben si la loi fait que, alors, ça va... Aucune raison que la confiance dans le couple soit brisée, puisque la loi fait que... Pendant une seconde, j'ai cru que le mec pouvait éventuellement vivre la situation aussi mal (ou à peu près) que sa copine à l'époque, mais je suis rassuré, la loi fait que...

on a pas le droit d ecrire des coms en majuscule , non plus